« Les deux ont réussi. Le contexte était difficile. Il y avait de l’adversité. Leur expérience est limitée, mais j’ai confiance en eux. Je trouvais logique qu’ils débutent. Ce qu’ils ont vécu va leur permettre de grandir. » Interrogé sur la prestation de cette charnière centrale, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, ne tarissait pas d’éloges envers elle. Il faut dire que, hormis une fin de match agitée ainsi qu’une faute d’alignement de Sakho bien couverte par son compère (14e), la paire Sakho-Yanga-Mbiwa a dégagé un sentiment de puissance.
Impériaux dans les duels, bon dans leur jeu aérien, calmes malgré la tempête finlandaise dans les derniers instants de la rencontre, les deux « jeunots » (22 ans pour Sakho, 23 pour Yanga-Mbiwa) ont confirmé les bonnes impressions qu’ils ont laissées après leur première association lors du match amical face à l’Uruguay (0-0). Une performance qu’il faudra certes confirmer contre des adversaires plus costauds et surtout meilleurs offensivement, mais comment ne pas se poser cette question : peuvent-ils déloger Laurent Koscielny et Adil Rami de leur fauteuil de titulaire ?
Profitant des blessures du Gunner et du Valencian en ce début de saison, le Parisien et le Montpelliérain possèdent certes un avantage au niveau du rythme, mais alors que se profile à l’horizon la réception de la Biélorussie, Deschamps n’exclut pas de reconduire son duo. « Il faut que je fasse le point. Ils ont eu un pic d’adrénaline. Le comportement de cette paire a été rassurant. » Si les bonnes prestations de Koscileny durant l’Euro laissent penser que l’ancien Lorientais semble être le seul à pouvoir conserver sa place, le constat est tout de même frappant.
Écarté de l’Euro à la dernière minute et resté au MHSC malgré l’intérêt de grands d’Europe tels qu’Arsenal et le Milan AC, Mapou Yanga-Mbiwa impressionne par sa maturité en seulement deux sélections. Souvent convoqué par Blanc, mais oublié des Bleus et devenu remplaçant au PSG il y a seulement quatre mois, Mamadou Sakho réalise quant à lui un retour fracassant. Mais pas de quoi s’enflammer pour autant. « Avec Mamadou (Sakho), ça a bien fonctionné même s’il y a encore deux, trois petits points à corriger comme la couverture alternée par exemple, mais on se connaissait avant. Pourquoi est-ce que le sélectionneur nous remplacerait par Koscielny et Rami ? Parce qu’ils sont plus expérimentés. Mais quand il fait appel à nous, on essaie de répondre présent », a confié Yanga-Mbiwa à L’Équipe. C’est chose faite. Koscielny et Rami sont prévenus.
Matthieu Margueritte
Impériaux dans les duels, bon dans leur jeu aérien, calmes malgré la tempête finlandaise dans les derniers instants de la rencontre, les deux « jeunots » (22 ans pour Sakho, 23 pour Yanga-Mbiwa) ont confirmé les bonnes impressions qu’ils ont laissées après leur première association lors du match amical face à l’Uruguay (0-0). Une performance qu’il faudra certes confirmer contre des adversaires plus costauds et surtout meilleurs offensivement, mais comment ne pas se poser cette question : peuvent-ils déloger Laurent Koscielny et Adil Rami de leur fauteuil de titulaire ?
Profitant des blessures du Gunner et du Valencian en ce début de saison, le Parisien et le Montpelliérain possèdent certes un avantage au niveau du rythme, mais alors que se profile à l’horizon la réception de la Biélorussie, Deschamps n’exclut pas de reconduire son duo. « Il faut que je fasse le point. Ils ont eu un pic d’adrénaline. Le comportement de cette paire a été rassurant. » Si les bonnes prestations de Koscileny durant l’Euro laissent penser que l’ancien Lorientais semble être le seul à pouvoir conserver sa place, le constat est tout de même frappant.
Écarté de l’Euro à la dernière minute et resté au MHSC malgré l’intérêt de grands d’Europe tels qu’Arsenal et le Milan AC, Mapou Yanga-Mbiwa impressionne par sa maturité en seulement deux sélections. Souvent convoqué par Blanc, mais oublié des Bleus et devenu remplaçant au PSG il y a seulement quatre mois, Mamadou Sakho réalise quant à lui un retour fracassant. Mais pas de quoi s’enflammer pour autant. « Avec Mamadou (Sakho), ça a bien fonctionné même s’il y a encore deux, trois petits points à corriger comme la couverture alternée par exemple, mais on se connaissait avant. Pourquoi est-ce que le sélectionneur nous remplacerait par Koscielny et Rami ? Parce qu’ils sont plus expérimentés. Mais quand il fait appel à nous, on essaie de répondre présent », a confié Yanga-Mbiwa à L’Équipe. C’est chose faite. Koscielny et Rami sont prévenus.
Matthieu Margueritte