Le Cnf a-t-il été inspiré en prévoyant deux matches amicaux pour les Lions à l’intervalle de trois jours dans deux pays différents ? Il est vrai qu’il est un peu prématuré de répondre à une telle question. Mais il reste évident que ces deux rencontres interviennent dans un contexte assez particulier, marqué par l’absence toujours d’un sélectionneur national (le Dtn assure l’intérim), et la situation de certains joueurs professionnels qui, en plein milieu de leurs championnats respectifs, se battent ; soit pour éviter la relégation, comme Bayal Sall (St-Etienne), Guirane Ndaw (Nantes), Rémi Gomis (Caen), Diagne Faye et Ibrahima Sonko (Stoke City)…Soit pour se faire une place dans le peloton de tête. C’est le cas en Ligue 1 française, de Kader Mangane (Rennes), Souleymane Diawara (Bordeaux) et Mamadou Niang (Marseille).
Du coup, tous les regards sont dirigés vers les dirigeants de clubs, qui vont, à coup sûr, faire la moue à l’idée de laisser leurs joueurs se taper un long et éprouvant voyage pour joindre, d’abord Oman et après l’Iran, même si ces deux pays se trouvent presque dans la même sphère géographique.
Face à une telle situation, d’aucuns, à juste titre, redoutent des défections, sous forme de «blessures diplomatiques». Une éventualité que le staff technique national devra «prendre en compte sérieusement», conseille une source proche de certains joueurs professionnels. Et qui sait de quoi il parle pour avoir eu des échanges avec des cadres de la Tanière par rapport à ces deux rencontres, assez rapprochées, car devant se tenir à l’intervalle de 3 jours.
LES PROPOS
«MALADROITS» DE BACAR DIA A ABIDJAN
L’autre aspect que les membres du Cnf devront prendre en compte, c’est le fait que jusqu’à présent, il n’y a pas de sélectionneur national, 5 mois après le limogeage de Lamine Ndiaye, suite à l’élimination des Lions de la Can et du Mondial 2010. L’intérim étant toujours assuré par le Directeur technique national (Dtn) qui va d’ailleurs conduire les Lions à Muscat et à Téhéran. Ce qui, en dépit de l’expérience de Amsatou Fall, n’est pas pour apporter de la sérénité et de la confiance chez les joueurs. Ces derniers, comme ils ont eu à le déplorer dans la presse, ne comprennent toujours pas, pourquoi 5 mois après, l’Equipe nationale du Sénégal n’arrive pas à avoir quelqu’un sur son banc. Une situation, disent-ils en sourdine, qui illustre le désintéressement des autorités, et plus particulièrement du ministre des Sports, vis-à-vis de l’Equipe nationale, rangée aux oubliettes après son élimination prématurée des compétitions africaines et mondiales pour 2010.
D’ailleurs, rapportent un de nos interlocuteurs, le comportement du ministre des Sports à Abidjan est venu confirmer cette thèse. En effet, Bacar Dia, euphorique après le bon début des Lions au Chan, «s’est livré à certaines déclarations assez maladroites tendant à enterrer les joueurs professionnels et à jouer la carte des locaux. Des propos restés à travers la gorge de certains joueurs, déjà très remontés contre le ministre, suite à son refus de payer les primes au lendemain du nul concédé contre la Gambie».
Tous ces ingrédients réunis suffisent pour en déduire que ces deux matches tombent au mauvais moment et dans une période assez sensible. Il reste aux membres du Cnf et à l’entraîneur national intérimaire de gérer les états d’âme des uns et des autres. Car il y en aura au cours de ce périple arabe, que certains cadres de la Tanière pourraient zapper pour une raison ou pour une autre.
source le quotidien
Du coup, tous les regards sont dirigés vers les dirigeants de clubs, qui vont, à coup sûr, faire la moue à l’idée de laisser leurs joueurs se taper un long et éprouvant voyage pour joindre, d’abord Oman et après l’Iran, même si ces deux pays se trouvent presque dans la même sphère géographique.
Face à une telle situation, d’aucuns, à juste titre, redoutent des défections, sous forme de «blessures diplomatiques». Une éventualité que le staff technique national devra «prendre en compte sérieusement», conseille une source proche de certains joueurs professionnels. Et qui sait de quoi il parle pour avoir eu des échanges avec des cadres de la Tanière par rapport à ces deux rencontres, assez rapprochées, car devant se tenir à l’intervalle de 3 jours.
LES PROPOS
«MALADROITS» DE BACAR DIA A ABIDJAN
L’autre aspect que les membres du Cnf devront prendre en compte, c’est le fait que jusqu’à présent, il n’y a pas de sélectionneur national, 5 mois après le limogeage de Lamine Ndiaye, suite à l’élimination des Lions de la Can et du Mondial 2010. L’intérim étant toujours assuré par le Directeur technique national (Dtn) qui va d’ailleurs conduire les Lions à Muscat et à Téhéran. Ce qui, en dépit de l’expérience de Amsatou Fall, n’est pas pour apporter de la sérénité et de la confiance chez les joueurs. Ces derniers, comme ils ont eu à le déplorer dans la presse, ne comprennent toujours pas, pourquoi 5 mois après, l’Equipe nationale du Sénégal n’arrive pas à avoir quelqu’un sur son banc. Une situation, disent-ils en sourdine, qui illustre le désintéressement des autorités, et plus particulièrement du ministre des Sports, vis-à-vis de l’Equipe nationale, rangée aux oubliettes après son élimination prématurée des compétitions africaines et mondiales pour 2010.
D’ailleurs, rapportent un de nos interlocuteurs, le comportement du ministre des Sports à Abidjan est venu confirmer cette thèse. En effet, Bacar Dia, euphorique après le bon début des Lions au Chan, «s’est livré à certaines déclarations assez maladroites tendant à enterrer les joueurs professionnels et à jouer la carte des locaux. Des propos restés à travers la gorge de certains joueurs, déjà très remontés contre le ministre, suite à son refus de payer les primes au lendemain du nul concédé contre la Gambie».
Tous ces ingrédients réunis suffisent pour en déduire que ces deux matches tombent au mauvais moment et dans une période assez sensible. Il reste aux membres du Cnf et à l’entraîneur national intérimaire de gérer les états d’âme des uns et des autres. Car il y en aura au cours de ce périple arabe, que certains cadres de la Tanière pourraient zapper pour une raison ou pour une autre.
source le quotidien