Cependant, le pays enregistre une augmentation des investissements dans la filière avicole et le nombre de poussins de chair est passé de 5 millions en 2005, à 13 millions en 2008 explique le président des professionnels de la filière lors d’un congrès des organisations de la filière avicole des pays d’Afrique, à Dakar. Pourquoi cette inversion de tendance ? L’interdiction, en 2005, d’importer des produits avicoles, en raison de la grippe aviaire, a « boosté » la production locale. Près des trois quarts des importations avicoles venaient d’Europe, majoritairement des Pays-Bas et de Belgique. Mais d’autres problèmes plus structurels apparaissent, au Sénégal comme en Afrique : qualité sanitaire, conditions d’abattage, pas de transformation des produits, transport et distribution, soit tout ce qui constitue une véritable filière. Malgré tout, des jeunes se mettent à produire, écrit Le Soleil, quotidien sénégalais : terrasse de maison, petit local tous les « moyens du bord » sont utilisés à Dakar, pour permettre ainsi à des jeunes de « vivre et travailler au pays ». Un peu comme aux débuts de la production avicole en Bretagne...
paysan-breton.fr/ leral.net
paysan-breton.fr/ leral.net