Le tribunal des flagrants délits a mis en délibéré, au vendredi une affaire d’escroquerie au mariage portant sur une somme de 2,200 millions de francs CFA opposant deux dames à un homme.
Tout commence dans la nuit du 12 mars quand la victime (un homme), reçoit un coup de fil de sa promise qui lui intime l’ordre de remettre l’argent du mariage à sa tante car ses parents ont déjà donné leur accord.
La victime remet la somme de 2 millions 200 mille francs à la tante qui s’était accompagnée avec une autre de ses nièces, toutes les deux prévenues dans cette affaire. La victime, un boutiquier d’origine malienne, attendra en vain pendant vingt jours avant d’être fixée sur la date mariage. Ce qui n’aura pas lieu car la promise s’est envolée pour la France, au lendemain de la remise de l’argent.
Interrogées, devant la barre, les prévenues (une dame et sa nièce) ont nié les faits qui leur sont reprochés, affirmant toutes les deux que l’argent n’était pas destiné au mariage.
‘’Je ne savais pas à quoi l’argent était destiné. J’ai aussitôt remis à ma nièce qui a voyagé le lendemain’’, a expliqué la tante, principale prévenue dans cette affaire, pour avoir reçu l’argent des mains du plaignant.
La cousine de la promise, également prévenue de complicité d’escroquerie au mariage, a dit n’avoir fait qu’accompagner sa tante récupérer l’argent. ’’Elle m’a juste prise comme témoin’’, a-t-elle expliqué.
Ses déclarations sont battues en brèche par la partie civile qui a souligné qu’elle n’était pas au courant du voyage de la fille avec qui ‘’ elle a affirmé sortir pendant trois ans’’. ‘’ Je crois qu’elles ont concocté un deal. Je suis même allé demander des renseignements aux parents de ma promise mais ils m’ont bien dit qu’ils n’étaient pas au courant d’un projet de mariage’’, a expliqué le plaignant.
Les prévenues, a-t-il ajouté, lui avaient dit que dans leur tradition, ‘’ce sont les femmes qui donnent la main’’. Le témoin, un ami de la victime, a également souligné qu’il a lu la décharge de la dame et que l’argent était ’’bien destiné au mariage’’.
Ce que la prévenue a réfuté, arguant que ‘’elle ne peut pas lire’’. ’’Je lui ai même dit de me relire la décharge quand j’ai vu le mot +mariage+’’.
L’avocat de la partie civile, Me Ismaïla Diagne a affirmé que dans la décharge , il était bien mentionné que l’argent était destiné aux préparatifs du mariage. ‘’Je demande trois millions de francs de dommages et intérêts car c’est dix ans d’économie qui sont partis en l’air’’, a-t-il ajouté.
Dans son réquisitoire, le procureur a affirmé que ‘’la remise qui est l’un des éléments constitutifs de l’infraction a bien eu lieu et ce n’est pas contesté’’. Selon lui, ‘’la décharge montre que c’était pour le mariage donc les prévenues ne pouvaient pas l’ignorer. Il a requis trois mois ferme contre elles.
Les avocats de la défense ont tous plaidé la relaxe pure et simple, estimant qu’il n’y a eu aucune manœuvre frauduleuse pour asseoir le délit d’escroquerie. ‘’La victime est un amoureux aigri qui veut faire payer cher à la copine qui l’a trahie’’, a expliqué l’avocat.
‘’La décharge ne peut constituer une preuve car même le nom de la fille, la promise, n’est pas mentionné dans la décharge’’, a-t-il ajouté.
L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au vendredi 13 avril.
SOURCE:piccmi.com
Tout commence dans la nuit du 12 mars quand la victime (un homme), reçoit un coup de fil de sa promise qui lui intime l’ordre de remettre l’argent du mariage à sa tante car ses parents ont déjà donné leur accord.
La victime remet la somme de 2 millions 200 mille francs à la tante qui s’était accompagnée avec une autre de ses nièces, toutes les deux prévenues dans cette affaire. La victime, un boutiquier d’origine malienne, attendra en vain pendant vingt jours avant d’être fixée sur la date mariage. Ce qui n’aura pas lieu car la promise s’est envolée pour la France, au lendemain de la remise de l’argent.
Interrogées, devant la barre, les prévenues (une dame et sa nièce) ont nié les faits qui leur sont reprochés, affirmant toutes les deux que l’argent n’était pas destiné au mariage.
‘’Je ne savais pas à quoi l’argent était destiné. J’ai aussitôt remis à ma nièce qui a voyagé le lendemain’’, a expliqué la tante, principale prévenue dans cette affaire, pour avoir reçu l’argent des mains du plaignant.
La cousine de la promise, également prévenue de complicité d’escroquerie au mariage, a dit n’avoir fait qu’accompagner sa tante récupérer l’argent. ’’Elle m’a juste prise comme témoin’’, a-t-elle expliqué.
Ses déclarations sont battues en brèche par la partie civile qui a souligné qu’elle n’était pas au courant du voyage de la fille avec qui ‘’ elle a affirmé sortir pendant trois ans’’. ‘’ Je crois qu’elles ont concocté un deal. Je suis même allé demander des renseignements aux parents de ma promise mais ils m’ont bien dit qu’ils n’étaient pas au courant d’un projet de mariage’’, a expliqué le plaignant.
Les prévenues, a-t-il ajouté, lui avaient dit que dans leur tradition, ‘’ce sont les femmes qui donnent la main’’. Le témoin, un ami de la victime, a également souligné qu’il a lu la décharge de la dame et que l’argent était ’’bien destiné au mariage’’.
Ce que la prévenue a réfuté, arguant que ‘’elle ne peut pas lire’’. ’’Je lui ai même dit de me relire la décharge quand j’ai vu le mot +mariage+’’.
L’avocat de la partie civile, Me Ismaïla Diagne a affirmé que dans la décharge , il était bien mentionné que l’argent était destiné aux préparatifs du mariage. ‘’Je demande trois millions de francs de dommages et intérêts car c’est dix ans d’économie qui sont partis en l’air’’, a-t-il ajouté.
Dans son réquisitoire, le procureur a affirmé que ‘’la remise qui est l’un des éléments constitutifs de l’infraction a bien eu lieu et ce n’est pas contesté’’. Selon lui, ‘’la décharge montre que c’était pour le mariage donc les prévenues ne pouvaient pas l’ignorer. Il a requis trois mois ferme contre elles.
Les avocats de la défense ont tous plaidé la relaxe pure et simple, estimant qu’il n’y a eu aucune manœuvre frauduleuse pour asseoir le délit d’escroquerie. ‘’La victime est un amoureux aigri qui veut faire payer cher à la copine qui l’a trahie’’, a expliqué l’avocat.
‘’La décharge ne peut constituer une preuve car même le nom de la fille, la promise, n’est pas mentionné dans la décharge’’, a-t-il ajouté.
L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au vendredi 13 avril.
SOURCE:piccmi.com