Trois cent mille francs perdus dans un visa en toc. C'est la mésaventure du boucher Moussa Mamoudou Bâ. Ce dernier a été victime d'escroquerie au visa portant sur le montant précité par le commerçant Abdou Guèye.
Lors de la dernière Korité, le ¬boucher Moussa Mamoudou Bâ se trouve dans sa cantine lorsqu'un certain Abdou Guèye se présente devant son étal pour acheter de la viande de bœuf pour la fête. Ce qui sera fait.
Quelque temps après, le même «client» revient et demande au boucher de lui donner à crédit un kilogramme de viande le temps d'aller récupérer son argent à son lieu de travail. N'y voyant pas d'inconvénient, celui-ci accepte et file le kilo de viande à Guèye. Avant de s'en aller, ce dernier remercie d'abord le charcutier et promet de l'aider sans contrepartie financière à se procurer un visa d’Espagne. Ceci, dit-il, en guise de récompense de l'acte de générosité du boucher. Il lui affirme aussi être un employé de l'ambassade d'Espagne au Sénégal. Il lui indiquera également son domicile à l'unité 6 des Parcelles Assainies de Keur Massar.
Convaincu, le vendeur de viande remet alors son passeport à Guèye, son potentiel bienfaiteur, sur sa demande pour l'établissement du visa ainsi que la somme de 300.000 francs versés en plusieurs tranches (90.000 francs, 65.000 francs, 40.000 francs, 50.000 francs et 100.000 francs) représentant les frais de dossiers. Du fait que les choses tardent à se réaliser, Bâ, confronté à des difficultés financières, se rend chez son «partenaire à visa» pour récupérer son argent. Mais, à sa grande surprise, il apprend que ce dernier a déménagé. Désemparé, il décide alors de suspendre ses activités commerciales et se lance aux trousses de Guèye. D'ailleurs, il finira par le coincer le 13 octobre dernier dans les rues de Keur Massar avant de le conduire à la gendarmerie de la localité.
Dans sa plainte, le boucher demande la restitution intégrale de ses 300.000 francs. «Il m'a bien dit qu'il pouvait m'aider à me procurer sans contrepartie financière d'un visa espagnol: Car, il travaillait à l’Ambassade, raison pour laquelle je lui ai remis la somme de 300.000 francs en plusieurs tranches pour les frais de dossiers», déclare le boucher.
Abdou Guèye, commerçant, réfute les accusations et soutient avoir plutôt affirmé au plaignant qu'il pouvait l'aider à obtenir un visa pour l'Espagne par l'entremise des connaissances travaillant à cette ambassade. «Je ne lui ai jamais dit que je travaillais à l'ambassade d'Espagne au Sénégal. Je lui ai dit que j'étais en mesure de l'aider à obtenir le visa par des intermédiaire de connaissances travaillant là-bas», se défend Guèye. Qui indique ne devoir au plaignant que le prix de sept (7) kilogrammes de viande et la somme de 15.000 francs, sans compter les 5.000 francs représentant des crédits. Toutefois, i1 consent à rembourser les 300.000 francs du plaignant si on lui a accordé un délai jusqu'à ce lundi 18 octobre 2010.
Mais comme le délit d'escroquerie au visa est déjà établi et constaté, Abdou Guèye commerçant, a été déféré vendredi dernier au parquet de Pikine par la gendarmerie de Keur Massar pour délit précité contre le boucher Moussa Mamoudou Bâ.
SOURCE: Walf Grand Place Vieux Père NDIAYE
Lors de la dernière Korité, le ¬boucher Moussa Mamoudou Bâ se trouve dans sa cantine lorsqu'un certain Abdou Guèye se présente devant son étal pour acheter de la viande de bœuf pour la fête. Ce qui sera fait.
Quelque temps après, le même «client» revient et demande au boucher de lui donner à crédit un kilogramme de viande le temps d'aller récupérer son argent à son lieu de travail. N'y voyant pas d'inconvénient, celui-ci accepte et file le kilo de viande à Guèye. Avant de s'en aller, ce dernier remercie d'abord le charcutier et promet de l'aider sans contrepartie financière à se procurer un visa d’Espagne. Ceci, dit-il, en guise de récompense de l'acte de générosité du boucher. Il lui affirme aussi être un employé de l'ambassade d'Espagne au Sénégal. Il lui indiquera également son domicile à l'unité 6 des Parcelles Assainies de Keur Massar.
Convaincu, le vendeur de viande remet alors son passeport à Guèye, son potentiel bienfaiteur, sur sa demande pour l'établissement du visa ainsi que la somme de 300.000 francs versés en plusieurs tranches (90.000 francs, 65.000 francs, 40.000 francs, 50.000 francs et 100.000 francs) représentant les frais de dossiers. Du fait que les choses tardent à se réaliser, Bâ, confronté à des difficultés financières, se rend chez son «partenaire à visa» pour récupérer son argent. Mais, à sa grande surprise, il apprend que ce dernier a déménagé. Désemparé, il décide alors de suspendre ses activités commerciales et se lance aux trousses de Guèye. D'ailleurs, il finira par le coincer le 13 octobre dernier dans les rues de Keur Massar avant de le conduire à la gendarmerie de la localité.
Dans sa plainte, le boucher demande la restitution intégrale de ses 300.000 francs. «Il m'a bien dit qu'il pouvait m'aider à me procurer sans contrepartie financière d'un visa espagnol: Car, il travaillait à l’Ambassade, raison pour laquelle je lui ai remis la somme de 300.000 francs en plusieurs tranches pour les frais de dossiers», déclare le boucher.
Abdou Guèye, commerçant, réfute les accusations et soutient avoir plutôt affirmé au plaignant qu'il pouvait l'aider à obtenir un visa pour l'Espagne par l'entremise des connaissances travaillant à cette ambassade. «Je ne lui ai jamais dit que je travaillais à l'ambassade d'Espagne au Sénégal. Je lui ai dit que j'étais en mesure de l'aider à obtenir le visa par des intermédiaire de connaissances travaillant là-bas», se défend Guèye. Qui indique ne devoir au plaignant que le prix de sept (7) kilogrammes de viande et la somme de 15.000 francs, sans compter les 5.000 francs représentant des crédits. Toutefois, i1 consent à rembourser les 300.000 francs du plaignant si on lui a accordé un délai jusqu'à ce lundi 18 octobre 2010.
Mais comme le délit d'escroquerie au visa est déjà établi et constaté, Abdou Guèye commerçant, a été déféré vendredi dernier au parquet de Pikine par la gendarmerie de Keur Massar pour délit précité contre le boucher Moussa Mamoudou Bâ.
SOURCE: Walf Grand Place Vieux Père NDIAYE
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