Pour le garde des Sceaux, «c'est un article de presse qui a été fait. Il peut être pertinent comme il peut manquer de pertinence, qui évoque un certain nombre de faits et les faits qu'il évoque ne correspondent pas aux faits que nous savons». Mieux, répétant que ce «n'est qu'un article de presse», Me Sall souligne que ledit article «fait état parfois d'éléments contradictoires. Dans le fond, il dit que c'est Sudatel qui devait payer des commissions. Cela ne me dérange absolument pas que Sudatel paie des commissions». Toutes choses qui font que le ministre de la Justice s'en tient à «ce qu'a dit le ministère de l'Économie et des Finances». C'est à dire que «l'État du Sénégal a vendu la licence à 200 millions de dollars et 200 millions de dollars sont entrés dans les caisses de l'État». Et Me Sall de s'interroger : «Pour quelles raisons nous ne pouvons pas croire ce que le gouvernement nous dit et qui peut être prouvé, et croire autre chose ?» Réfutant toute idée d'impunité au Sénégal, Me Sall clame : «A chaque fois que la Justice sera saisie, elle fera son travail et elle fera son travail jusqu'au bout. Sur toutes les affaires, à chaque fois qu'elle est saisie et régulièrement saisie, elle ne peut pas ne pas faire son travail parce que à l'instant où la justice cesse de faire son travail, ceux qui sont chargés de l'animer, à cet instant précis, commettent une forfaiture. C'est la loi et les choses sont ainsi faites».
Bachir Fofana
Source Le Populaire
Bachir Fofana
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