En dehors des combats de vos poulains, vous n’êtes plus si régulier au stade. Peut-on savoir pourquoi ?
C’est que j’ai maintenant soixante ans et je dois prendre du recul par rapport à la lutte qui m’a presque pris tout mon temps. Tous les diplômes que j’ai eus, je les ai eus grâce au sport. À cela s’ajoute le fait que, à mon âge, je ne peux plus supporter la haine entre acteurs que je vois parfois dans l’arène. Toutes choses qui font que j’ai choisi de prendre du recul.
Est-ce à dire que vous vous approchez définitivement de votre retraite de l’arène ?
Si j’avais un homme assidu dont je suis sûr qu’il pourrait prendre la relève, je ne traînerais plus ici.
Comment jugez-vous les résultats de vos poulains ?
À mon avis, mon école n’a pas encore les résultats escomptés. On a déjà deux défaites (Brise-de-Mer et Boy Ngaaye) et on aurait souhaité avoir une réussite de 100% (rires). À cela , il faut ajouter qu’avec les élections, il ne risque pas d’y avoir beaucoup de combats et donc pas beaucoup de victoires.
Malgré sa brillante saison 2010-2011, pourquoi selon vous Malick Niang tarde à avoir un combat ?
Au début, c’est vrai qu’il avait quelques problèmes de santé mais il s’est présentement bien rétabli. Pour son combat avorté contre Jordan, il y avait un problème avec le cachet proposé par Gaston Mbengue.
On a vu Nar Touré le défier depuis les USA. Ndakaru est-il prêt à relever le défi ?
Au début, c’est moi-même qui étais réticent, car j’estimais qu’un fils de Toubabou Dior est également le mien et que le combat ne devait pas avoir lieu. Mais, maintenant que les deux lutteurs sont prêts et veulent le combat, il n’y a plus de problème.
Un promoteur s’est-il signalé pour organiser un tel combat ?
Je pense qu’au tout début, C’est Aziz Ndiaye qui s’était montré intéressé par ledit combat. Je ne sais pas maintenant, il y a eu d’autres promoteurs qui sont venus.
Youssou Ndour aussi peine à trouver un adversaire...
C’est dur certes mais c’est l’arène qui est ainsi structurée. À un moment, le même problème s’était posé avec Yékini qui, à un moment donné, peinait à trouver un combat. Ce n’est pas évident mais il faut savoir être patient. Des lutteurs quittent une écurie pour une autre pensant qu’ils vont avoir des combats alors que ça ne se passe pas comme ça.
On semble avoir vu un nouveau Yékini Jr lors de son combat face à Santang Gningue. Est-ce une réalité ou une simple impression ?
Si Yékini Jr retrouve son niveau, je ne vois pas meilleur lutteur que lui. Par rapports aux entraînements également, c’est un lutteur sérieux. Il est très sérieux et très technique. Cependant le sport est ainsi fait qu’on perd aujourd’hui et on gagne demain. Malheureusement, il a eu à aligner trois défaites mais c’est un excellent lutteur. S’il retrouve le niveau qui est le sien, je ne vois pas de lutteur qui puisse l’arrêter.
On a eu à parler de réorganisation dans votre écurie. Où en êtes-vous ?
Nous y sommes, mais nous y allons étape par étape.
Avez-vous des nouvelles de votre poulain Yékini ?
C’est souvent Cheikh Ndaw qui me donne de ses nouvelles. Il est souvent en contact avec lui. Yékini est un professionnel et il a l’habitude de voyager pour se préparer. Il a de l’expérience et connaît bien ceux avec qui il a toujours travaillé. En matière de boxe et de musculation, il y travaille et sait comment s’y prendre. Sur ce plan, en réalité, je suis vraiment tranquille.
Contre Balla Gaye 2, sur quoi se focalise-t-il dans sa préparation ?
Comme je vous l’ai dit, il a suffisamment d’expérience pour savoir ce dont il a besoin et ce qu’il doit faire pour ce combat. Il a atteint un niveau où nous n’avons plus besoin de lui dire certaines choses. Nous ne faisons plus que le conseiller ici et là, et lui donner certaines idées.
Yékini a-t-il besoin de poids, de souplesse ou de vivacité dans ce combat ?
Je refuse toujours de parler de poids car je n’y crois pas tellement. C’est d’ailleurs ce qu’a dit récemment le directeur technique, Abdou Badji. Il faut d’abord savoir lutter, ensuite chercher de la force et maîtriser son corps de sorte à pouvoir faire ce qu’on a envie de faire. Il ne faut pas une certaine musculature qui te retient et il faut une certaine rapidité.
Doit-il choisir entre la souplesse, la vivacité et la mobilité, ou doit-il rassembler les trois à la fois ?
Yékini est un lourd, un champion qui n’a plus besoin de rechercher quoi que ce soit. Ce qui importe le plus, c’est la technique qu’il devra utiliser. Aux USA, il n’est pas allé chercher la technique. Il travaille surtout la boxe et la musculation.
Balla Gaye 2 a dit que Yékini a “fui” la salle dans laquelle il avait l’habitude de s’entraîner. Pourquoi selon vous ?
Comme je vous l’ai dit tantôt, c’est lui (Yékini) qui maîtrise les salles dans lesquelles il doit être. Il connaît la salle où il doit être pour pouvoir satisfaire ses besoins en boxe et en musculation. Je ne lui ai jamais donné d’indications dans ce sens.
Comment avez-vous réagi quand vous avez entendu Balla Gaye 2 dire qu’il veut atteindre 250 kg ?
Nous n’avons pas l’habitude de nous intéresser à ce que fait notre adversaire. Yékini a atteint un niveau où il s’intéresse à ce qu’il doit faire plutôt que ce à quoi travaille son adversaire. Yékini a croisé des lutteurs qui ont plus de masse que lui. Dans ma modeste connaissance en tant que coach, je n’ai jamais été inquiété par la masse. Comme je vous l’ai dit tantôt, les deux aspects qui comptent pour moi sont le talent et la force.
Le directeur technique national, Abdou Badji, a dit que ce combat ne peut se terminer en 10 secondes. Est-ce votre avis ?
(Il hésite quelque peu) 10 secondes hum..., nous n’avons encore jamais vu cela. Heyneu meuninam leu (c’est peut-être son fort) (rires). Mais nous ne voyons pas encore un combat en moins d’une minute.
Contre Baboye, Tyson et Modou Lô, la durée moyenne des combats de Balla Gaye est de 33 secondes. Face à un adversaire aux combats éclairs, quelle doit être l’attitude de Yékini ?
Au coup de sifflet de l’arbitre, on verra. Les gens sont libres de dire tout ce qu’ils veulent, mais au coup de sifflet de l’arbitre, on fera comme on a toujours fait (Na woon fa woon rék). Par rapport à la technique à appliquer, nous en avons fini depuis longtemps.
De façon globale, quel regard portez-vous sur la lutte ?
Je ne suis plus la lutte comme je le faisais avant. En réalité, je ne suis plus la lutte qu’à travers votre quotidien Sunu Lamb. En conséquence, il me sera difficile de faire une lecture exacte de la lutte.
Quelqu’un comme Birahim Ndiaye a récemment dit qu’il ne voit plus, parmi les lutteurs, quelqu’un qui a la force de frappe de Malick Niang. Quel commentaire en faites-vous ?
Ce n’est pas la première fois que Birahim Ndiaye fait de telles remarques. Si tous les anciens lutteurs faisaient comme lui, je pense qu’il y aurait beaucoup moins de problèmes dans les écoles de lutte et écuries. Il disait la même chose de Yékini à ses débuts. S’il refait la même chose en tant que technicien doublé d’un expérimenté, je ne peux que m’en réjouir. Il n’est pas de ces champions méchants au point que s’ils te trouvent un champion, ils aient du mal à en parler. Il ne fait également pas partie de ces anciens lutteurs qui, pour avoir connu plusieurs défaites eux-mêmes, souhaitent voir Yékini tomber. Il n’est vraiment pas de ceux-là.
Où en êtes-vous avec le conflit entre anciennes gloires et Mbeuri demb ?
Je ne suis plus tellement imprégné. Ce qui est sûr, par contre, c’est que depuis que j’ai quitté les anciennes gloires, je suis avec les mbeuri demb et c’est là que je compte mourir. Je suis un homme de parole. Cependant, si on parle aujourd’hui de l’association des anciennes gloires, c’est Birahim Ndiaye et moi qui l’avons créée. Mais, quand j’ai constaté une démarche qui ne me plaisait pas, j’ai quitté et, depuis lors, je ne m’y intéresse plus.
Beaucoup de ceux qui étaient avec Toubabou Dior dans Mbeuri demb ont rejoint Manga 2 et les anciennes gloires...
Mais il y en a qui sont restés, et j’en fais partie. Comme vous l’avez dit, s’asseoir autour d’une table et discuter serait une très bonne chose. Seulement, j’ai l’impression que les habitudes et les comportements ne sont pas les mêmes (jiko yi douniou béne). Si j’ai d’ailleurs choisi de m’éloigner de l’arène, c’est en partie à cause de cela. Je pensais que nous allions nous comporter en sages, mais tel n’a pas été le cas. Il y en a qui gardent encore des rancœurs d’il y a longtemps. Certains me haïssent parce que j’ai un champion comme Yékini. Quand on se rencontre, ils donnent l’impression de t’aimer alors que c’est loin d’être le cas. Voilà pourquoi je vous disais que si j’avais quelqu’un de très assidu capable de prendre la relève, j’allais tout bonnement laisser tomber la lutte.
Abou NDOUR
Source : Sunu Lamb n°1837 via Arenebi
C’est que j’ai maintenant soixante ans et je dois prendre du recul par rapport à la lutte qui m’a presque pris tout mon temps. Tous les diplômes que j’ai eus, je les ai eus grâce au sport. À cela s’ajoute le fait que, à mon âge, je ne peux plus supporter la haine entre acteurs que je vois parfois dans l’arène. Toutes choses qui font que j’ai choisi de prendre du recul.
Est-ce à dire que vous vous approchez définitivement de votre retraite de l’arène ?
Si j’avais un homme assidu dont je suis sûr qu’il pourrait prendre la relève, je ne traînerais plus ici.
Comment jugez-vous les résultats de vos poulains ?
À mon avis, mon école n’a pas encore les résultats escomptés. On a déjà deux défaites (Brise-de-Mer et Boy Ngaaye) et on aurait souhaité avoir une réussite de 100% (rires). À cela , il faut ajouter qu’avec les élections, il ne risque pas d’y avoir beaucoup de combats et donc pas beaucoup de victoires.
Malgré sa brillante saison 2010-2011, pourquoi selon vous Malick Niang tarde à avoir un combat ?
Au début, c’est vrai qu’il avait quelques problèmes de santé mais il s’est présentement bien rétabli. Pour son combat avorté contre Jordan, il y avait un problème avec le cachet proposé par Gaston Mbengue.
On a vu Nar Touré le défier depuis les USA. Ndakaru est-il prêt à relever le défi ?
Au début, c’est moi-même qui étais réticent, car j’estimais qu’un fils de Toubabou Dior est également le mien et que le combat ne devait pas avoir lieu. Mais, maintenant que les deux lutteurs sont prêts et veulent le combat, il n’y a plus de problème.
Un promoteur s’est-il signalé pour organiser un tel combat ?
Je pense qu’au tout début, C’est Aziz Ndiaye qui s’était montré intéressé par ledit combat. Je ne sais pas maintenant, il y a eu d’autres promoteurs qui sont venus.
Youssou Ndour aussi peine à trouver un adversaire...
C’est dur certes mais c’est l’arène qui est ainsi structurée. À un moment, le même problème s’était posé avec Yékini qui, à un moment donné, peinait à trouver un combat. Ce n’est pas évident mais il faut savoir être patient. Des lutteurs quittent une écurie pour une autre pensant qu’ils vont avoir des combats alors que ça ne se passe pas comme ça.
On semble avoir vu un nouveau Yékini Jr lors de son combat face à Santang Gningue. Est-ce une réalité ou une simple impression ?
Si Yékini Jr retrouve son niveau, je ne vois pas meilleur lutteur que lui. Par rapports aux entraînements également, c’est un lutteur sérieux. Il est très sérieux et très technique. Cependant le sport est ainsi fait qu’on perd aujourd’hui et on gagne demain. Malheureusement, il a eu à aligner trois défaites mais c’est un excellent lutteur. S’il retrouve le niveau qui est le sien, je ne vois pas de lutteur qui puisse l’arrêter.
On a eu à parler de réorganisation dans votre écurie. Où en êtes-vous ?
Nous y sommes, mais nous y allons étape par étape.
Avez-vous des nouvelles de votre poulain Yékini ?
C’est souvent Cheikh Ndaw qui me donne de ses nouvelles. Il est souvent en contact avec lui. Yékini est un professionnel et il a l’habitude de voyager pour se préparer. Il a de l’expérience et connaît bien ceux avec qui il a toujours travaillé. En matière de boxe et de musculation, il y travaille et sait comment s’y prendre. Sur ce plan, en réalité, je suis vraiment tranquille.
Contre Balla Gaye 2, sur quoi se focalise-t-il dans sa préparation ?
Comme je vous l’ai dit, il a suffisamment d’expérience pour savoir ce dont il a besoin et ce qu’il doit faire pour ce combat. Il a atteint un niveau où nous n’avons plus besoin de lui dire certaines choses. Nous ne faisons plus que le conseiller ici et là, et lui donner certaines idées.
Yékini a-t-il besoin de poids, de souplesse ou de vivacité dans ce combat ?
Je refuse toujours de parler de poids car je n’y crois pas tellement. C’est d’ailleurs ce qu’a dit récemment le directeur technique, Abdou Badji. Il faut d’abord savoir lutter, ensuite chercher de la force et maîtriser son corps de sorte à pouvoir faire ce qu’on a envie de faire. Il ne faut pas une certaine musculature qui te retient et il faut une certaine rapidité.
Doit-il choisir entre la souplesse, la vivacité et la mobilité, ou doit-il rassembler les trois à la fois ?
Yékini est un lourd, un champion qui n’a plus besoin de rechercher quoi que ce soit. Ce qui importe le plus, c’est la technique qu’il devra utiliser. Aux USA, il n’est pas allé chercher la technique. Il travaille surtout la boxe et la musculation.
Balla Gaye 2 a dit que Yékini a “fui” la salle dans laquelle il avait l’habitude de s’entraîner. Pourquoi selon vous ?
Comme je vous l’ai dit tantôt, c’est lui (Yékini) qui maîtrise les salles dans lesquelles il doit être. Il connaît la salle où il doit être pour pouvoir satisfaire ses besoins en boxe et en musculation. Je ne lui ai jamais donné d’indications dans ce sens.
Comment avez-vous réagi quand vous avez entendu Balla Gaye 2 dire qu’il veut atteindre 250 kg ?
Nous n’avons pas l’habitude de nous intéresser à ce que fait notre adversaire. Yékini a atteint un niveau où il s’intéresse à ce qu’il doit faire plutôt que ce à quoi travaille son adversaire. Yékini a croisé des lutteurs qui ont plus de masse que lui. Dans ma modeste connaissance en tant que coach, je n’ai jamais été inquiété par la masse. Comme je vous l’ai dit tantôt, les deux aspects qui comptent pour moi sont le talent et la force.
Le directeur technique national, Abdou Badji, a dit que ce combat ne peut se terminer en 10 secondes. Est-ce votre avis ?
(Il hésite quelque peu) 10 secondes hum..., nous n’avons encore jamais vu cela. Heyneu meuninam leu (c’est peut-être son fort) (rires). Mais nous ne voyons pas encore un combat en moins d’une minute.
Contre Baboye, Tyson et Modou Lô, la durée moyenne des combats de Balla Gaye est de 33 secondes. Face à un adversaire aux combats éclairs, quelle doit être l’attitude de Yékini ?
Au coup de sifflet de l’arbitre, on verra. Les gens sont libres de dire tout ce qu’ils veulent, mais au coup de sifflet de l’arbitre, on fera comme on a toujours fait (Na woon fa woon rék). Par rapport à la technique à appliquer, nous en avons fini depuis longtemps.
De façon globale, quel regard portez-vous sur la lutte ?
Je ne suis plus la lutte comme je le faisais avant. En réalité, je ne suis plus la lutte qu’à travers votre quotidien Sunu Lamb. En conséquence, il me sera difficile de faire une lecture exacte de la lutte.
Quelqu’un comme Birahim Ndiaye a récemment dit qu’il ne voit plus, parmi les lutteurs, quelqu’un qui a la force de frappe de Malick Niang. Quel commentaire en faites-vous ?
Ce n’est pas la première fois que Birahim Ndiaye fait de telles remarques. Si tous les anciens lutteurs faisaient comme lui, je pense qu’il y aurait beaucoup moins de problèmes dans les écoles de lutte et écuries. Il disait la même chose de Yékini à ses débuts. S’il refait la même chose en tant que technicien doublé d’un expérimenté, je ne peux que m’en réjouir. Il n’est pas de ces champions méchants au point que s’ils te trouvent un champion, ils aient du mal à en parler. Il ne fait également pas partie de ces anciens lutteurs qui, pour avoir connu plusieurs défaites eux-mêmes, souhaitent voir Yékini tomber. Il n’est vraiment pas de ceux-là.
Où en êtes-vous avec le conflit entre anciennes gloires et Mbeuri demb ?
Je ne suis plus tellement imprégné. Ce qui est sûr, par contre, c’est que depuis que j’ai quitté les anciennes gloires, je suis avec les mbeuri demb et c’est là que je compte mourir. Je suis un homme de parole. Cependant, si on parle aujourd’hui de l’association des anciennes gloires, c’est Birahim Ndiaye et moi qui l’avons créée. Mais, quand j’ai constaté une démarche qui ne me plaisait pas, j’ai quitté et, depuis lors, je ne m’y intéresse plus.
Beaucoup de ceux qui étaient avec Toubabou Dior dans Mbeuri demb ont rejoint Manga 2 et les anciennes gloires...
Mais il y en a qui sont restés, et j’en fais partie. Comme vous l’avez dit, s’asseoir autour d’une table et discuter serait une très bonne chose. Seulement, j’ai l’impression que les habitudes et les comportements ne sont pas les mêmes (jiko yi douniou béne). Si j’ai d’ailleurs choisi de m’éloigner de l’arène, c’est en partie à cause de cela. Je pensais que nous allions nous comporter en sages, mais tel n’a pas été le cas. Il y en a qui gardent encore des rancœurs d’il y a longtemps. Certains me haïssent parce que j’ai un champion comme Yékini. Quand on se rencontre, ils donnent l’impression de t’aimer alors que c’est loin d’être le cas. Voilà pourquoi je vous disais que si j’avais quelqu’un de très assidu capable de prendre la relève, j’allais tout bonnement laisser tomber la lutte.
Abou NDOUR
Source : Sunu Lamb n°1837 via Arenebi