Une libération peut en cacher une autre. Au moment où Imam Alioune Ndao et certains de ses co-accusés, inculpés pour terrorisme, étaient acquittés le 19 juillet dernier, le même jour, deux autres personnes écrouées pour le même crime étaient blanchies par le juge du deuxième cabinet d’instruction. Il s’agit des deux ressortissants algériens Merouane B, et Adel B. M.
D’après nos sources, le magistrat-instructeur a suivi le parquet qui, dans son réquisitoire définitif, a demandé que les inculpés fassent l’objet d’un non-lieu. Toutefois, d’après leur avocat, Me Abdoulaye Tall, Merouane Bénéficie d’un non-lieu partiel car, dans son ordonnance, le juge l’a renvoyé en jugement devant le tribunal correctionnel, pour détention d’arme sans autorisation administrative.
Présentés comme des djihadistes, les deux Algériens ont été appréhendés le 9 septembre 2017 à Rosso. Ils avaient été interceptés par la police des frontières, à leur retour de la Mauritanie, puisqu’ils avaient signalés auprès du Groupe de recherches et d’interpellations (Gri).
Cependant malgré leurs dénégations, ils ont été déférés et écroués pour association des malfaiteurs en réseau avec des groupes terroristes, acte de terrorisme… La police les avait lourdement chargés, en accusant Abdel B. M, d’avoir tenté de détruire sa carte mémoire contenant des photos souvenirs ou d’hôtels tirées sur le net. Concernant Merouane G, les enquêteurs ont mentionné avoir trouvé dans son téléphone plusieurs photos de combattants en tenue treillis, armés, posant derrière une banderole « La Ilaha Ilalah » et une photographe d’Oussama Ben Laden.
Autant de charges contestées par les deux amis et qui ont fini par tomber comme un château de cartes, avec ce non-lieu.
Enquête
D’après nos sources, le magistrat-instructeur a suivi le parquet qui, dans son réquisitoire définitif, a demandé que les inculpés fassent l’objet d’un non-lieu. Toutefois, d’après leur avocat, Me Abdoulaye Tall, Merouane Bénéficie d’un non-lieu partiel car, dans son ordonnance, le juge l’a renvoyé en jugement devant le tribunal correctionnel, pour détention d’arme sans autorisation administrative.
Présentés comme des djihadistes, les deux Algériens ont été appréhendés le 9 septembre 2017 à Rosso. Ils avaient été interceptés par la police des frontières, à leur retour de la Mauritanie, puisqu’ils avaient signalés auprès du Groupe de recherches et d’interpellations (Gri).
Cependant malgré leurs dénégations, ils ont été déférés et écroués pour association des malfaiteurs en réseau avec des groupes terroristes, acte de terrorisme… La police les avait lourdement chargés, en accusant Abdel B. M, d’avoir tenté de détruire sa carte mémoire contenant des photos souvenirs ou d’hôtels tirées sur le net. Concernant Merouane G, les enquêteurs ont mentionné avoir trouvé dans son téléphone plusieurs photos de combattants en tenue treillis, armés, posant derrière une banderole « La Ilaha Ilalah » et une photographe d’Oussama Ben Laden.
Autant de charges contestées par les deux amis et qui ont fini par tomber comme un château de cartes, avec ce non-lieu.
Enquête