leral.net | S'informer en temps réel

ENTRE PRESSION ET MENACES : Le Quotidien pourri des « cinq sages »

Les membres du conseil constitutionnel vivent des jours difficiles. La pression est énorme et la peur s’est emparée des cinq sages et de leur entourage. Au sommet de l’Etat, on planche sur des mesures sécuritaires pour écinviter toute dérive.


Rédigé par leral.net le Jeudi 13 Octobre 2011 à 12:30 | | 3 commentaire(s)|

ENTRE PRESSION ET MENACES : Le Quotidien pourri des « cinq sages »
L’heure est grave. Harcelés par les opposants à la candidature de Wade pour un troisième mandat, mis sous pression (calculée) par le camp présidentiel, maltraités dans les médias, les « cinq sages » du conseil constitutionnel vivent comme un enfer.

Leur sommeil de juste est troublé par la peur palpable qui les habite et les ronge au fur et à mesure qu’approche la date fatidique du dépôt des candidatures à la présidentielle 2012. Le président Cheikh Tidiane Diakhaté et ses quatre autres collègues sont tenaillés entre le marteau de la pression permanente et bruyante des opposant qui crient à l’invalidité de la candidature de Me Wade et l’enclume des coups silencieux et feutrés assénés par le camp du pouvoir qui jure de la légalité d’un troisième mandat de leur candidat.

Cette situation est invivable pour les membres du conseil constitutionnel et leur entourage immédiat. Malgré une sécurité renforcée aussi bien à leur domicile qu’au siège du conseil constitutionnel, la plupart des « cinq sages » craignent pour leur intégrité physique en raison des menaces de plus en plus reçues de part et d’autre des acteurs de la vie politique.

En ce temps de fureur et de rumeurs, ou le pays s’est pris de sourde passion autour du vif débat sur la recevabilité ou non de Me Abdoulaye Wade, le conseil constitutionnel se sent épié de toutes parts, attendu au tournant par les acteurs et observateurs d’ici et d’ailleurs.

Le poids des regards lourdement posés sur eux, au Sénégal comme à l’étranger indispose les « cinq sages » , et inquiète gravement leur entourage. « Ils sont dans une situation intenable, quasi-dramatique, expose un proche d’un des « sage » : En interne, ils se disent que toute décision qu’ils prendraient pourrait générer de la violence. S’ils disent oui à la candidature de Wade , le pays pourrait connaitre une vive tension. S’ils récusent au Président la possibilité de se présenter , son camp pourrait aussi se soulever . Car, comme le dit un « sage » : « Ils semblent calmes parce qu’ils sont au pouvoir, mais ce sont des bandits capables de tout. » Les membres du conseil avouent tous qu’ils sont devant une situation délicate, car ça peut très vite dégénérer.

Photo de la peur

Malgré un séminaire ultra-médiatisé au mois de septembre dernier une grosse opération de communication qui leur a servi comme d’un exutoire, les « cinq sages » subissent quotidiennement l’étreinte d’une pression permanente et grandissante. Surtout le président, le magistrat Cheikh Tidiane Diakhaté, le plus exposé aux récriminations et aux menaces, en témoignent l’acte posé par Malick Noel Seck et ses partisans de Convergence socialiste qui ont manifesté juste devant son domicile.

Quelques semaines après la vraie-fausse affaire du cercueil. Une hausse dans la température de la contestation de la candidature de Me Wade qui ravive les craintes autour de la personne du président du conseil constitutionnel.

Déjà il y a quelques semaines, l’entourage du magistrat Diakhaté avait prestement pris l’attache de quelques rédactions de journaux dakarois pour « implorer » que la photo du président du Conseil constitutionnel soit, autant que possible, retirée des unes des quotidiens.

La démarche tenait à des raisons de sécurité. « Le président Diakhaté est trop exposé à la face des journaux, à un moment ou il y a comme un trop-plein de passion autour du Conseil constitutionnel, plaident ses proches.

Pour des raisons de sécurité, ce n’est pas toujours évident pour lui… » L’assassinat, en 1993, de Me Babacar Sèye, ancien vice-président du Conseil constitutionnel, reste une page de la vie politique Sénégalaise qui hante encore les coursives du siège des « cinq sages »

Déménagement

Ces menaces qui pèsent sur la sécurité des membres du Conseil constitutionnel sont prises très au sérieux en interne, comme au sommet de l’Etat. Alerté, le pouvoir a entrepris depuis plusieurs mois à protéger l’intégrité des « cinq sages » par renforcement conséquent du dispositif humain de sécurité mis à leur disposition.

Mieux, il circule depuis plusieurs semaines dans le circuit de l’Etat un dossier relatif au déménagement du siège du Conseil constitutionnel. Une décision prise de commun accord avec les « cinq sages » et qui s’explique par l’exposition du bâtiment, posé sur la corniche ouest de Dakar, qui abrite la juridiction.

Sa proximité avec la mer et son ouverture sur des zones difficiles à sécuriser (plage réputées fréquentées par des personnes en marge de la société) ne sont pas pour rassurer les juges et les autorités sénégalaises.

Outre le transfert programmé des locaux dans un lieu plus sur, il est annoncé le renforcement de la sécurité personnelle de chacun des membres du Conseil constitutionnel. Au bureau, en ville comme à la maison. Dur, dur d’être « sage » dans ce Sénégal politique actuel.

Par Ndagua Ndiaye ( L'Observateur)
Mis en Ligne : Piccmi.com

( Les News )


1.Posté par SONINKE le 13/10/2011 17:32 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Malheureusement, cette tension est créée par Wade. Il suffit qu'il renonce à sa candidature pour que le Sénégal soit enfin stable. Pourquoi toutes ces tensions, Wade a fait son temps, les Sénégalais ne veulent plus de lui. Vu son âge très poussé et vu son état de santé, les Sénégalais ont besoin d'avoir un nouveau souffle. Il faut que Wade comprenne qu'il n'est pas indispensable. Avant lui, y a eu des dirigeants et après lui il y aura des dirigeants. Wade se trompe. 12 ans de pouvoir, c'est largement suffisant. Wade et son entourage ont assez volé.
Nous pensons aux 5 Sages du Conseil Constitutionnel et à leurs familles. Leur métier n'est pas du tout facile, surtout les tensions qui règnent au tour de cette candidature illégale et controversée. C'est Wade qui veut mettre ces 5 sages dans une situation conflictuelle. La stabilité d'un pays dépend du dirigeant. Comme dit Amadou Toumani Touré ( ATT ), un Président, il faut savoir partir. Faut que Wade parte.

2.Posté par Serigne le 13/10/2011 18:29 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Villas et terrains à vendre
Darou Immobilier 0021772442354/00221779457183
-2000 m2 Almadies 200.000 le m2 derrier chez le ministre Djibo KA
-1200m2 Fann résidence 700.000.000 à débattre
-260m2 Point E 190.000.000 F
Appartement meublé
-Point E 2 chbr+salon+jardin groupe electrogène 40.000F/jr
-Point E Studio jardin chbr, SDB frigo bar 30.000/jr
-Point E chbr suite/SDB frigo bar, split, TV décodeur 20.000 F.jr
-Centre ville avenue Lamine Gueye Studio à louer chbre+salon+cuisine+SBD+salon+cuisine 150.000F/mois
-HLM Fass Studio chbre+salon+cuisine+toilette 15.000 F/jr

3.Posté par xmen le 14/10/2011 12:43 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

nimporte koi ils n'ont pas à avoir peur s'ils invaladent la candidature de ce vieux chien menteur franç mançon ; s'ils valident cette canditature de misere ils auront à le payer et durant toute l'histoire k regnera le senegal . ce petit monsieur wade meme leur facilite la tache si ma canditure est invade je l'accepte et je partirai sé une autre maniere de leur dire aidez moi à me departir de mon entourage ,je vous jure s'ils invalident cette candidature ; ils seront proteger par la population .Mais moi personnellement je né pas confiance à ces soit disant sages ;les coneils constitutinnels en AFRIK sont des hontes

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site