Une occasion pour son président, El Hadji Malick Mbaye, au milieu de ses troupes qui ont battu le macadam à la Promenade des Thiessois, actualité obligeant, de critiquer le gouvernement à la suite de l’affaire du «coup d’Etat étouffé dans l’oeuf». «Nous nous désolidarisons des sorties de Ousmane Ngom et de Cheikh Tidiane Sy», a dit le président du Mcc qui n’a pas manqué de s’insurger contre «le recul de certaines libertés au Sénégal pendant les 11 ans de règne du régime libéral».
Malick Mbaye pouvait ensuite rendre d’abord hommage au Président Abdou Diouf «sans lequel il n’y aurait pas un 19 mars, alors qu’il avait toute la latitude d’inaugurer le sillage entrepris aujourd’hui par Laurent Gbagbo».
Le président du Mouvement Conscience citoyenne a dénoncé l’attitude incompréhensible de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck qui «affiche un mépris total, sans réserve à l’endroit des populations de Thiès qui ne méritent pourtant pas un tel état de fait». Avant de se désoler de la posture d’un chef d’Etat qui a eu à mettre, à tort, sa menace à exécution quant au blocus effectué au niveau de la cité du Rail (les chantiers de Thiès). «Aujourd’hui, Thiès manque de tout», hurle le président du Mcc.
Sur le bilan des onze ans du régime de Wade, M. Mbaye estime que «tout n’est pas mauvais», illustrant ses propos par «les avancées significatives dans les domaines des infrastructures, de la création de centres universitaires régionaux, etc.». Il ne manque pas cependant de regretter les scandales à outrance autour de milliards qui secouent le pays.
Sur la situation en Casamance, Malick Mbaye demande au régime en place d’être plus responsable et de se pencher avec beaucoup plus de sérieux sur la question. Pour lui, Me Wade ne devait avoir que trois priorités : «La Casamance, les infrastructures et la demande sociale». Malheureusement, fait-il remarquer, «le président de la République perd beaucoup de temps avec certains dossiers qui n’intéressent pas trop le Sénégal comme le Nepad».
Tidiane CAMARA (Correspondant) le populaire
Malick Mbaye pouvait ensuite rendre d’abord hommage au Président Abdou Diouf «sans lequel il n’y aurait pas un 19 mars, alors qu’il avait toute la latitude d’inaugurer le sillage entrepris aujourd’hui par Laurent Gbagbo».
Le président du Mouvement Conscience citoyenne a dénoncé l’attitude incompréhensible de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck qui «affiche un mépris total, sans réserve à l’endroit des populations de Thiès qui ne méritent pourtant pas un tel état de fait». Avant de se désoler de la posture d’un chef d’Etat qui a eu à mettre, à tort, sa menace à exécution quant au blocus effectué au niveau de la cité du Rail (les chantiers de Thiès). «Aujourd’hui, Thiès manque de tout», hurle le président du Mcc.
Sur le bilan des onze ans du régime de Wade, M. Mbaye estime que «tout n’est pas mauvais», illustrant ses propos par «les avancées significatives dans les domaines des infrastructures, de la création de centres universitaires régionaux, etc.». Il ne manque pas cependant de regretter les scandales à outrance autour de milliards qui secouent le pays.
Sur la situation en Casamance, Malick Mbaye demande au régime en place d’être plus responsable et de se pencher avec beaucoup plus de sérieux sur la question. Pour lui, Me Wade ne devait avoir que trois priorités : «La Casamance, les infrastructures et la demande sociale». Malheureusement, fait-il remarquer, «le président de la République perd beaucoup de temps avec certains dossiers qui n’intéressent pas trop le Sénégal comme le Nepad».
Tidiane CAMARA (Correspondant) le populaire