Moustapha Ndiaye, ce technicien d’autoradio établit le long du canal et son amante Coumba Gueye ne sont pas de vrai exemple pour la société. Ils apprendront certainement à leur dépend quant ils sortiront de prison. Pour cause, les deux prévenus qui entretenaient depuis quelques années une relation adultérine ont comparu, hier, devant la barre pour le délit d’outrage publique à la pudeur. Les faits dont-ils sont poursuivis remontent au soir du Samedi dernier à la corniche ouest. En effet, n’ayant, alors pas trouvé de lieu pour assouvir leur désires Moustapha et Coumba s’invitèrent sur le trottoir pour se livrer à une partie de jambe en l’air. Mais, mal leur a pris car au moment où l’un était sur l’autre ils ignoraient tous deux que la police faisait sur lieux une ronde nocturne. Ainsi, cette dernière tomba nez sur leur scène. Cependant en voulant jouer au guerrier devant son amante Moustapha Ndiaye va tenter de malmener les policiers qui se sont rués sur lui pour le mettre hors d’état de nuire. Après leur garde-à-vue légale au commissariat de la Médina, ils ont été déférés au parquet le lundi. Interpellés, à la barre ils n’ont pas mis du temps pour plaider coupable. «Nous reconnaissons les faits !», ont-ils fait entendre à tours de rôle lorsque question leurs a été posée. Et comme pour apporter des arguments à leurs aveux, la dame Coumba Guèye s’explique en premier : « c’est lui qui m’a invité faire de l’amour, je n’ai pas refusé d’autant plus que mois aussi j’en voulais.» Une confession de taille qui a plongé le tribunal dans un éclat de rire. Lui emboitant, Moustapha Ndiaye livre sa part de vérité et soutient qu’au moment de leur rencontre sur les lieux, il a un «corps chaud». Autrement dit-il éprouvé des difficultés pour garder ses pulsions. Dans la même lancé, il ajoute, «je ne veux pas que ma femme soit mise au courant car elle venait d’accoucher et le baptême du bébé c’était le dimanche (ndlr : c’est-à-dire 48 heures avant son arrestation)» Des aveux consistants qui a amené Madame le procureur à leur servir un cours sur le civisme. «Personne ne vous interdit de faire l’amour mais de le faire dans la rue cela n’est prohibé par la loi. Si vous avez besoins de vous rencontrer, cherchez un endroit où vous serez tranquille. Mais, je pense dans tout cette affaire, toi (Moustapha Ndiaye) tu ne respecte pas ton partenaire sinon je ne crois pas que cela se puisse passer ainsi». L’avocat des deux prévenus a plaidé la clémence de la justice. Puisque selon lui, ses client ont certes fauté mais la loi doit indulgent au vu qu’ils ont plaidé coupable. Le juge qui rendait son verdict après la réquisition du procureur estimant s’en rendre à la sagesse du tribunal a reconnu coupable les deux amoureux et les condamné à payer une amande 10.000 Cfa assortis de sursis.
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http://www.rewmi.com
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