Critiqué durant la préparation, Philippe Mexès a rassuré lors du match inaugural face à l’Angleterre (1-1). Mais pour le défenseur central, l’important est ailleurs. Il vit sa première phase finale d’une grande compétition avec l’équipe de France à 30 ans. Dans les colonnes de L’Équipe, il est revenu sur son histoire parfois contrariée avec les Bleus. « Je prends conscience, aujourd’hui, à trente ans, de tout ce qu’il y a de formidable à vivre ce métier, et je pense à tous ces bons moments qu’il me reste. Ce serait dommage de me prendre la tête ou de trop réfléchir... (...) J’ai raté quelque chose, mais je ne peux que m’en prendre à moi-même », a-t-il glissé avant d’expliquer son passé en sélection sous Raymond Domenech.
« Ensuite, sous Domenech, il y a un groupe qui se crée, toi, tu ne te sens pas concerné... Voilà, Domenech a fait ses choix, il avait ses raisons, point. Et puis il m’a quand même donné ma chance, je ne l’ai pas saisie. Tant pis pour moi », a-t-il confié avant de préciser. « À un moment, je n’étais pas bien. Quand je venais en équipe de France, j’étais pressé de rentrer à la maison, voir mon fils, ma famille. J’étais malheureux. Je ne réalisais pas. Pour moi, il y avait une équipe et je n’avais rien à faire là. Au début de l’ère Domenech... Je ne me sentais pas intégré. Mais bon, vu que j’étais convoqué, j’y allais. (...) Je me sentais inutile, alors bon... (...) Venir pour être tout le temps en tribune, tu as quand même du mal... J’aurais préféré ne pas y être, oui », a-t-il avoué.
Il dit d’ailleurs volontiers qu’il n’a pas forcément fait les efforts à cette époque pour s’intégrer à ce groupe et notamment dans la communication. « Oui, j’ai été un peu laxiste. (...) Après, par moments, dans la communication, tu es moins présent, tu devrais expliquer les choses au lieu de laisser les autres parler à ta place. Il faut aussi savoir en jouer de la communication », a-t-il expliqué. Aujourd’hui, cette page est tournée. Il savoure son renouveau depuis l’arrivée de Laurent Blanc aux manettes. « Quand j’ai senti la confiance d’un sélectionneur, quand il m’a donné l’opportunité de jouer plusieurs matches d’affilée », a-t-il lâché, poursuivant sur ses hautes ambitions. « Moi c’est tout con : j’ai juste envie que l’on se dise que notre défense c’était du solide, j’ai envie que l’équipe de France gagne, de donner une bonne image de nous au peuple français, et de donner raison au sélectionneur... », a-t-il conclu. Faire taire les critiques en somme...
Alexis Pereira
« Ensuite, sous Domenech, il y a un groupe qui se crée, toi, tu ne te sens pas concerné... Voilà, Domenech a fait ses choix, il avait ses raisons, point. Et puis il m’a quand même donné ma chance, je ne l’ai pas saisie. Tant pis pour moi », a-t-il confié avant de préciser. « À un moment, je n’étais pas bien. Quand je venais en équipe de France, j’étais pressé de rentrer à la maison, voir mon fils, ma famille. J’étais malheureux. Je ne réalisais pas. Pour moi, il y avait une équipe et je n’avais rien à faire là. Au début de l’ère Domenech... Je ne me sentais pas intégré. Mais bon, vu que j’étais convoqué, j’y allais. (...) Je me sentais inutile, alors bon... (...) Venir pour être tout le temps en tribune, tu as quand même du mal... J’aurais préféré ne pas y être, oui », a-t-il avoué.
Il dit d’ailleurs volontiers qu’il n’a pas forcément fait les efforts à cette époque pour s’intégrer à ce groupe et notamment dans la communication. « Oui, j’ai été un peu laxiste. (...) Après, par moments, dans la communication, tu es moins présent, tu devrais expliquer les choses au lieu de laisser les autres parler à ta place. Il faut aussi savoir en jouer de la communication », a-t-il expliqué. Aujourd’hui, cette page est tournée. Il savoure son renouveau depuis l’arrivée de Laurent Blanc aux manettes. « Quand j’ai senti la confiance d’un sélectionneur, quand il m’a donné l’opportunité de jouer plusieurs matches d’affilée », a-t-il lâché, poursuivant sur ses hautes ambitions. « Moi c’est tout con : j’ai juste envie que l’on se dise que notre défense c’était du solide, j’ai envie que l’équipe de France gagne, de donner une bonne image de nous au peuple français, et de donner raison au sélectionneur... », a-t-il conclu. Faire taire les critiques en somme...
Alexis Pereira