Lamine, dans quelles circonstances avez-vous atterri dans le Championnat tunisien, a l'Etoile du Sahel ?
J'ai été contacté par un agent alors que je m’entrainais l'an passé dans la région de Bordeaux. Il m’a proposé ce challenge, celui de ce grand club de Sousse au joli palmarès, qui souhaite renouer au plus vite avec la Ligue des Champions d'Afrique. Ça m'a plu et j'ai accepté.
Vous avez donc débarqué dans un pays en pleine mutation sur le plan politico-social, avec la Révolution du Jasmin...
En fait, je suis arrivé deux semaines avant, au moment du mercato d'hiver. Pendant les évènements, je restais à l'hôtel du club. C'est quelque chose de fort que d'entendre des tirs le soir. Mais on était en sécurité à l'hôtel.
Comment cela se passe sportivement pour vous ?
Comme j'étais en bonne condition physique, ça n'a pas été difficile. J'ai intégré le groupe, qui compte deux anciens joueurs de Ligue 1 et Champions d'Afrique en 2004, Adel Chedli et Santos. On bosse bien avec l'entraîneur Mondher Kbaïer. Le staff technique est très pro. Quant aux infrastructures, elles n'ont rien à envier à un club de L1. Jusqu'à ce week-end, on était premiers. Mais notre match contre Kairouan a été interrompu en raison de fortes intempéries.
Avez-vous dû consentir de gros efforts financiers, on dit que le football tunisien souffre beaucoup actuellement ?
Je ne souhaite pas évoquer cet aspect. Je ne me suis pas posé ces questions, et puis le club respecte ses engagements.
Cela ne semble pas vous avoir posé de problèmes de quitter l'Europe pour un Championnat africain...
Non, aucun. Je connaissais le pays pour y avoir disputé la Coupe d'Afrique des nations 2004. Je connais aussi pas mal de joueurs tunisiens. Franchement, je ne le regrette pas, cela reste un Championnat relevé avec des clubs comme l'Espérance de Tunis ou le Club Africain. Je me suis engagé ici pour six mois, avec une option de deux ans. Tout dépend désormais de la suite, il nous reste deux mois de Championnat et on veut décrocher le titre pour pouvoir disputer la C1.
Le Championnat, justement, est émaillé d'incidents depuis sa reprise. Les supporteurs ont visiblement pris la mauvaise habitude d'envahir les terrains...
On a eu effectivement de petits problèmes à la reprise. Depuis, les matches se disputent à huis clos. L'idée; c'est qu'on puisse finir ce Championnat dans les meilleures conditions.
Sur un autre plan, comment analysez-vous la montée en puissance des Lions de la Teranga ?
D'abord, je suis très heureux que l'Equipe nationale du Sénégal ait été reprise en main par le duo Amara Traoré Ablaye Sarr. Une nouvelle génération émerge, et je crois vraiment qu'on est en train de vivre un nouveau cycle intéressant comme en 2000-2001 à l'arrivée de Bruno Metsu. Je suis de tout cœur derrière eux, il y a de l'espoir !
SOURCE : L’OBS avec FRANCEFOOTBALL.FR
J'ai été contacté par un agent alors que je m’entrainais l'an passé dans la région de Bordeaux. Il m’a proposé ce challenge, celui de ce grand club de Sousse au joli palmarès, qui souhaite renouer au plus vite avec la Ligue des Champions d'Afrique. Ça m'a plu et j'ai accepté.
Vous avez donc débarqué dans un pays en pleine mutation sur le plan politico-social, avec la Révolution du Jasmin...
En fait, je suis arrivé deux semaines avant, au moment du mercato d'hiver. Pendant les évènements, je restais à l'hôtel du club. C'est quelque chose de fort que d'entendre des tirs le soir. Mais on était en sécurité à l'hôtel.
Comment cela se passe sportivement pour vous ?
Comme j'étais en bonne condition physique, ça n'a pas été difficile. J'ai intégré le groupe, qui compte deux anciens joueurs de Ligue 1 et Champions d'Afrique en 2004, Adel Chedli et Santos. On bosse bien avec l'entraîneur Mondher Kbaïer. Le staff technique est très pro. Quant aux infrastructures, elles n'ont rien à envier à un club de L1. Jusqu'à ce week-end, on était premiers. Mais notre match contre Kairouan a été interrompu en raison de fortes intempéries.
Avez-vous dû consentir de gros efforts financiers, on dit que le football tunisien souffre beaucoup actuellement ?
Je ne souhaite pas évoquer cet aspect. Je ne me suis pas posé ces questions, et puis le club respecte ses engagements.
Cela ne semble pas vous avoir posé de problèmes de quitter l'Europe pour un Championnat africain...
Non, aucun. Je connaissais le pays pour y avoir disputé la Coupe d'Afrique des nations 2004. Je connais aussi pas mal de joueurs tunisiens. Franchement, je ne le regrette pas, cela reste un Championnat relevé avec des clubs comme l'Espérance de Tunis ou le Club Africain. Je me suis engagé ici pour six mois, avec une option de deux ans. Tout dépend désormais de la suite, il nous reste deux mois de Championnat et on veut décrocher le titre pour pouvoir disputer la C1.
Le Championnat, justement, est émaillé d'incidents depuis sa reprise. Les supporteurs ont visiblement pris la mauvaise habitude d'envahir les terrains...
On a eu effectivement de petits problèmes à la reprise. Depuis, les matches se disputent à huis clos. L'idée; c'est qu'on puisse finir ce Championnat dans les meilleures conditions.
Sur un autre plan, comment analysez-vous la montée en puissance des Lions de la Teranga ?
D'abord, je suis très heureux que l'Equipe nationale du Sénégal ait été reprise en main par le duo Amara Traoré Ablaye Sarr. Une nouvelle génération émerge, et je crois vraiment qu'on est en train de vivre un nouveau cycle intéressant comme en 2000-2001 à l'arrivée de Bruno Metsu. Je suis de tout cœur derrière eux, il y a de l'espoir !
SOURCE : L’OBS avec FRANCEFOOTBALL.FR