Journaliste de profession, il ne s'est pas pour autant limité à sa noble profession. Ce qui, naturellement, lui a attiré des ennuies. En
plus du supplice d'un jugement public, une peine de 6 mois assortie du sursis, plane sur sa tête. Ce qui fait que d'ici 5 ans, il devrait se tenir à carreaux. En effet, dès l'entame de son procès, le président du tribunal a demandé à Pape Ibrahima Ndiongue s'il était une autorité consulaire habilitée à délivrer un visa. Confondu par cette question qui a d'ailleurs toute sa pertinence, le mis en cause a répondu par la négative. «Je suis journaliste et Directeur de publication», a-t-il déclaré. Un statut qui ne l’a pas empêché de promettre un visa pour l’Italie à son cousin qu’il employait également comme reporter-photographe. C'est donc dans ces circonstances qu'il a encaissé 1,2 million de francs Cfa de sa victime. Et pour y parvenir, le journaliste lui avait délivré un ordre de mission pour assister à un tournant de rugby au Maroc. C'est donc à partir de là que le candidat au voyage devait rejoindre l’Italie. Seulement, il faut dire que son rêve s’est arrêté au Maroc. A la barre, le Dirpub de «Chrono Sports» a expliqué qu'il a eu des difficultés qui ont valu de confier son cousin et non moins employé à un ami. Voulant tirer la couverture sur lui, le
prévenu a affirmé à la barre qu’il voulait tout simplement aider le plaignant. Ses explications faites, le journaliste s’est empressé de demander pardon à la justice et à ses parents présents dans la salle. De son côté, la partie civile, qui a été représentée à la barre par sa mère, n’a pas réclamé de dommages et intérêts. A l'issue de son délibéré, le tribunal a condamné le journaliste vendeur d'illusions à une peine d'avertissement de 6 mois, non sans lui conseiller de se limiter à sa profession.
Ndèye Anna NDIAYE
plus du supplice d'un jugement public, une peine de 6 mois assortie du sursis, plane sur sa tête. Ce qui fait que d'ici 5 ans, il devrait se tenir à carreaux. En effet, dès l'entame de son procès, le président du tribunal a demandé à Pape Ibrahima Ndiongue s'il était une autorité consulaire habilitée à délivrer un visa. Confondu par cette question qui a d'ailleurs toute sa pertinence, le mis en cause a répondu par la négative. «Je suis journaliste et Directeur de publication», a-t-il déclaré. Un statut qui ne l’a pas empêché de promettre un visa pour l’Italie à son cousin qu’il employait également comme reporter-photographe. C'est donc dans ces circonstances qu'il a encaissé 1,2 million de francs Cfa de sa victime. Et pour y parvenir, le journaliste lui avait délivré un ordre de mission pour assister à un tournant de rugby au Maroc. C'est donc à partir de là que le candidat au voyage devait rejoindre l’Italie. Seulement, il faut dire que son rêve s’est arrêté au Maroc. A la barre, le Dirpub de «Chrono Sports» a expliqué qu'il a eu des difficultés qui ont valu de confier son cousin et non moins employé à un ami. Voulant tirer la couverture sur lui, le
prévenu a affirmé à la barre qu’il voulait tout simplement aider le plaignant. Ses explications faites, le journaliste s’est empressé de demander pardon à la justice et à ses parents présents dans la salle. De son côté, la partie civile, qui a été représentée à la barre par sa mère, n’a pas réclamé de dommages et intérêts. A l'issue de son délibéré, le tribunal a condamné le journaliste vendeur d'illusions à une peine d'avertissement de 6 mois, non sans lui conseiller de se limiter à sa profession.
Ndèye Anna NDIAYE