Le groupe "ne comprend toujours pas pourquoi des avertissements précoces lancés de mai à juin 2014 n'ont pas abouti à une réponse adéquate et sérieuse", selon le rapport publié lundi.
L'OMS a déclaré une urgence de santé publique mondiale provoquée par Ebola seulement le 8 août.
L'épidémie d'Ebola a touché 26.000 personnes, essentiellement dans 3 pays d'Afrique occidentale, et plus de 10.900 en sont mortes en Guinée, Liberia et Sierra Leone.
Devant les lenteurs de l'OMS a réagir, des Etats-membres de l'organisation ont demandé à un groupe d'experts en mars dernier d'examiner les raisons des dysfonctionnements.
"Il y a un consensus fort pour dire que l'OMS n'a pas une capacité et une culture suffisamment fortes pour mener des opérations d'urgence", accuse encore le rapport.
Le groupe a été mis en place le 9 mars dernier, avec pour mission d'évaluer "tous les aspects de l?action de l?OMS" face à l?épidémie Ebola.
Le groupe est présidé par la Britannique Barbara Stocking, ancienne présidente d'Oxfam GB (2001-13).
Les autres membres du groupe sont: le Professeur Jean-Jacques Muyembe-Tamfun, directeur général de l'Institut national de la Recherche biomédicale (RDC), le Dr Faisal Shuaib, chef du National Ebola Emergency Operations Center (Nigeria); le Dr Carmencita Alberto-Banatin, consultant indépendant et conseiller pour les urgences sanitaires et les catastrophes (Philippines); le Professeur Julio Frenk, Doyen de la Faculté, Harvard T. H. Chan School of Public Health (Boston, USA), et le Professeur Ilona Kickbusch, directeur du Global health programme à l'Institut de Hautes Études internationales et du développement, Genève (Suisse).
Afp
L'OMS a déclaré une urgence de santé publique mondiale provoquée par Ebola seulement le 8 août.
L'épidémie d'Ebola a touché 26.000 personnes, essentiellement dans 3 pays d'Afrique occidentale, et plus de 10.900 en sont mortes en Guinée, Liberia et Sierra Leone.
Devant les lenteurs de l'OMS a réagir, des Etats-membres de l'organisation ont demandé à un groupe d'experts en mars dernier d'examiner les raisons des dysfonctionnements.
"Il y a un consensus fort pour dire que l'OMS n'a pas une capacité et une culture suffisamment fortes pour mener des opérations d'urgence", accuse encore le rapport.
Le groupe a été mis en place le 9 mars dernier, avec pour mission d'évaluer "tous les aspects de l?action de l?OMS" face à l?épidémie Ebola.
Le groupe est présidé par la Britannique Barbara Stocking, ancienne présidente d'Oxfam GB (2001-13).
Les autres membres du groupe sont: le Professeur Jean-Jacques Muyembe-Tamfun, directeur général de l'Institut national de la Recherche biomédicale (RDC), le Dr Faisal Shuaib, chef du National Ebola Emergency Operations Center (Nigeria); le Dr Carmencita Alberto-Banatin, consultant indépendant et conseiller pour les urgences sanitaires et les catastrophes (Philippines); le Professeur Julio Frenk, Doyen de la Faculté, Harvard T. H. Chan School of Public Health (Boston, USA), et le Professeur Ilona Kickbusch, directeur du Global health programme à l'Institut de Hautes Études internationales et du développement, Genève (Suisse).
Afp