Une affaire de gros sous a été éventée, avant-hier dimanche, à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Selon des sources très sûres, l’équivalent de 100 millions de F Cfa en coupures de dollars a été saisi par les douaniers sur un passager programmé sur le vol de Turkish Airlines. Pour tromper la vigilance des douaniers, le mis en cause, qui était accompagné de son fils et de son petit-fils, a déclaré 12 millions de F Cfa. Pour autant, les gabelous ont tenu à fouiller ses bagages pour s’assurer qu’il était en règle. C’est ainsi que 98 millions de F Cfa en dollars ont été découverts planqués dans le fond de sa mallette.
La Douane a immédiatement saisi les fonds, avant de soumettre l’homme d’affaires à un interrogatoire. Entendu sur procès-verbal, Hassan B. a déclaré que l’argent ne lui appartenait pas et qu’il devait seulement le convoyer à Beyrouth pour des « amis », sans plus de précisions. Du moment que le délit de trafic de devises, réprimé par le Code douanier, était établi, l’homme d’affaires avait deux options. S’opposer à la saisie des fonds et être traduit devant la Justice par les soldats de l’Economie ou « abandonner » les fonds à la Douane sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Il a choisi la deuxième option.
Il y a quelques mois, une affaire similaire s’était déroulée à l’aéroport. Les douaniers avaient mis la main sur une manne financière transportée par un consul du Sénégal à l’étranger. Plus récemment, l’homme d’affaires guinéen, Kerfalla Camara, avait été retenu pour le même délit, avant que l’affaire ne soit réglée par voie diplomatique. Cette prise est une aubaine pour la Douane dont les objectifs de recettes ont été revus à la hausse par les autorités étatiques. Dans ce sens, d’ailleurs, le directeur général de la Douane, Mamadou Makhtar Cissé, a entamé hier une tournée qui le mènera à Kidira, Tamba, Bakel, Kédougou, Goulombou, Guéneto…pour doper ses troupes.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien
La Douane a immédiatement saisi les fonds, avant de soumettre l’homme d’affaires à un interrogatoire. Entendu sur procès-verbal, Hassan B. a déclaré que l’argent ne lui appartenait pas et qu’il devait seulement le convoyer à Beyrouth pour des « amis », sans plus de précisions. Du moment que le délit de trafic de devises, réprimé par le Code douanier, était établi, l’homme d’affaires avait deux options. S’opposer à la saisie des fonds et être traduit devant la Justice par les soldats de l’Economie ou « abandonner » les fonds à la Douane sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Il a choisi la deuxième option.
Il y a quelques mois, une affaire similaire s’était déroulée à l’aéroport. Les douaniers avaient mis la main sur une manne financière transportée par un consul du Sénégal à l’étranger. Plus récemment, l’homme d’affaires guinéen, Kerfalla Camara, avait été retenu pour le même délit, avant que l’affaire ne soit réglée par voie diplomatique. Cette prise est une aubaine pour la Douane dont les objectifs de recettes ont été revus à la hausse par les autorités étatiques. Dans ce sens, d’ailleurs, le directeur général de la Douane, Mamadou Makhtar Cissé, a entamé hier une tournée qui le mènera à Kidira, Tamba, Bakel, Kédougou, Goulombou, Guéneto…pour doper ses troupes.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien