"L'État, dans ses efforts de scolarisation, dépense au moins 30 % de son budget pour couvrir les besoins d'éducation du peuple sénégalais. Depuis plusieurs années, l'enseignement privé est à ses côtés, pour soutenir l'État dans sa politique d'éducation. Aujourd'hui, il y a plus de 5 000 établissements privés autorisés au Sénégal. Ce n'est pas un chiffre négligeable par rapport aux établissements publics, même si l'offre ne couvre que 20 à 30 % des effectifs scolarisés", a précisé M. Cissé.
Le président de la Fédération pour l'éducation et la formation a également souligné l'importance du secteur privé dans le paysage éducatif sénégalais, notamment en termes d'accès, de qualité et de diversification de l'offre. "L'importance de l'enseignement privé n'est plus à démontrer aujourd'hui, en termes d'accès, de qualité, avec de bons résultats, mais aussi en termes de diversification de l'offre éducative. Le secteur privé est investi dans des domaines de formation non encore pris en charge par le secteur public, notamment l'innovation pédagogique, la formation professionnelle et l'enseignement supérieur", a-t-il ajouté.
Malgré cet apport indéniable, Mamadou Cissé a évoqué plusieurs défis auxquels le secteur est confronté. Il a mis l'accent sur l'impact des innovations pédagogiques, en particulier dans le domaine numérique. "Bien que le numérique soit de plus en plus démocratisé, son accès pour tous les enfants du Sénégal, reste un problème. De plus, la perception même de l'outil numérique chez les apprenants et son utilisation, posent des questions. À l'heure de l'intelligence artificielle, il est crucial que le numérique impacte positivement les résultats scolaires et les approches pédagogiques", a-t-il souligné.
M. Cissé a insisté sur l'importance d'une synergie entre le secteur public, le secteur privé et les ONG, pour répondre aux besoins éducatifs du pays. Il a rappelé que l'État sénégalais souhaite, par exemple, introduire l'enseignement de l'anglais dans les écoles publiques. "Dans le privé, cela fait plus de vingt ans que l'anglais est enseigné à l'élémentaire. Il serait bon que l'expérience du privé puisse servir au public, pour que cette introduction soit dynamique et efficace", a-t-il déclaré.
M. Gilles Yabi, Directeur exécutif du think tank WATHI, a également pris la parole, pour souligner le rôle des ONG dans la transformation des systèmes éducatifs en Afrique de l'Ouest, en mettant l'accent sur l'éducation comme priorité. "L'éducation est la clé pour répondre à tous les défis auxquels nos sociétés sont confrontées, qu'il s'agisse de sécurité ou d'économie. Cette discussion était axée sur les innovations portées par le secteur privé et les ONG, avec l'idée de transférer certaines de ces innovations dans le secteur public, où elles pourraient avoir un impact plus large", a-t-il expliqué.
M. Yabi a également évoqué la nécessité d'encourager l'interaction entre les secteurs public et privé, pour améliorer collectivement le système éducatif sénégalais. "L'objectif est d'encourager un partage de connaissances entre les grandes écoles privées, qui ont plus de flexibilité dans leurs programmes et approches pédagogiques et le secteur public", a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw
Le président de la Fédération pour l'éducation et la formation a également souligné l'importance du secteur privé dans le paysage éducatif sénégalais, notamment en termes d'accès, de qualité et de diversification de l'offre. "L'importance de l'enseignement privé n'est plus à démontrer aujourd'hui, en termes d'accès, de qualité, avec de bons résultats, mais aussi en termes de diversification de l'offre éducative. Le secteur privé est investi dans des domaines de formation non encore pris en charge par le secteur public, notamment l'innovation pédagogique, la formation professionnelle et l'enseignement supérieur", a-t-il ajouté.
Malgré cet apport indéniable, Mamadou Cissé a évoqué plusieurs défis auxquels le secteur est confronté. Il a mis l'accent sur l'impact des innovations pédagogiques, en particulier dans le domaine numérique. "Bien que le numérique soit de plus en plus démocratisé, son accès pour tous les enfants du Sénégal, reste un problème. De plus, la perception même de l'outil numérique chez les apprenants et son utilisation, posent des questions. À l'heure de l'intelligence artificielle, il est crucial que le numérique impacte positivement les résultats scolaires et les approches pédagogiques", a-t-il souligné.
M. Cissé a insisté sur l'importance d'une synergie entre le secteur public, le secteur privé et les ONG, pour répondre aux besoins éducatifs du pays. Il a rappelé que l'État sénégalais souhaite, par exemple, introduire l'enseignement de l'anglais dans les écoles publiques. "Dans le privé, cela fait plus de vingt ans que l'anglais est enseigné à l'élémentaire. Il serait bon que l'expérience du privé puisse servir au public, pour que cette introduction soit dynamique et efficace", a-t-il déclaré.
M. Gilles Yabi, Directeur exécutif du think tank WATHI, a également pris la parole, pour souligner le rôle des ONG dans la transformation des systèmes éducatifs en Afrique de l'Ouest, en mettant l'accent sur l'éducation comme priorité. "L'éducation est la clé pour répondre à tous les défis auxquels nos sociétés sont confrontées, qu'il s'agisse de sécurité ou d'économie. Cette discussion était axée sur les innovations portées par le secteur privé et les ONG, avec l'idée de transférer certaines de ces innovations dans le secteur public, où elles pourraient avoir un impact plus large", a-t-il expliqué.
M. Yabi a également évoqué la nécessité d'encourager l'interaction entre les secteurs public et privé, pour améliorer collectivement le système éducatif sénégalais. "L'objectif est d'encourager un partage de connaissances entre les grandes écoles privées, qui ont plus de flexibilité dans leurs programmes et approches pédagogiques et le secteur public", a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw