La procession composée des responsables syndicaux des autres mouvements, ceux de la société civile ainsi des élèves pour soutenir leurs professeurs, est partie de la porte de l’ex Ecole normale supérieure avant de s’ébranler sur l’Avenue Bouguiba pour aboutir au rond point Jet d’Eau. « Kalidou calamité ! Kalidou dictateur ! Kalidou dégage. Kalidou est incompétent, il doit partir ! Kalidou ne peut pas gérer l’école Sénégalaise ! Kalidou est un scandale pour l’école sénégalaise… », lit-on entre autres slogans, sur les pancartes que les enseignants brandissent comme pour montrer à leur hostilité leur tutelle.
Et tout au long de la procession, ces enseignants ne cessaient de demander son départ de la tête dudit Ministère. Ces enseignants exigent de la lumière des faux ordres services (OS). « Nous exigeons l’arrêt des ponctions sur les salaires, les paiements des salaires à temps », réclame Mamadou Mbodj, secrétaire général du Cusems. « Ce sont les deux conditions non négociables pour le retour des enseignants dans les classes », ajoute-t-il.
Ces enseignants ont également dénoncé la dictature de Kalidou Diallo, méthode qui pousse les enseignants à être dans la rue. « On ne peut pas faire travailler quelqu’un sans le payer ou bien le payer avec 25 à 30 jours de retard et procéder à des ponctions sur son salaire parce qu’il a grogné. Cela s’appelle de la dictature qu’on ne saurait tolérer », soutiennent ces enseignants avant d’ajouter pour le dénoncer le fait que Kalidou Diallo a complètement « politisé » l’école sénégalaise.
Pour avoir la tête de Kalidou Diallo, ils promettent de lancer une pétition dans tous les établissements scolaires du Sénégal. Ils laissent entendre aussi que les débrayages, la rétention des notes et tous les moyens de lutte à leur disposition vont se poursuivre jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative. L’occasion pour les enseignants d’interpeler le président de la République et son Premier ministre à prendre leur responsabilité pour sauver l’école sénégalaise.
« Quand on se bagarre, on donne des coups, mais on doit en prendre aussi », selon Abdoulaye Diatta
Selon le Directeur de la Formation et de la Communication du Ministère de l’Education, Abdoulaye Diatta : « Quand on se bagarre, on donne des coups, mais on doit en prendre aussi. Il faut être fou pour l’ignorer. Les enseignants sont libres d’aller en grève, de faire la rétention des notes..., mais en retour la tutelle est également libre de procéder aux ponctions des salaires des grévistes. Vouloir lui dénier cette capacité c’est de l’inculture syndicale. D’ailleurs, ce la ne surprend pas de la part d’un syndicat qui n’a même pas encore de récépissé et qui nage dans l’illégalité totale ». M. Diatta fera des insinuations pour dire que le Cusems n’est pas mû par la défense des intérêts matériels et moraux des enseignants...
Ferloo
Et tout au long de la procession, ces enseignants ne cessaient de demander son départ de la tête dudit Ministère. Ces enseignants exigent de la lumière des faux ordres services (OS). « Nous exigeons l’arrêt des ponctions sur les salaires, les paiements des salaires à temps », réclame Mamadou Mbodj, secrétaire général du Cusems. « Ce sont les deux conditions non négociables pour le retour des enseignants dans les classes », ajoute-t-il.
Ces enseignants ont également dénoncé la dictature de Kalidou Diallo, méthode qui pousse les enseignants à être dans la rue. « On ne peut pas faire travailler quelqu’un sans le payer ou bien le payer avec 25 à 30 jours de retard et procéder à des ponctions sur son salaire parce qu’il a grogné. Cela s’appelle de la dictature qu’on ne saurait tolérer », soutiennent ces enseignants avant d’ajouter pour le dénoncer le fait que Kalidou Diallo a complètement « politisé » l’école sénégalaise.
Pour avoir la tête de Kalidou Diallo, ils promettent de lancer une pétition dans tous les établissements scolaires du Sénégal. Ils laissent entendre aussi que les débrayages, la rétention des notes et tous les moyens de lutte à leur disposition vont se poursuivre jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative. L’occasion pour les enseignants d’interpeler le président de la République et son Premier ministre à prendre leur responsabilité pour sauver l’école sénégalaise.
« Quand on se bagarre, on donne des coups, mais on doit en prendre aussi », selon Abdoulaye Diatta
Selon le Directeur de la Formation et de la Communication du Ministère de l’Education, Abdoulaye Diatta : « Quand on se bagarre, on donne des coups, mais on doit en prendre aussi. Il faut être fou pour l’ignorer. Les enseignants sont libres d’aller en grève, de faire la rétention des notes..., mais en retour la tutelle est également libre de procéder aux ponctions des salaires des grévistes. Vouloir lui dénier cette capacité c’est de l’inculture syndicale. D’ailleurs, ce la ne surprend pas de la part d’un syndicat qui n’a même pas encore de récépissé et qui nage dans l’illégalité totale ». M. Diatta fera des insinuations pour dire que le Cusems n’est pas mû par la défense des intérêts matériels et moraux des enseignants...
Ferloo