A quelques jours de votre combat contre Amanekh, dans quelle phase de préparation êtes-vous ?
J'ai préparé ce combat dans les meilleures conditions. J'ai fait tout ce qu'il fallait et je prie que Dieu me donne la victoire. Je n'ai laissé aucun détail dans la préparation, aussi bien sur le plan physique que technique. J'ai fait tous les sacrifices nécessaires pour me blinder mystiquement. Je n'attends que le jour -j pour aller gagner le combat.
Après votre combat perdu devant Zoss, il se disait que vous avez été trahi par un excès d'entraînement. Avez-vous reconduit la même préparation ?
Quand une défaite arrive, les gens racontent du n'importe quoi. Je ne me suis pas fié à ce qu'ils ont raconté. Cette fois, j'ai doublé tout ce que je faisais auparavant. Je suis jeune, si le surplus d'entraînement ne me fait pas du bien, il ne me fera pas du mal non plus. A la seule différence que cette fois, j'ai diminué mon poids de 7 kg. C'est pour mieux contrôler mon adversaire qui est très mobile. Je dois être mobile dans ce combat pour aller chercher l'adversaire.
En parlant de l'adversaire, que savez-vous de lui ?
Je lui souhaite d'avoir une bonne santé jusqu'au jour du combat et que Dieu m'accorde aussi la même chose.
Je souhaite le battre d'une façon claire et nette.
Techniquement, Amanekh est sur une pente ascendante depuis quelque temps. Il a infligé au très prometteur Boy Niang 2 sa première défaite. Faites-vous attention à lui ?
J'ai battu des lutteurs plus dangereux qu'Amanekh. Maintenant, c'est un adversaire que je respecte beaucoup. C'est un lutteur très mobile. Je vais le respecter comme je n'ai jamais respecté un adversaire. Je vais le respecter aussi parce que c'est un lutteur très bavard. Il a beaucoup parlé et a l'air très sûr de lui. Je ne voudrais pas lui donner raison.
Lors de votre face-à-face, Amanekh a nommément cité votre prénom et nom. Il a même jubilé disant qu'il vous a atteint mystiquement. Cela ne pèse-t-il pas dans votre esprit ?
Il n'y a qu'un seul Dieu pour tous. Si Amanekh croit m'atteindre mystiquement, il a tort. Je n'ai négligé aucun détail. Il a cité un nom. Ce n'est pas mon vrai nom. D'ailleurs, même s'il avait mon vrai nom, il ne pourrait pas m'atteindre mystiquement.
Est-ce vrai que Balla Gaye 2 vous a soutenu dans la préparation de ce combat ?
Ce qui me lie à Balla Gaye 2 dépasse de loin le cadre sportif: C'est plus qu'un ami. Je le porte dans mon cœur comme c'est le cas avec Sa Cadior, mon idole. Ce n'est pas pour ce combat seulement que Balla Gaye 2 m'a apporté son soutien. D'ailleurs, il n'est pas le seul. Il y a Sa Cadior, Lac de Giers 2, Alioune Sèye 2, etc. Les lutteurs de Guèdiawaye sont solidaires.
Que réservez-vous à votre public? Est-ce que les amateurs verront un nouveau Gouy-Gui ?
Je viendrai avec un nouveau «bakk» (Ndlr : Chorégraphie). Les amateurs verront un autre style pour mon retour dans l'arène. Ils ne seront pas déçus.
Est-ce que les amateurs pourront s'attendre à revoir le «simpi», votre marque de fabrique ?
Si je suis connu aujourd'hui dans l'arène, c'est surtout grâce à cette technique qui consiste à «déraciner» l'adversaire avant de le terrasser. J'ai travaillé pour toutes les éventualités. Mais si c'est le «simpi» qui s'impose, je ne dérogerai pas à la règle. Il n'est pas question que je laisse tomber cette technique à un pareil moment. Je n'y pense même pas.
N'est-il pas temps d'essayer une autre technique pour prouver que vous avez plusieurs cordes à votre arc ?
J'ai une panoplie de techniques. Mais c'est Dieu qui m'a aidé à arriver là où je suis aujourd'hui grâce à cette technique de «simpi». Pourquoi on veut que je l'abandonne ?
Entre bagarre et lutte pure, sur quoi allez-vous vous focaliser ?
Il y aura sûrement de la bagarre à souhait. Nous allons nous battre pour prouver que nous méritons l'argent qui nous est payé.
Sera-t-il possible de se bagarrer contre un adversaire qui bouge beaucoup ?
Il sera obligé de rester sur place, car je ne le laisserai pas bouger comme il a l'habitude de le faire lors de ses combats précédents. Il sera contraint de se battre, car je l'y obligerai.
Ferez-vous vos fameuses incantations mystiques («diatt») ?
Bien sûr que je les ferai. Vous pouvez-en être certain.
Pensez-vous à la défaite ?
Il n'en est pas question. Je vais montrer que mes entraînements m'ont servi. Il me manquait quelque chose et j'ai essayé de compenser ce vide. Le combat ne va pas tirer en longueur.
Quel message lancez-vous à votre adversaire ?
Il dit tout le temps que je ne sais pas lutter. Il repose toutes ses chances dans le mysticisme. Mais il n'a pas respecter ses engagements et les amateurs ne seront pas déçus. Tout sera clair dimanche.
Un message par rapport à la violence ?
Je demande aux fauteurs de trouble de ne pas gâcher la fête. La lutte est notre gagne-pain. Si la violence continue, ce sont les lutteurs qui en pâtiront les premiers. Je sais que les amateurs de Guédiawaye seront très sages. Je demande à tous de mettre la violence de côté. Le 29 mai, il y aura des touristes au stade. Il faut leur montrer une belle image de notre pays.
SOURCE : L’OBS IDRISSA SANE & OUSMANE DIOP
J'ai préparé ce combat dans les meilleures conditions. J'ai fait tout ce qu'il fallait et je prie que Dieu me donne la victoire. Je n'ai laissé aucun détail dans la préparation, aussi bien sur le plan physique que technique. J'ai fait tous les sacrifices nécessaires pour me blinder mystiquement. Je n'attends que le jour -j pour aller gagner le combat.
Après votre combat perdu devant Zoss, il se disait que vous avez été trahi par un excès d'entraînement. Avez-vous reconduit la même préparation ?
Quand une défaite arrive, les gens racontent du n'importe quoi. Je ne me suis pas fié à ce qu'ils ont raconté. Cette fois, j'ai doublé tout ce que je faisais auparavant. Je suis jeune, si le surplus d'entraînement ne me fait pas du bien, il ne me fera pas du mal non plus. A la seule différence que cette fois, j'ai diminué mon poids de 7 kg. C'est pour mieux contrôler mon adversaire qui est très mobile. Je dois être mobile dans ce combat pour aller chercher l'adversaire.
En parlant de l'adversaire, que savez-vous de lui ?
Je lui souhaite d'avoir une bonne santé jusqu'au jour du combat et que Dieu m'accorde aussi la même chose.
Je souhaite le battre d'une façon claire et nette.
Techniquement, Amanekh est sur une pente ascendante depuis quelque temps. Il a infligé au très prometteur Boy Niang 2 sa première défaite. Faites-vous attention à lui ?
J'ai battu des lutteurs plus dangereux qu'Amanekh. Maintenant, c'est un adversaire que je respecte beaucoup. C'est un lutteur très mobile. Je vais le respecter comme je n'ai jamais respecté un adversaire. Je vais le respecter aussi parce que c'est un lutteur très bavard. Il a beaucoup parlé et a l'air très sûr de lui. Je ne voudrais pas lui donner raison.
Lors de votre face-à-face, Amanekh a nommément cité votre prénom et nom. Il a même jubilé disant qu'il vous a atteint mystiquement. Cela ne pèse-t-il pas dans votre esprit ?
Il n'y a qu'un seul Dieu pour tous. Si Amanekh croit m'atteindre mystiquement, il a tort. Je n'ai négligé aucun détail. Il a cité un nom. Ce n'est pas mon vrai nom. D'ailleurs, même s'il avait mon vrai nom, il ne pourrait pas m'atteindre mystiquement.
Est-ce vrai que Balla Gaye 2 vous a soutenu dans la préparation de ce combat ?
Ce qui me lie à Balla Gaye 2 dépasse de loin le cadre sportif: C'est plus qu'un ami. Je le porte dans mon cœur comme c'est le cas avec Sa Cadior, mon idole. Ce n'est pas pour ce combat seulement que Balla Gaye 2 m'a apporté son soutien. D'ailleurs, il n'est pas le seul. Il y a Sa Cadior, Lac de Giers 2, Alioune Sèye 2, etc. Les lutteurs de Guèdiawaye sont solidaires.
Que réservez-vous à votre public? Est-ce que les amateurs verront un nouveau Gouy-Gui ?
Je viendrai avec un nouveau «bakk» (Ndlr : Chorégraphie). Les amateurs verront un autre style pour mon retour dans l'arène. Ils ne seront pas déçus.
Est-ce que les amateurs pourront s'attendre à revoir le «simpi», votre marque de fabrique ?
Si je suis connu aujourd'hui dans l'arène, c'est surtout grâce à cette technique qui consiste à «déraciner» l'adversaire avant de le terrasser. J'ai travaillé pour toutes les éventualités. Mais si c'est le «simpi» qui s'impose, je ne dérogerai pas à la règle. Il n'est pas question que je laisse tomber cette technique à un pareil moment. Je n'y pense même pas.
N'est-il pas temps d'essayer une autre technique pour prouver que vous avez plusieurs cordes à votre arc ?
J'ai une panoplie de techniques. Mais c'est Dieu qui m'a aidé à arriver là où je suis aujourd'hui grâce à cette technique de «simpi». Pourquoi on veut que je l'abandonne ?
Entre bagarre et lutte pure, sur quoi allez-vous vous focaliser ?
Il y aura sûrement de la bagarre à souhait. Nous allons nous battre pour prouver que nous méritons l'argent qui nous est payé.
Sera-t-il possible de se bagarrer contre un adversaire qui bouge beaucoup ?
Il sera obligé de rester sur place, car je ne le laisserai pas bouger comme il a l'habitude de le faire lors de ses combats précédents. Il sera contraint de se battre, car je l'y obligerai.
Ferez-vous vos fameuses incantations mystiques («diatt») ?
Bien sûr que je les ferai. Vous pouvez-en être certain.
Pensez-vous à la défaite ?
Il n'en est pas question. Je vais montrer que mes entraînements m'ont servi. Il me manquait quelque chose et j'ai essayé de compenser ce vide. Le combat ne va pas tirer en longueur.
Quel message lancez-vous à votre adversaire ?
Il dit tout le temps que je ne sais pas lutter. Il repose toutes ses chances dans le mysticisme. Mais il n'a pas respecter ses engagements et les amateurs ne seront pas déçus. Tout sera clair dimanche.
Un message par rapport à la violence ?
Je demande aux fauteurs de trouble de ne pas gâcher la fête. La lutte est notre gagne-pain. Si la violence continue, ce sont les lutteurs qui en pâtiront les premiers. Je sais que les amateurs de Guédiawaye seront très sages. Je demande à tous de mettre la violence de côté. Le 29 mai, il y aura des touristes au stade. Il faut leur montrer une belle image de notre pays.
SOURCE : L’OBS IDRISSA SANE & OUSMANE DIOP