C’est vers les coups de 19h55 qu’un groupe de jeunes filles débouche sur l’avenue du Centenaire, en provenance de la Rue 25 de la Médina. Elles commencent à déverser des ordures sur la chaussée, prennent tout ce qui est combustible (les tables qui servent d’étale, les pneus, tronc d’arbres, carton..), forment des tas et mettent le feu. Ces Amazones agissent à la manière des « Kamikazes ». Elles surgissent de nulle part, allument le feu et disparaissent aussitôt pour ensuite réapparaître sur d’autres coins du boulevard. Visiblement pressées, elles veulent réussir leur opération avant l’arrivée des forces de l’ordre. Elles courent, crient, insultent comme pour déverser leur trop plein de « haine » sur une Senelec frappée d’incapacité à remplir sa mission. Ces filles en veulent aux responsables de la société d’électricité, au ministre de l’énergie, au gouvernement et au président de la République.
La stratégie utilisée ressemble, à bien des égards, à ce qu’on pourrait appeler la technique de la terre brûlée. Elles allument le feu, non sans prendre le soin de barrer la route pour éviter tout accès des forces de l’ordre aux lieux des opérations.
Quelques minutes après, les Amazones du Centenaire obtiennent du renfort. Ce sont des jeunes garçons et quelques personnes d’âge mûr qui se joignent à elles. De la rue 25 à l’Obélisque, tout est sens dessus dessous. Les jeunes crient leur colère et la rue est devenue une sorte d’exutoire. Ce sont des discours hostiles au régime de Wade accusé par les manifestants de tous les péchés d’Israël.
Ce n’est que vers les coups 21h15 que les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux des manifestations pour éteindre les feux allumés tout au long du boulevard du Centenaire. Ils n’ont pas commencé aussitôt. Leur chef a passé quelques coups de fils et aussitôt après les éléments de la Police se pointent sur les lieux. Les deux responsables (police et sapeur-pompier) échangent avant de se mettre au travail.
Les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) lancent quelques grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et les curieux qui sont venus admirer le « travail » des Amazones du Centenaire. Ces derniers (curieux) ne cessaient de lancer à l’endroit de ces filles très déterminées : « Ay Djambar Nguène » (vous êtes des filles courageuses). Les sapeurs-pompiers tentent d’éteindre le feu, pendant que la Police traquent les manifestants. Mais c’est sans compter avec la détermination des jeunes Amazones qui ont poursuivi leurs opérations dans les ruelles de la Médina. La manifestation prend de l’ampleur. Des jeunes en colère s’en prennent même aux poteaux électriques qui se trouvent sur la voie publique. Ils s’attaquent ainsi à tous les symboles qui rappellent la Senelec, une société à l’origine de tous les maux des Sénégalais.
La stratégie utilisée ressemble, à bien des égards, à ce qu’on pourrait appeler la technique de la terre brûlée. Elles allument le feu, non sans prendre le soin de barrer la route pour éviter tout accès des forces de l’ordre aux lieux des opérations.
Quelques minutes après, les Amazones du Centenaire obtiennent du renfort. Ce sont des jeunes garçons et quelques personnes d’âge mûr qui se joignent à elles. De la rue 25 à l’Obélisque, tout est sens dessus dessous. Les jeunes crient leur colère et la rue est devenue une sorte d’exutoire. Ce sont des discours hostiles au régime de Wade accusé par les manifestants de tous les péchés d’Israël.
Ce n’est que vers les coups 21h15 que les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux des manifestations pour éteindre les feux allumés tout au long du boulevard du Centenaire. Ils n’ont pas commencé aussitôt. Leur chef a passé quelques coups de fils et aussitôt après les éléments de la Police se pointent sur les lieux. Les deux responsables (police et sapeur-pompier) échangent avant de se mettre au travail.
Les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) lancent quelques grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et les curieux qui sont venus admirer le « travail » des Amazones du Centenaire. Ces derniers (curieux) ne cessaient de lancer à l’endroit de ces filles très déterminées : « Ay Djambar Nguène » (vous êtes des filles courageuses). Les sapeurs-pompiers tentent d’éteindre le feu, pendant que la Police traquent les manifestants. Mais c’est sans compter avec la détermination des jeunes Amazones qui ont poursuivi leurs opérations dans les ruelles de la Médina. La manifestation prend de l’ampleur. Des jeunes en colère s’en prennent même aux poteaux électriques qui se trouvent sur la voie publique. Ils s’attaquent ainsi à tous les symboles qui rappellent la Senelec, une société à l’origine de tous les maux des Sénégalais.