Un arbitre comme au football
Chassez le naturel, il revient au galop, dit l’adage. S’il y a quelqu’un qui pourrait mettre en doute la véracité de cette maxime, ce ne sera sans doute pas Badara Mamaya Sène. Cet ancien arbitre international s’est fortement inspiré des règles du jeu sportif pour sécuriser son élection à la municipalité de la Vieille ville.
Une « séance d’entrainement » a même été organisée le jour même où devait se tenir initialement la première réunion du conseil municipal. Les 38 conseillers qui soutiennent la candidature de Mamaya Sène se sont retrouvés pour voter avant de promettre de le reporter tel quel le jour-j, afin de siffler la victoire de l’arbitre.
Un jour avant l’élection, le désormais maire de Rufisque avait convié sa « coalition de rupture », son équipe, à un … regroupement dans un hôtel de la place où, les 38 conseillers ont passé la nuit pour procéder aux derniers réglages avant de se faire acheminer par convoi à l’hôtel de ville. Le moral était sans doute assez bon pour entamer la compétition. Et aucun risque n’a été pris pour altérer cet état d’esprit.
Profession de foi et superstition
Ce n’est pas exagéré de dire que l’après-22 mars était plus passionnant et prolifique en terme de suspens et d’anecdotes que la campagne électorale. La messe a été dite quand la coalition Sopi était arrivée en tête sans la majorité absolue. Victorieuse à Rufisque Est et Ouest, les partisans du chef de l’Etat n’ont pu recueillir que 31 conseillers sur 70 au moment où les trois coalitions que sont l’Alliance républicaine pour la citoyenneté (Arc), Bennoo Siggil Senegaal et Vision Rufisque en ont rassemblé 38. Il a fallu donc une alliance sincère pour barrer la route aux libéraux. Ce qi n’était pas évident vu la force de frappe financière de ces derniers et les rumeurs persistants sur un éventuel achat de conscience. La parade face à ce phénomène était de jurer la main dans le cœur de ne voter que pour Mamaya Sène, rien que pour lui…
La superstition a bien défrayé la chronique. Des rumeurs ont même fait état de pratiques mystiques utilisées par les libéraux pour revenir à la tête de la mairie comme ces noms des conseillers élus de l’opposition qui seraient inscrits sur une tête de bœuf qu’ils ont jetée dans la mer. Mais heureusement pour eux, Mame Coumba Lamb l’aurait rejetée. Surement que le génie protecteur de la ville de Rufisque serait favorable, lui aussi, au changement…
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les coéquipiers de Mamaya Sène ont refusé de serrer la main à l’un des candidats de la coalition Sopi, Ndiawar Touré devant l’hôtel de ville. Le maire sortant s’est vu opposer un niet catégorique par les superstitieux conseillers de l’opposition qui ont poliment décliné l’offre, selon le correspondant de la Rmd qui a été témoin des faits.
Dans l’inimitié des libéraux rufisquois
La détermination de la coalition de rupture à en finir avec les libéraux contre vents et marées n’a entamé en rien l’adversité des libéraux à s’entredéchirer pour un poste qu’ils n’étaient pas à même de gagner même en cas de consensus sur un seul et unique candidat. Presque toutes les tendances du parti démocratique sénégalais à Rufisque ont parrainé au moins une candidature. Ce qui donne au finish quatre candidats déclarés avant qu’on en arrive le jour du vote aux deux restants que sont Ndiawar Touré et Alioune Souaré battus à plate couture par Badara Mamaya Sène. Quand l’arbitre siffle la fin, c’est vraiment la fin !
- Par Hassan - nettali
Chassez le naturel, il revient au galop, dit l’adage. S’il y a quelqu’un qui pourrait mettre en doute la véracité de cette maxime, ce ne sera sans doute pas Badara Mamaya Sène. Cet ancien arbitre international s’est fortement inspiré des règles du jeu sportif pour sécuriser son élection à la municipalité de la Vieille ville.
Une « séance d’entrainement » a même été organisée le jour même où devait se tenir initialement la première réunion du conseil municipal. Les 38 conseillers qui soutiennent la candidature de Mamaya Sène se sont retrouvés pour voter avant de promettre de le reporter tel quel le jour-j, afin de siffler la victoire de l’arbitre.
Un jour avant l’élection, le désormais maire de Rufisque avait convié sa « coalition de rupture », son équipe, à un … regroupement dans un hôtel de la place où, les 38 conseillers ont passé la nuit pour procéder aux derniers réglages avant de se faire acheminer par convoi à l’hôtel de ville. Le moral était sans doute assez bon pour entamer la compétition. Et aucun risque n’a été pris pour altérer cet état d’esprit.
Profession de foi et superstition
Ce n’est pas exagéré de dire que l’après-22 mars était plus passionnant et prolifique en terme de suspens et d’anecdotes que la campagne électorale. La messe a été dite quand la coalition Sopi était arrivée en tête sans la majorité absolue. Victorieuse à Rufisque Est et Ouest, les partisans du chef de l’Etat n’ont pu recueillir que 31 conseillers sur 70 au moment où les trois coalitions que sont l’Alliance républicaine pour la citoyenneté (Arc), Bennoo Siggil Senegaal et Vision Rufisque en ont rassemblé 38. Il a fallu donc une alliance sincère pour barrer la route aux libéraux. Ce qi n’était pas évident vu la force de frappe financière de ces derniers et les rumeurs persistants sur un éventuel achat de conscience. La parade face à ce phénomène était de jurer la main dans le cœur de ne voter que pour Mamaya Sène, rien que pour lui…
La superstition a bien défrayé la chronique. Des rumeurs ont même fait état de pratiques mystiques utilisées par les libéraux pour revenir à la tête de la mairie comme ces noms des conseillers élus de l’opposition qui seraient inscrits sur une tête de bœuf qu’ils ont jetée dans la mer. Mais heureusement pour eux, Mame Coumba Lamb l’aurait rejetée. Surement que le génie protecteur de la ville de Rufisque serait favorable, lui aussi, au changement…
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les coéquipiers de Mamaya Sène ont refusé de serrer la main à l’un des candidats de la coalition Sopi, Ndiawar Touré devant l’hôtel de ville. Le maire sortant s’est vu opposer un niet catégorique par les superstitieux conseillers de l’opposition qui ont poliment décliné l’offre, selon le correspondant de la Rmd qui a été témoin des faits.
Dans l’inimitié des libéraux rufisquois
La détermination de la coalition de rupture à en finir avec les libéraux contre vents et marées n’a entamé en rien l’adversité des libéraux à s’entredéchirer pour un poste qu’ils n’étaient pas à même de gagner même en cas de consensus sur un seul et unique candidat. Presque toutes les tendances du parti démocratique sénégalais à Rufisque ont parrainé au moins une candidature. Ce qui donne au finish quatre candidats déclarés avant qu’on en arrive le jour du vote aux deux restants que sont Ndiawar Touré et Alioune Souaré battus à plate couture par Badara Mamaya Sène. Quand l’arbitre siffle la fin, c’est vraiment la fin !
- Par Hassan - nettali