Après le coup de gueule du gardien de but de l’équipe nationale, Tony Sylva, c’est au tour de l’international El Hadji Ousseynou Diouf de ruer dans les brancards, suite à sa non-convocation pour le match de ce mercredi 12 août à Blois (France). Diouf a fait une sortie virulente contre les dirigeants du football sénégalais. Dans un entretien qu’il a accordé à l’animateur Mamadou Ndoye Bane de la radio «Océan Fm», le footballeur saint-louisien n’a pas caché sa colère. Retenez notre souffle et lisez ce qui suit….
L’AFFAIRE DE LA FILLE QUI A PORTE PLAINTE CONTRE LUI
Avant de commencer, je voudrais rendre grâce à Dieu et à son prophète, à Sergine Touba et à mes parents. Un adage dit que «tant que tu es célèbre, tu seras toujours sous les feux des critiques». Mais tout ce qui m’arrive, je m’en remets à la Justice de Dieu avant celle des hommes, parce que ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Les filles, au Sénégal, par excès de lecture de journaux, pensent que l’on peut soutirer quelques choses aux stars par des combines. Qui me connaît sait que je respecte la femme, en général. Ma mère, je l’aime et je fais tout pour elle, parce que dans le Coran, une mère, on ne pourra jamais satisfaire totalement ses désirs. Il s’agit juste mettre du baume dans son cœur. Alors, cette fille qui affirme que je l’ai battue, ne dit que des sornettes. Et je suis conscient, à 900%, de ce que je dis : elle raconte des «foutaises».
ABANDON OU NON DE L’EQUIPE NATIONALE
A l’instant où je parle, j’ai décidé de quitter l’équipe nationale de mon propre gré. Je ne l’ai pas boudé, parce que j’aime l’équipe. Mais parce que ce sont des incapables qui la dirigent maintenant, et c’est cela qui me dégoûte. On amène de grands joueurs de la trempe d’Henry Camara, Ferdinand Coly, Khalilou Fadiga ou encore Salif Diao pour que des incapables les dirigent, alors qu’ils ont apporté l’équipe si loin à une certaine époque, alors je ne me vois vraiment plus dans cette équipe. Elle n’est pas une place pour régler des états d’âmes, mais elle est là pour faire plaisir au peuple. C’est pour cette raison que j’ai remis une lettre à la Fifa pour leur signifier que j’arrête jusqu'à «X Times». Peut-être bien que ce que j’ai fait pour le Sénégal, des gens ont fait plus, mais quand même, je sais ce que je vaux. Donc, personne ne peut me déstabiliser. J’attends de voir un entraîneur de renom. Je joue chaque week-end ma partition dans le championnat d’Angleterre et je démontre que je n’ai pas perdu mon talent. Et quand je joue pour le Sénégal, je donne plus que je donne en club. Ce qui démontre mon attachement a mon pays, mais des incapables à la tête de la fédération, j’en ne veux pas…
DIRECTION DE L’EQUIPE NATIONALE
Quand j’arrêterai de jouer au football, avec l’expérience que j’ai acquise auprès de grands entraîneur comme San Allardyce, Gérard Houillier, Raphael Benitez, Joël Muller ou Roland Courbis, ajoutée à mes quinze ans dans le haut niveau… Je pense que ce ne serait pas à cause de l’argent que je viendrais pour diriger l’équipe, ni pour autre chose, mais pour leur apporter un plus et le respect des joueurs que Bruno Metsu m’a inculqué. Cependant, la plupart des entraîneurs qui sont passés au Sénégal respectent les journalistes et non les joueurs. Et c’est pour cela qu’ils ne font pas de résultats. Quand j’aurais l’équipe et que je gagnerais la finale de la Coupe d’Afrique, que j’ai déjà jouée, on saura que je peux amener le Sénégal plus loin que les précédents entraîneurs payés à coup de millions.
VIEILLESSE DE LA GENERATION 2002
Ce sont des balivernes de dire que nous sommes devenus vieux. Sinon, les Européens ne nous paieraient pas des millions chaque semaine. Je pourrais donner encore plus que qui que ce soit, parce que le foot, c’est de la hargne, du courage et de la volonté. C’est tout !
SOLUTIONS POUR LE FOOTBALL NATIONAL
Il faut que l’on se dise la vérité. Ceux qui dirigeaient le football du temps de Bocandé, ce sont eux qui sont toujours là et les mêmes pratiques ont cours dans ce football. Les soi-disant «intellectuels du football». L'entraîneur Amsata Fall et les autres son tous des « vauriens », ils ne savent rien du football, ils n’ont jamais été dans le haut niveau, pas même à Reims (équipe de division inférieure en France). Il faut qu’ils arrêtent de parler de football, parce qu’ils ni comprennent rien. Ce sont des charlatans du football, qu’ils aillent chercher un autre job. Je tire, tout de même, le chapeau bas pour El Hadji Malick Sy «Souris» et autres Mbaye Ndoye, qui ont fait quelque chose pour le football. Mais tous les autres, ils parlent pour ne rien dire.
QUEL ENTRAINEUR POUR LES LIONS
Noir ou blanc, c’est la même chose. Ce sont les compétences qu’il faut évaluer. Moi, je ne prendrai pas une personne pour la couleur de sa peau, on a trop perdu de temps avec ses radotages.
SA VOITURE ACHETEE A 450 MILLIONS FCFA
Moi, je ne travaille pas pour pleurnicher après auprès des gens. J’aime me faire plaisir et tout est matériel dans la vie. Ma famille est fière de moi et de ce que je fais pour elle. D’ailleurs, on ne vit qu’une fois.
SES PROJETS POUR LE SENEGAL
Que Dieu nous prête vie et santé, ainsi qu’a tous les Sénégalais pour que mes projets pour le Sénégal se réalisent en temps voulu. Mes ambitions pour le Sénégal, c’est que Dieu ferme déjà la bouche à ceux qui parlent pour ne rien dire, ceux qui parlent à tort et travers. Quand on gagne un Ballon d’or deux fois, ce n’est plus de la chance, c’est du talent. Au Sénégal, on feint de s’aimer, mais il y a beaucoup de gens méchants. Si on s’unissait, on pourrait gagner peut-être, une fois, la Coupe d’Afrique.
SES RELATIONS AVEC SON AMI PACO JACKSON THIAM
C’est mon frère et ami Paco Jackson. Un homme de bien, qui dit que «qui veut faire du mal à El Hadj Diouf devra d’abord passer par mon cadavre». Ainsi que Tieck, mon garde du corps et tout mon entourage. C’est un homme de vérité, qui crache son venin quand il le faut. Et nous sommes pareils dans ce cas. Voilà pourquoi nous sommes amis.
INSULTES DE JEUNES ANGLAIS DANS «YOUTUBE»
Des jeunes m’ont appelé chez moi sur mon téléphone fixe pour m’insulter. Je suis Saint Louisien et quand on m’appelle à la bagarre, je n'hésite pas une minute, parce que je ne suis pas un peureux. Pour moi, c’est la Loi de Talion : «œil pour œil, dent pour dent». Ils voulaient me déstabiliser, ainsi que ma famille. Mais je ne les ai pas laissés faire.
L’AFFAIRE DE LA FILLE QUI A PORTE PLAINTE CONTRE LUI
Avant de commencer, je voudrais rendre grâce à Dieu et à son prophète, à Sergine Touba et à mes parents. Un adage dit que «tant que tu es célèbre, tu seras toujours sous les feux des critiques». Mais tout ce qui m’arrive, je m’en remets à la Justice de Dieu avant celle des hommes, parce que ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Les filles, au Sénégal, par excès de lecture de journaux, pensent que l’on peut soutirer quelques choses aux stars par des combines. Qui me connaît sait que je respecte la femme, en général. Ma mère, je l’aime et je fais tout pour elle, parce que dans le Coran, une mère, on ne pourra jamais satisfaire totalement ses désirs. Il s’agit juste mettre du baume dans son cœur. Alors, cette fille qui affirme que je l’ai battue, ne dit que des sornettes. Et je suis conscient, à 900%, de ce que je dis : elle raconte des «foutaises».
ABANDON OU NON DE L’EQUIPE NATIONALE
A l’instant où je parle, j’ai décidé de quitter l’équipe nationale de mon propre gré. Je ne l’ai pas boudé, parce que j’aime l’équipe. Mais parce que ce sont des incapables qui la dirigent maintenant, et c’est cela qui me dégoûte. On amène de grands joueurs de la trempe d’Henry Camara, Ferdinand Coly, Khalilou Fadiga ou encore Salif Diao pour que des incapables les dirigent, alors qu’ils ont apporté l’équipe si loin à une certaine époque, alors je ne me vois vraiment plus dans cette équipe. Elle n’est pas une place pour régler des états d’âmes, mais elle est là pour faire plaisir au peuple. C’est pour cette raison que j’ai remis une lettre à la Fifa pour leur signifier que j’arrête jusqu'à «X Times». Peut-être bien que ce que j’ai fait pour le Sénégal, des gens ont fait plus, mais quand même, je sais ce que je vaux. Donc, personne ne peut me déstabiliser. J’attends de voir un entraîneur de renom. Je joue chaque week-end ma partition dans le championnat d’Angleterre et je démontre que je n’ai pas perdu mon talent. Et quand je joue pour le Sénégal, je donne plus que je donne en club. Ce qui démontre mon attachement a mon pays, mais des incapables à la tête de la fédération, j’en ne veux pas…
DIRECTION DE L’EQUIPE NATIONALE
Quand j’arrêterai de jouer au football, avec l’expérience que j’ai acquise auprès de grands entraîneur comme San Allardyce, Gérard Houillier, Raphael Benitez, Joël Muller ou Roland Courbis, ajoutée à mes quinze ans dans le haut niveau… Je pense que ce ne serait pas à cause de l’argent que je viendrais pour diriger l’équipe, ni pour autre chose, mais pour leur apporter un plus et le respect des joueurs que Bruno Metsu m’a inculqué. Cependant, la plupart des entraîneurs qui sont passés au Sénégal respectent les journalistes et non les joueurs. Et c’est pour cela qu’ils ne font pas de résultats. Quand j’aurais l’équipe et que je gagnerais la finale de la Coupe d’Afrique, que j’ai déjà jouée, on saura que je peux amener le Sénégal plus loin que les précédents entraîneurs payés à coup de millions.
VIEILLESSE DE LA GENERATION 2002
Ce sont des balivernes de dire que nous sommes devenus vieux. Sinon, les Européens ne nous paieraient pas des millions chaque semaine. Je pourrais donner encore plus que qui que ce soit, parce que le foot, c’est de la hargne, du courage et de la volonté. C’est tout !
SOLUTIONS POUR LE FOOTBALL NATIONAL
Il faut que l’on se dise la vérité. Ceux qui dirigeaient le football du temps de Bocandé, ce sont eux qui sont toujours là et les mêmes pratiques ont cours dans ce football. Les soi-disant «intellectuels du football». L'entraîneur Amsata Fall et les autres son tous des « vauriens », ils ne savent rien du football, ils n’ont jamais été dans le haut niveau, pas même à Reims (équipe de division inférieure en France). Il faut qu’ils arrêtent de parler de football, parce qu’ils ni comprennent rien. Ce sont des charlatans du football, qu’ils aillent chercher un autre job. Je tire, tout de même, le chapeau bas pour El Hadji Malick Sy «Souris» et autres Mbaye Ndoye, qui ont fait quelque chose pour le football. Mais tous les autres, ils parlent pour ne rien dire.
QUEL ENTRAINEUR POUR LES LIONS
Noir ou blanc, c’est la même chose. Ce sont les compétences qu’il faut évaluer. Moi, je ne prendrai pas une personne pour la couleur de sa peau, on a trop perdu de temps avec ses radotages.
SA VOITURE ACHETEE A 450 MILLIONS FCFA
Moi, je ne travaille pas pour pleurnicher après auprès des gens. J’aime me faire plaisir et tout est matériel dans la vie. Ma famille est fière de moi et de ce que je fais pour elle. D’ailleurs, on ne vit qu’une fois.
SES PROJETS POUR LE SENEGAL
Que Dieu nous prête vie et santé, ainsi qu’a tous les Sénégalais pour que mes projets pour le Sénégal se réalisent en temps voulu. Mes ambitions pour le Sénégal, c’est que Dieu ferme déjà la bouche à ceux qui parlent pour ne rien dire, ceux qui parlent à tort et travers. Quand on gagne un Ballon d’or deux fois, ce n’est plus de la chance, c’est du talent. Au Sénégal, on feint de s’aimer, mais il y a beaucoup de gens méchants. Si on s’unissait, on pourrait gagner peut-être, une fois, la Coupe d’Afrique.
SES RELATIONS AVEC SON AMI PACO JACKSON THIAM
C’est mon frère et ami Paco Jackson. Un homme de bien, qui dit que «qui veut faire du mal à El Hadj Diouf devra d’abord passer par mon cadavre». Ainsi que Tieck, mon garde du corps et tout mon entourage. C’est un homme de vérité, qui crache son venin quand il le faut. Et nous sommes pareils dans ce cas. Voilà pourquoi nous sommes amis.
INSULTES DE JEUNES ANGLAIS DANS «YOUTUBE»
Des jeunes m’ont appelé chez moi sur mon téléphone fixe pour m’insulter. Je suis Saint Louisien et quand on m’appelle à la bagarre, je n'hésite pas une minute, parce que je ne suis pas un peureux. Pour moi, c’est la Loi de Talion : «œil pour œil, dent pour dent». Ils voulaient me déstabiliser, ainsi que ma famille. Mais je ne les ai pas laissés faire.