La culture de la gagne de Didier Deschamps en a pris un coup hier soir sur la pelouse du Stade de France. Les Bleus ont beau avoir tenté d’arracher une victoire jusque dans les dernières minutes, ils se sont fait prendre assez bêtement en contre au final pour une défaite imméritée (0-1) et surtout mauvaise pour la confiance. « Ça ne va pas me réjouir, ça c’est sûr. Comme on dit souvent dans ces cas-là, quand tu ne peux pas gagner, il faut faire en sorte de ne pas perdre... Cela fait mal, c’est même injuste par rapport à tout ce que l’on avait fait auparavant. Mais à partir du moment où l’on n’a pas eu l’efficacité offensive… », a lâché Deschamps en conférence de presse après le match.
« On a laissé un peu d’espaces, il y a aussi eu beaucoup de changements, cela nuit un peu à l’équilibre de l’équipe. Le résultat fait mal. Mais ce que l’on a été capables de faire avant, avec beaucoup d’occasions, était intéressant. Après, quand ce n’était pas cadré, c’était le gardien... Cela arrive, malheureusement, en football : ce n’est pas toujours celui qui domine ou qui doit gagner qui s’impose », a-t-il concédé. La France a dominé mais a été punie pour son inefficacité offensive. « Ce qui m’a plu, c’est l’animation, face à une équipe bien regroupée, c’est aussi le nombre d’occasions qu’on a pu avoir en ayant des mouvements variés. (…) Après, le négatif, c’est évidemment notre incapacité à concrétiser nos occasions et de ne pas avoir pris nos précautions sur ce but ».
Lorsqu’on connaît Didier Deschamps, il est bien sûr impossible d’imaginer donc qu’il se contentera de la prestation d’hier soir. « J’ai toujours horreur de perdre, même si parfois, on ne fait pas ce qu’il faut ou que l’adversaire est supérieur. Ce n’était pas le cas ce soir. Je suis déçu pour les joueurs, qui n’ont pas été récompensés. Maintenant, on sait ce qui nous attend, on ne va pas s’attarder plus que ça », a-t-il soufflé. Oublier pour mieux repartir et affronter le plus grand défi de sa toute jeune carrière de sélectionneur. Le challenge est de taille. « On sera dans une configuration différente », a-t-il d’ailleurs indiqué. Giroud devrait laisser Benzema s’installer dans l’axe et les ailiers qui seront titularisés mardi soir auront la lourde tâche notamment de contrôler les latéraux espagnols. D’ici là, il faudra d’abord penser à évacuer la déception d’un soir.
Aurélien Léger-Moëc
« On a laissé un peu d’espaces, il y a aussi eu beaucoup de changements, cela nuit un peu à l’équilibre de l’équipe. Le résultat fait mal. Mais ce que l’on a été capables de faire avant, avec beaucoup d’occasions, était intéressant. Après, quand ce n’était pas cadré, c’était le gardien... Cela arrive, malheureusement, en football : ce n’est pas toujours celui qui domine ou qui doit gagner qui s’impose », a-t-il concédé. La France a dominé mais a été punie pour son inefficacité offensive. « Ce qui m’a plu, c’est l’animation, face à une équipe bien regroupée, c’est aussi le nombre d’occasions qu’on a pu avoir en ayant des mouvements variés. (…) Après, le négatif, c’est évidemment notre incapacité à concrétiser nos occasions et de ne pas avoir pris nos précautions sur ce but ».
Lorsqu’on connaît Didier Deschamps, il est bien sûr impossible d’imaginer donc qu’il se contentera de la prestation d’hier soir. « J’ai toujours horreur de perdre, même si parfois, on ne fait pas ce qu’il faut ou que l’adversaire est supérieur. Ce n’était pas le cas ce soir. Je suis déçu pour les joueurs, qui n’ont pas été récompensés. Maintenant, on sait ce qui nous attend, on ne va pas s’attarder plus que ça », a-t-il soufflé. Oublier pour mieux repartir et affronter le plus grand défi de sa toute jeune carrière de sélectionneur. Le challenge est de taille. « On sera dans une configuration différente », a-t-il d’ailleurs indiqué. Giroud devrait laisser Benzema s’installer dans l’axe et les ailiers qui seront titularisés mardi soir auront la lourde tâche notamment de contrôler les latéraux espagnols. D’ici là, il faudra d’abord penser à évacuer la déception d’un soir.
Aurélien Léger-Moëc