Je précise d’abord que Sidya Yahya Kounta est mon petit frère avec qui je partage la même mère et le même sang. En effet, les liens entre les familles Kountiyu et Mbacké sont très anciens et très puissants, de quelque point de vue qu’on les considère. Elles sont unes et resteront toujours indivisibles. Et nulle tâche ne pourra à jamais réussir à ternir cette relation séculaire. La preuve la plus évidente et la proche de cette unité est le fait que l’actuel khalife de Ndiassane, El Hadj Mame Bou Mouhamed Kounta, est un neveu du fils aîné de Cheikh A. Bamba, en l’occurrence Cheikh Mouhamadou Moustapha, dont il a même épousé l’une des filles. Ce sont d’ailleurs ces liens de sang et de foi qui justifient la récente invitation de Serigne Cheikh Aliou Mbacké, petit-fils de Cheikh Moustapha, au khalife de Ndiassane pour venir honorer de sa présence, le 19 mars 2011 prochain, correspondant à la veille du Magal de Tindodi.
Relativement, à présent, aux propos attribués à Sidy Yahya, il convient de préciser que, contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse, ils ne sont nullement extraits d’un mémoire de DEA, ni d’un master ou d’une quelconque thèse, mais constituent plutôt les fragments d’un devoir à l’université qu’il eut la maladresse d’écrire. Avec une certaine naïveté de jeunesse, il faut le concéder, alors qu’il n’avait même pas plus d’une vingtaine d’années, dans un environnement qui se prêtait très favorablement à ce genre d’analyses. Cette sorte d’exercices de classe, il faut le savoir, n’était pas normalement appelée à être diffusée et vulgarisée. Le besoin d’avoir des points incitant même souvent certains étudiants à en dire beaucoup plus qu’il ne fallait, encouragés en réalité par l’idéologie du milieu. Mais, bien qu’il se soit passé près d’une dizaine d’années depuis cette époque, certaines personnes aux intentions douteuses tenaient visiblement à exhumer cet ancien devoir de classe et à le propager dans l’opinion pour susciter probablement des ressentiments et des dissensions parmi nos communautés religieuses…
D’autre part, Sidy Yahya est unanimement reconnu par tous ceux qui le fréquentent aujourd’hui comme quelqu’un qui s’est toujours attaché à la science et à l’enseignement, quelqu’un de correct, de bien éduqué, avec des qualités d’humilité, de convivialité, de tempérance etc. qui excluent toute mauvaise foi ou ambition de s’attaquer de la sorte au Mouridisme. Même si l’erreur restera toujours humaine et que nul n’est parfait.
Pour toutes ces raisons, je fais appel à tous les hommes de science, à tous mes condisciples et à toutes les bonnes volontés d’œuvrer dans le sens du bien, de la paix, de la concorde des cœurs, de l’entente et de l’unité de tous les musulmans. En évitant les germes de division et d’inimitié qui menacent la fraternité légendaire des différentes communautés du Sénégal et qui a toujours fait notre force. Conformément à la Parole du Seigneur Très-Haut : « Il n'y a nul bien dans la plupart des conversations, sauf pour celui qui ordonne la charité, recommande une bonne action, ou œuvre pour la concorde entre les gens. Et quiconque s’y consacre, cherchant par là l'agrément de Dieu, Nous lui accorderons une éminente rétribution. » (4:114)
Par Serigne Mame Mor Mbacké ibn Cheikh Abdoul Ahad Mbacke ibn Cheikhoul Khadim
Relativement, à présent, aux propos attribués à Sidy Yahya, il convient de préciser que, contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse, ils ne sont nullement extraits d’un mémoire de DEA, ni d’un master ou d’une quelconque thèse, mais constituent plutôt les fragments d’un devoir à l’université qu’il eut la maladresse d’écrire. Avec une certaine naïveté de jeunesse, il faut le concéder, alors qu’il n’avait même pas plus d’une vingtaine d’années, dans un environnement qui se prêtait très favorablement à ce genre d’analyses. Cette sorte d’exercices de classe, il faut le savoir, n’était pas normalement appelée à être diffusée et vulgarisée. Le besoin d’avoir des points incitant même souvent certains étudiants à en dire beaucoup plus qu’il ne fallait, encouragés en réalité par l’idéologie du milieu. Mais, bien qu’il se soit passé près d’une dizaine d’années depuis cette époque, certaines personnes aux intentions douteuses tenaient visiblement à exhumer cet ancien devoir de classe et à le propager dans l’opinion pour susciter probablement des ressentiments et des dissensions parmi nos communautés religieuses…
D’autre part, Sidy Yahya est unanimement reconnu par tous ceux qui le fréquentent aujourd’hui comme quelqu’un qui s’est toujours attaché à la science et à l’enseignement, quelqu’un de correct, de bien éduqué, avec des qualités d’humilité, de convivialité, de tempérance etc. qui excluent toute mauvaise foi ou ambition de s’attaquer de la sorte au Mouridisme. Même si l’erreur restera toujours humaine et que nul n’est parfait.
Pour toutes ces raisons, je fais appel à tous les hommes de science, à tous mes condisciples et à toutes les bonnes volontés d’œuvrer dans le sens du bien, de la paix, de la concorde des cœurs, de l’entente et de l’unité de tous les musulmans. En évitant les germes de division et d’inimitié qui menacent la fraternité légendaire des différentes communautés du Sénégal et qui a toujours fait notre force. Conformément à la Parole du Seigneur Très-Haut : « Il n'y a nul bien dans la plupart des conversations, sauf pour celui qui ordonne la charité, recommande une bonne action, ou œuvre pour la concorde entre les gens. Et quiconque s’y consacre, cherchant par là l'agrément de Dieu, Nous lui accorderons une éminente rétribution. » (4:114)
Par Serigne Mame Mor Mbacké ibn Cheikh Abdoul Ahad Mbacke ibn Cheikhoul Khadim