Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp) a souhaité que certains critères d’éligibilité aux appels d’offres des marchés publics soient redéfinis. Entre autres critères, le président du Cnp cite «l’organisation de la commande publique», ainsi que «l’intégrité dans la passation des marchés publics». Au cours de la table ronde sur les systèmes nationaux de passation des marchés, organisée hier par la Bad, M. Agne a expliqué que «l’entreprise n’aime pas l’incertitude ni d’ailleurs le manque de visibilité». Plaidant pour une meilleure organisation de la commande publique, Baïdy Agne soutient que «l’entreprise ne saurait être tenue responsable d’une mauvaise évaluation des besoins de l’autorité contractante, d’erreur dans les spécificités de fourniture des services et travaux… ».
Au Sénégal, après une très longue concertation public privé, il a été introduit dans le Code des marchés publics, un régime préférentiel des entreprises de droits sénégalais ou communautaire, de l’Uemoa. Mais aux yeux du président du Cnp, cela n’est qu’un des «piliers fondamentaux d’un système de passation efficace permettant le dynamisme du secteur privé».
Baïdy Agne demande aussi à «éviter de mettre en péril toute entreprise et d’accroître les risques de corruption». Pour lui, «une gouvernance publique de qualité dans les domaines de la transparence, la bonne gestion dans les préventions des infractions et de la responsabilité de contrôle, renforcent la compétitivité des entreprises et la qualité de prestation. Cette bonne gouvernance est plus que jamais, une exigence au regard de toute cette série de crises majeures et sans précédent qui affecte l’économie mondiale».
Par ailleurs, souligne-t-il, la transparence et l’intégrité permettent un traitement plus équitable des fournisseurs potentiels à un libre accès à la commande publique.
Pour renforcer l’efficacité du système de passation des marchés, le président du Cnp juge nécessaire la séparation des fonctions de contrôle à priori et de celle de régulation. Pour cela, il recommande la mise en place d’un organe de régulation indépendant aux côtés de l’administration centrale, chargé d’assurer les contrôles à priori des procédures des marchés publics. «Cet organe doit disposer des pouvoirs les plus étendus en matière de surveillance des passations des marchés publics», a conclu Baïdy Agne.
le quotidien
Au Sénégal, après une très longue concertation public privé, il a été introduit dans le Code des marchés publics, un régime préférentiel des entreprises de droits sénégalais ou communautaire, de l’Uemoa. Mais aux yeux du président du Cnp, cela n’est qu’un des «piliers fondamentaux d’un système de passation efficace permettant le dynamisme du secteur privé».
Baïdy Agne demande aussi à «éviter de mettre en péril toute entreprise et d’accroître les risques de corruption». Pour lui, «une gouvernance publique de qualité dans les domaines de la transparence, la bonne gestion dans les préventions des infractions et de la responsabilité de contrôle, renforcent la compétitivité des entreprises et la qualité de prestation. Cette bonne gouvernance est plus que jamais, une exigence au regard de toute cette série de crises majeures et sans précédent qui affecte l’économie mondiale».
Par ailleurs, souligne-t-il, la transparence et l’intégrité permettent un traitement plus équitable des fournisseurs potentiels à un libre accès à la commande publique.
Pour renforcer l’efficacité du système de passation des marchés, le président du Cnp juge nécessaire la séparation des fonctions de contrôle à priori et de celle de régulation. Pour cela, il recommande la mise en place d’un organe de régulation indépendant aux côtés de l’administration centrale, chargé d’assurer les contrôles à priori des procédures des marchés publics. «Cet organe doit disposer des pouvoirs les plus étendus en matière de surveillance des passations des marchés publics», a conclu Baïdy Agne.
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