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Efficacité et efficience de l’action gouvernementale. Un réaménagement y suffit-il ? ( Mody Niang)

Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Novembre 2012 à 10:01 | | 9 commentaire(s)|

Le premier gouvernement réaménagé du président Macky Sall s’est réuni en conseil des Ministres le vendredi 2 novembre 2012. Il aura auparavant fait l’objet de beaucoup de commentaires, qui continuent d’ailleurs d’aller bon train. De ce réaménagement, on peut retenir quelques leçons :


Efficacité et efficience de l’action gouvernementale. Un réaménagement y suffit-il ? ( Mody Niang)
1 – Le Gouvernement est passé de 25 à 30 membres, contrairement aux engagements formels et plusieurs fois réitérés du candidat Macky Sall. Il s’est donc dédit, il a fait du wax waxeet. Des voix se sont levées curieusement pour justifier ce wax waxeet, qui n’en serait pas d’ailleurs un, à leurs yeux. Parmi ces défenseurs de l’injustifiable, figure un grand homme de communication qui a avancé que ce wax waxeet ne peut pas être comparé à celui du président Wade, parce qu’il ne met pas en cause les institutions. Peut-être, a-t-il oublié que le président de la République, qui qu’il soit, est la clé de voute de toutes nos institutions, en particulier de la première qu’il incarne. Un autre, chef d’un minuscule parti connu jadis pour son discours dévastateur qui balayait tout sur son passage, fait une différence entre le wax waxeet positif et le wax waxeet négatif. Il est vrai que, entre temps, il est devenu Pca.
Finalement donc, on banalise le wax waxeet, le reniement de la parole donnée et de l’engagement pris. Tout le monde peut se permettre désormais, chez nous, de prendre formellement et publiquement un engagement et de s’en dégager sans frais quelques jours ou quelques mois après.
Nous nous rappelons encore ces mots terribles du président Wade : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Le wadisme est donc encore incrusté dans nos mentalités, sept mois après l’avènement de la seconde alternance démocratique, de laquelle nous attendions pourtant une rupture profonde.
2 – L’argument-prétexte pour augmenter la taille du Gouvernement, c’était de permettre à tous nos compatriotes de s’y reconnaître. Tâche titanesque qui nous fait penser au fameux dosage. Le président de la République est libre de ses choix. Il peut tenir certainement compte des différents équilibres, mais ne devrait pas en faire une fixation. La République est une, la Nation est une. Le ministre, qui qu’il soit, est le ministre de la République, de la République tout court. Peu nous importe ses différentes appartenances ! Le principal pour nous est qu’il ait le profil professionnel et moral requis pour exercer cette importante fonction, et s’en acquitte honorablement. Dans les grandes démocraties, certaines préoccupations n’habitent pas les chefs d’État ou de gouvernement.
On pourrait même craindre que le choix du président de la République de rééquilibrer le Gouvernement produise des résultats à mille lieues de ceux qui étaient attendus. N’a-t-il pas finalement ouvert la boîte de pandore en se hasardant à ce fameux souci de dosage ? D’ores et déjà, dans plusieurs localités, des voix se font entendre pour réclamer leur place dans le Gouvernement. D’autres encore ne se reconnaissent point dans les ministres nommés pour les représenter dans le Gouvernement. Pour ne donner qu’un exemple, la dame qui est nommée Ministre chargée des Sénégalais de l’Extérieur fait l’objet de beaucoup de commentaires qui sont loin de lui être favorables. Elle serait très peu connue dans la ville qu’elle est sensé représenter. Elle n’aurait surtout pas le profil qu’on lui a taillé et nous serions heureux qu’elle rende public le doctorat de troisième cycle dont elle a déclaré être titulaire. De même, l’un des nouveaux promus (à l’agriculture) qu’on nous a présenté comme un éminent professeur d’université ne le serait pas encore. Il est assistant à la Facultés des Sciences économiques et de gestion de l’Ucad. Nous connaissions déjà ce vilain penchant, du temps des Wade, à gonfler des CV presque vides, et nous espérions qu’ils l’avaient emporté dans leurs lourds bagages. Apparemment, nous ne nous en sommes pas encore débarrassés. Les nuages du wadisme sont loin, très loin de s’être dissipés. Ils assombrissent encore gravement notre atmosphère.
3 – Il ne suffit pas, non plus, d’augmenter la taille d’un gouvernement pour en rendre l’action plus efficace et plus efficiente. Une grande puissance comme les États-Unis d’Amérique ne compterait pas plus de quinze ministres dans son gouvernement. Une autre, le Japon, en compte 18. Tandis que le gouvernement d’un Joseph Kabila serait lourd d’au moins 40 ministres. Pour autant, qui ose seulement avoir le toupet de comparer l’efficacité et l’efficience du gouvernement congolais (Kinshasa) à celles des deux précédents ?
Ce qui importe davantage donc dans les objectifs assignés à un gouvernement, c’est moins le nombre que la qualité des hommes et des femmes nommés pour l’animer. Ces derniers doivent avoir le profil de l’emploi. En particulier, ils ne doivent pas venir de nulle part comme ceux auxquels les Wade nous avaient habitués. D’un ministre de la République digne de ce nom, on s’attend à ce qu’il réunisse au moins les qualités suivantes : une compétence et une expérience – de préférence des affaires publiques – avérées, une bonne moralité ne faisant l’objet d’aucun doute, une large ouverture d’esprit, un esprit d’entreprise, une capacité d’adaptation.
Ces qualités, même indispensables, ne suffiront d’ailleurs pas. Le ministre doit avoir une vision claire de la politique qu’il est chargé d’appliquer, de la mission dont il est investi. C’est l’animateur d’une équipe à la mise en place de laquelle il doit prêter une attention particulière. Les hommes et les femmes qui constituent son cabinet et ses autres collaborateurs du ministère doivent être choisis parmi les meilleurs et appartenir, autant que possible, à la Fonction publique. Il doit surtout éviter, dans la nomination de ses collaborateurs, de n’avoir d’yeux que pour ses parents, ses amis, ses camarades de Parti, pendant que son ministère ou d’autres structures de l’Administration regorgent de ressources humaines de qualité.
Du temps des Libéraux, des anciens Libéraux, les ministères étaient des fourre-tout et nombre de nos compatriotes en profitaient pour se faire recruter dans la Fonction publique, à laquelle ils ne pouvaient apporter aucune valeur ajoutée.
C’est d’ailleurs le lieu de rappeler ici une vieille tradition qui remonte à la gouvernance du président Senghor, puis à celle de son successeur. Après la formation de chaque nouveau gouvernement ou un profond remaniement ministériel, le président de la République et le Premier ministre (à partir de février 1970) adressaient des instructions générales aux ministres. Celles-ci étaient relatives, pour ne donner que quelques exemples, à la composition des cabinets ministériels, à l’organisation du travail gouvernemental, à la préparation et à la présentation des décrets, à la déconcentration des pouvoirs au sein des départements ministériels, etc. Rien n’était négligé. Ainsi, toutes les catégories de conseils (de cabinet, interministériels permanents ou occasionnels) et de réunions interministérielles dont l’importante réunion de coordination que présidait tous les samedis le Secrétaire général de la présidence de la République, faisaient l’objet de textes précis. Il est vrai que cet important travail était facilité, à l’époque, par le Secrétaire général de la présidence de la République, celui du Gouvernement, le Directeur de Cabinet du président de la République, celui du Premier ministre qui avaient tous le profil de l’emploi. Tout ce monde bénéficiait de l’appui éclairé du Bureau Organisation et Méthode.
Il ne serait pas superflu de s’appesantir sur l’Instruction n ° 16 P.R. du 1er mars 1968, relative aux cabinets ministériels. Elle distinguait les conseillers techniques du cabinet du ministre et les conseillers techniques du ministère, et précisait les conditions de choix des membres des cabinets. Ces derniers devaient jouir de leurs droits civiques et politiques, être d’une honorabilité incontestable et posséder les compétences et la formation requises pour collaborer au plus haut niveau à la fonction ministérielle. Dans cette perspective, les directeurs et conseillers techniques devaient être titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur (ou d’un diplôme d’ingénieur), ou appartenir à la hiérarchie A de la Fonction publique. Et le Président Senghor de préciser alors qu’il n’accepterait aucune dérogation à cette règle, dont l’application était soumise au contrôle strict du Secrétariat général de la Présidence de la République.
L’instruction définissait également les conditions matérielles des membres de cabinets et précisait nettement que ceux d’entre eux qui n’appartenaient pas à la Fonction publique percevaient, conformément à la loi en vigueur, une rémunération correspondant à leur qualification professionnelle, selon les règles appliquées au recrutement d’agents contractuels ou décisionnaires. Leur décision ou contrat d’engagement à titre précaire et révocable, comportait obligatoirement la clause suivante :
« Le présent contrat – ou la présente décision d’engagement – prendra automatiquement fin au plus tard en même temps que cesseront les fonctions du Ministre auquel M. X… apporte sa collaboration ».
Le président Senghor voulait éviter ainsi l’utilisation des cabinets ministériels comme voie clandestine d’accès à l’Administration. L’instruction précisait ainsi que « lorsque cessent les fonctions d’un Ministre, ceux de ses collaborateurs personnels qu’il avait cru devoir recruter hors de l’administration, cessent de plein droit d’appartenir à celle-ci à quelque titre que ce soit ».
On n’intégrait donc pas facilement notre Fonction publique, qui était l’une des meilleures d’Afrique. Elle n’était surtout pas infestée d’individus venus de nulle part, comme c’est le cas aujourd’hui. Il était également hors de question d’accorder de grosses indemnités ou d’augmenter notablement des salaires au détour d’une simple audience.
On peut vérifier toutes ces informations en consultant les différents manuels (« Textes relatifs à l’organisation politique et administrative du Sénégal ») qui recueillaient les textes fondamentaux, et que la présidence de la République faisait publier périodiquement par l’Imprimerie nationale.
4 – Il y a aussi que – et il faut le souligner avec force –, les ministres, même compétents, ne sont pas forcément nommés pour toute la durée du mandat présidentiel. Ils peuvent être à tout moment, pour une raison ou pour une autre, mis fin à leur fonction. Quelques départs du Gouvernement n’ont pas du tout été appréciés dans certains cercles. Le président de la République n’a pas de « kollare », fulmine-t-on ça et là. Il ne devrait, en aucun cas, se séparer de quelques-uns de ses vieux compagnons. La République ne connaît pas l’amitié, la parenté, le militantisme partisan, le « kollare » (la reconnaissance). Elle connaît, par contre, les citoyens et les citoyennes qu’elle doit traiter au même pied d’égalité. Elle a le devoir de les sanctionner positivement ou négativement en fonction de leurs comportements.
5 – Des ministres ont été limogés et immédiatement promus à d’autres fonctions. Pour ne donner qu’un exemple, si Monsieur Abdou Lo a été remercié pour – peut-être – insuffisance de résultats, il ne devrait pas être bombardé Directeur général de l’Artp, dont le management exige au moins les mêmes compétences que celui du Ministère d’où il a été relevé. On relève la même incohérence avec la nomination de Mbaye Ndiaye en qualité de Ministre d’État.
Il serait encore possible de tirer au moins trois ou quatre autres leçons du réaménagement gouvernemental du 29 octobre 2012, si ce texte n’était pas déjà long. Les différents arguments avancés pour le justifier ne sont pas forcément convaincants. L’efficacité et l’efficience de l’action gouvernementale ne dépendent pas de la taille du gouvernement ni, par ailleurs d’un quelconque rééquilibrage. Dans ce réaménagement, les amis et camarades du président de la République se sont taillé la part du lion. On y perçoit aussi le souci de faire plaisir à certaines capitales de confréries. La préoccupation affichée d’efficacité et d’efficience cache mal le souci politicien et électoraliste qui nous éloigne de plus en plus de l’engagement ferme du candidat Macky Sall à mettre en œuvre « une politique sobre, vertueuse, efficace et de rupture », et à « réduire de façon drastique le nombre des directions et agences nationales. » De même, son slogan « La Patrie avant le Parti » se fracasse, chaque jeudi, sur le roc de granit de ses différentes nominations.
Il n’y a plus aucun doute que, si on plaçait sur les deux plateaux d’une balance d’un côté la Patrie et de l’autre le parti, celle-ci pencherait irrémédiablement du côté du parti. Je peux bien en attester, pour avoir ouvert un dossier à toutes les nominations prises en conseils des ministres, du premier au dernier réuni le 2 novembre 2012. Nombre d’agences et de directions nationales héritées des Wade ou créées par les nouveaux gouvernants, ne sont maintenues que pour récompenser des militants ou trouver des sinécures faciles à des parents ou à des amis. Ce choix manifestement politicien et électoraliste est l’une des raisons majeures qui expliquent la débâcle du vieux président Wade, le 25 mars 2012. Le président Macky Sall a intérêt à ne jamais oublier qu’il est le président de tous les Sénégalais, des 65 % qui l’ont élu comme de tous les autres, et que la voie royale, pour être réélu en 2017, c’es le respect rigoureux de ses engagements. Le wax waxeet est immoral et ne conduit à rien de bon.
Dakar, le 5 novembre 2012
Mody Niang, e-mail : modyniang@arc.sn

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1.Posté par Jambur le 07/11/2012 10:44 | Alerter
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Mr Niang, vous etes vraiment le gardien temple. Merci pour vos pertinentes contributions. Le Senegal a encore besoin de courageux comme vous. Que Macky le sache, les Senegalais n'accepterons plus les folies et incoherences du Wadisme. S'il veut faire un mandat, il n'a qu'a continuer ces nominations farfelues.
Jambur New York.

2.Posté par Hamidou le 07/11/2012 11:14 (depuis mobile) | Alerter
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Il fo croire cette gouvernement

3.Posté par Bounkhatab le 07/11/2012 11:26 | Alerter
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MERCI ENCORE MR NIANG.JE PERSISTE A DIRE QUE AVEC MOINS DE 25 MINISTRES, UN PRESIDENT ET UN PREMIER MINISTRE SENSES ET POSES PEUVENT ACCOMPLIR DE GRANDES CHOSES. MACKY N'EST PAS BETE, IL SAIT CE QU'IL FAIT , IL NE SUBIT AUCUNE PRESSION.IL PREND SIMPLEMENT LES ELECTEURS POUR DES AMNESIQUES.SENGHOR ET ABDOU DIOUF SE SONT APPLIQUE A NOUS LAISSER UN ETAT AVEC DES DOCUMENTS POUR BIEN ADMINISTRER LES SERVICES.QUAND WADE EST VENU AUX AFFAIRES AVEC LES LIBERAUX, IL A TOUT FOUTU EN L'AIR. NON SEULEMENT MACKY A FAIT UN WAX WAXEET HONTEUX ET INEXPLICABLE, IL EST EN TRAIN DE FAIRE DES NOMINATIONS INCOMPREHENSIBLES TEINTESE DE NEPOTISME. IL A ENCORE 4 ANS ET QUELQUES MOIS POUR RECTIFIER, SINON, IL N'A QU'A FAIRE 7 ANS CAR NOUS ALLONS LE DEGAGER. PAROLE D'ELECTEUR LIBRE.

4.Posté par Senegal rek le 07/11/2012 11:31 | Alerter
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Vous avez parfaitement raison Mody Ce Macky va fait du WADE sans WADE c'est tout mais les Sénégalais le regardent et il verra

5.Posté par Ahmadou Diop le 07/11/2012 12:32 | Alerter
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Non Monsieur le Président de la République, gouverner, ce n’est pas synonyme d’un chèque en blanc !


Un parti, une famille, une dynastie, des courtisans. Tout n’est pas permis ! Halte ! Stop ! Ça suffit !
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. « Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage. En Afrique, le président de la république et sa famille, ses cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux de diplômes douteux, brandis ça et là pour tromper les consciences, méprisées. La bonne gouvernance n’est qu’un vain mot. La réalité est tout autre. L’excès des nominations de «wade junior » nous donne la chair de poule. Un dilettantisme d’état ahurissant. Gouverner, c’est prévoir et traduire en action les promesses. La patrie avant le parti : une supercherie. L’habileté du discours révulse par son caractère à la renverse fondamentalement dictatorial.

C’est un euphémisme de dire qu’on est dans une entreprise unipersonnelle familiale dans laquelle il est nécessaire de porter des noms particuliers pour avoir des largesses au plus haut sommet de l’état. L’homme se dédit le soir même ce qu’il dit le matin même.
En septembre dernier, nous avions publié une contribution : « cet homme là, qui nous dirige maintenant est « le prêt-à-porter du wadisme en miniature ! »

Macky 2017, non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! Il faut le virer à tout prix en 2017, il est incorrigible par sa nature et porte la même marque certifiée conforme à l’original, d’autant plus qu’il est le clone de son maître par les preuves tangibles. Il ne changera nullement, car l’élève aux commandes, n’est pas décidé à changer sa voie. C’est ce que nous croyons dur comme fer, compte tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a déjà bien servie. Le miracle n’aura pas lieu. Il est fidèle à lui-même et à celui qu’il a précédé. Assez de tartufferie et des histoires carambouilleuses à dormir debout ! Veni vidi vici ! L’esbroufe en spectacle ne doit plus servir de levier d’un pouvoir qui n’est jamais ce qu’il prétend être. Rien que du vent, car les annonces ne suivent pas jamais les actions sur le terrain. Non seulement, il s’est octroyé librement pour ses propres caprices, sur fond de pulsions névrotiques, un hélicoptère flambant neuf pour ses escapades, pire, il se garde bien de piper mot sur les fonds politiques, cette usine à corruptions destinée à arroser sa clientèle politico-conservatrice, mais « le prêt-à-porter du wadisme en miniature », égrène ce qu’il sait faire, c'est-à-dire, les nominations inopportunes et inutiles avec des compétences aux allures obscures.



Eh bien, le népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un parti, famille, une dynastie, des courtisans ?
La compétence de la distribution des postes se résume exclusivement à l’aune de l’ethnisme déclaré publiquement, non-éclairé, par devers, sans discontinuer et sur commande recommandée d’en haut, comme seul fonds de commerce, royalement autorisé. C’est le seul critère pour mesurer le baromètre des expériences et les compétences farfelues taillées sur mesure.
« Le parti avant la patrie ». L’homme du moment change son fusil d’épaule et contre toute attente, il reste le chef ubiquitaire de son propre parti dont il est l’unique actionnaire. Le parti du président fait main basse sur tout ce qui est rentable, en se tranchant la meilleure part du lion. Le parti du président occupe tous les postes clés de l’administration, des dg de ramassis dans toutes les entreprises, des parents et proches collaborateurs, tout est passé au peigne fin, rien n’est laissé, même les griots ne sont pas oubliés.
Que cela ne tienne, le général Al Pulaar, en retraite, contre toute attente, prend son envol dans la république des copains. Alors que des généraux en pleine activité, laissés aux vestiaires, Macky fait son choix. C’est une démocratie apparentée à la tyrannie. La longue liste des nominations orientées remarquablement aux odeurs claniques continue sa litanie infinie, comme pour dire, charité bien ordonnée commence par soi-même.


Le 25 mars 2012, au soir, nous avons unanimement, démocratiquement élu Monsieur Macky Sall, le quatrième président de la république du Sénégal. Gouverner n’est pas synonyme d’un chèque en blanc.


Celui que nous avons désigné comme le premier magistrat suprême de la république, refuse systématiquement de démissionner à la tête de l’apr, non participation aux assises nationales qu’il a boycottées et qu’il a signées avec réserve pour les besoins du service. Ce n’est pas à lui de mener la danse pour inverser le cours de l’histoire. Soit, on signe soit, soit, on s’abstient, mais pas les deux à la fois. Etrange !


Non, on ne peut pas et signer à la fois et émettre des réserves. On ne peut pas vouloir quelque chose et son contraire. La victoire de Macky Sall a été rendue possible par l’opposition républicaine réunie dans son ensemble contre Abdoulaye wade, le candidat de la voie obscure, ne doit pas servir de caisse de résonnance ni de chambre d’enregistrement au nouveau locataire du palais présidentiel. Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge, tant s’en faut.


Vigilance ! A nos yeux, lors des scrutins présidentiels du deuxième tour, le vote contre wade ne signifiait nullement un vote d’adhésion, automatique pour Macky. Entre la peste et le choléra, avions-nous nécessairement le choix ?


Le contrat était limité au lendemain du départ de wade vaincu par les urnes parlantes. Plutôt de nous laisser emberlificoter dans une entité Bennoo bok yakaar, cette alliance contre nature de circonstance, pour servir les intérêts exclusifs d’un parti minoritaire, au contraire ; l’opposition devrait normalement se remobiliser davantage dans un bloc monolithique, pour battre seule campagne lors des législatives de juillet dernier, ceci dans un mouvement unitaire sans merci pour installer un contre- pouvoir salutaire républicain. A ce prisme là, la dynamique politique éviterait sans nul doute les déconvenues et la tyrannie asphyxiante que nous connaissons aujourd’hui. L’opposition a raté le train. C’est le lieu de le dire. A un moment donné de son histoire, l’intuition en politique commande à mesurer sa capacité par les rapports de force face au camp adverse et non se laisser siphonner jusqu’à perdre son âme par un parti pithiatique, nombriliste jusqu’à la lie.


Un pays, une famille, des scandales infinis. Il existe des faits délictueux dont on ne saurait passer sous silence. Le spectacle est si effrayant qu’on se demande même si on ne nous prend pas pour des gueux. Tous les politiques de A à Z sont tous coupables, en prêtant flanc de ce qu’il est convenu d’appeler un pouvoir personnel, patent, agissant en toute impunité. Une machine à rancunes et des rapines politiques. C’est une trahison que de vouloir monopoliser tout contre vents et marées. Une servitude inacceptable moralement. Ils ont failli à leur mission régalienne et tombent sous l’escarcelle de la coupole d’une véritable machine à broyer. La rupture, ce n’est pas maintenant !

Plutôt d’agir sur le brulot de l’heure, à savoir la confiscation totale de tous les leviers de l’appareil d’état par une seule famille politique, aux apparences boulimiques, pithiatiques, sans que personne n’ose lever le petit doigt pour dire, non halte, stop ! En réalité, nos hommes politiques ont vendu leur âme et cautionnent un accaparement du pouvoir par une seule caste d’incompétents bavards, stériles et incultes que leur procure leur statut qu’on a bien voulu leur donner. L’opposition a abdiqué par son inertie repoussante.
Nous voulons parler de la famille biologique, politique, clanique du président de la république qui occupe tous les postes clés de toute l’administration, conseillers spéciaux, dg, directeurs de cabinet, bidon, alors que pour la plupart d’entre eux, leurs cv souvent bidouillés ne correspondent nullement aux compétences supposées.
Ces gens là n’occuperaient jamais leurs postes lesquels sont en totale contradiction avec leurs postures complaisantes. Incivisme politique de la galaxie des conseillers du président de la république. C’est du favoritisme sur fond de népotisme. Les postes octroyés, taillés sur mesure ne riment pas avec les exigences des compétences et des expériences. C’est une illusion que de croire à cette rhétorique, pitoyable, « la patrie avant le parti », pendant ce temps, on passe par derrière pour faire le contraire de ce l’on dit tout haut, en plaçant sa propre famille, ses collaborateurs immédiats, ses amis et parents d’alliances. La création de la société Petro-Tim Sénégal S.A par le frère du président résulte incontestablement d’une dérive névrotique, népotique grotesque que rien ne saurait justifier.

Le comble du vandalisme, c’est que la création de cette société passe comme une lettre à la poste. Toute la classe politique, sans exception, fait profil bas, alors que tout le monde sait parfaitement que sans le concours du plus haut sommet de l’état, ce garçon, simple journaliste de formation, n’aurait jamais une telle faveur. Une insulte que nous dénonçons solennellement, publiquement avec la dernière énergie. L’échiquier politique dans son ensemble se déculotte pour des raisons bassement matérielles. Vous êtes coupables et ridicules ! C’est tout simplement indigne et révoltant. Macky sall ne respecte pas ses engagements pour le mandat pour lequel il a été élu. Il piétine et foule du pied la république qu’il agenouille pour des raisons crypto personnels. Il n’est là que pour jouir du pouvoir, en affichant un visage erroné. Ce n’est pas un homme qui inspire la confiance, ni de rupture, au contraire, il a grugé les sénégalais par les preuves. Il n’est pas à la hauteur.


Le propre frère du président, Aliou Sall, journaliste de formation, réussit une prouesse, en créant en un quart de tour la société Petro-Tim Sénégal S.A, quelques mois après l'accession de son frère, Macky sall, président de la république du Sénégal. C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des faits peu orthodoxes. Macky sall met à exécution ce qu’il disait à propos de la nomination de Aminata Niane : « je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage. Entre l’élève et son maître spirituel, c’est « l’entente cordiale par le secret des dieux », qui sévit de plus bel. Point n’est besoin d’ergoter sur les supposées divergences des leurres. Il y en a point. Ils partagent bien la même valeur ultra libérale à outrance. Ce qui les unit est supérieur que ce qui les désunit.


« Le scandale Aliou Sall » ne suscite aucune indignation, une curiosité décapante, qui devrait être nécessairement une affaire d’état, en attente de celles qui suivent, les unes aussi déroutantes après les autres, que vous allez lire. Dans une république normale, il y aurait matière à faire sauter un gouvernement. Il n’y a rien qui puisse expliquer ces dérives spectaculaires. Il n’y aurait à parier que si Aliou Sall n’était pas le frère du président, il ne serait nullement dans cette posture. Il a bel et bien bénéficié des largesses de son frère président. C’est un soutien, direct. C’est évident. C’était exactement le cas de karim wade qui cumulait quatre portefeuilles. On reproduit exactement les mêmes schémas. C’est un scandale d’une gravité exceptionnelle pour seulement 8 mois de magistrature d’un règne qui commence mal. Qu’en sera-t-il alors si les sénégalais renouvellent naïvement son mandat ?


Ce serait un sacrilège incommensurable à ne pas commettre. Dans l’hypothèse impensable que nous excluons d’avance, il n’y aurait aucune excuse. Cette question n’est pas négociable. Sous aucun prétexte, en ce moment, on ne pourra pas dire, on ne savait pas. Ce sera même une faute collective imprescriptible. Ce que nous voyons là n’est qu’un avant goût, le pire est devant nous, si nous commettrons l’irréparable. Il n’y a pire de que celui qui voit le soleil mais ne l’admet pas. Il n’y a rien qui tienne dans les discours décousus de la pensée mécanique. Ce n’est rien d’autre qu’une escroquerie politique.


Nos contributions postées trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à boulets rouges sur « wade junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est la seule règle de la démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui s’autoproclame la locomotive de la république tropicaliste. Le frère du ministre du Budget, monsieur Amadou Diallo a été nommé consul du Sénégal à Paris en remplacement de Léopold Faye.
Oui, Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel. C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques qui continue à l’infini. Le premier magistrat de la république est le premier corrupteur actif.

On en veut pour preuves tangibles les fonds politiques juridiquement licites, très largement distribués à la pelle et sans retenue à la clientèle politico-conservatrice.


Macky Sall se tape un hélicoptère de commandement à plus de 7 milliards. Les hélicoptères ne manquent pas. C’est bien l’escobarderie du wadisme électrisé sur fond de culte de personnalité. Pourquoi pas demain « un cadeau jet privé » au nom « du vice-président », Harouna Dia, l’argentier halpulaar et proche collaborateur, totalement inconnu hier ? Rien n’est exclu dans la famille dynastique des « Sall- Sy- Faye » et Cie. Tout est permis dans la magistrature des odeurs carambouilleuses. Point de ligne Maginot !


Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Le président qui parle d’une gouvernance de rupture, sobre, vertueuse et transparente, s’achète non seulement un bijou flambant neuf pour ses pulsions exotiques, mais semble ignorer l’ampleur des folies dépensières, en logeant dans des hôtels de luxe très coûteux ? Bref, la réalité contraste parfaitement avec les effets d’annonce pendant que les sinistrés des inondations, eux, restés au quai, notre président, lui, jouit pleinement du pouvoir, en faisant le tour de la planète payé par le contribuable astiqué, sans compter les charrettes des nominations nullement pressantes aux contours éminemment obscurs.


« Wade junior », aujourd’hui aux manettes, dispose des mêmes fonds politiques aussi extensibles que son prédécesseur.


« L’Etat ne compte pas mettre les religieux à la diète malgré la cure d’austérité. Dans le budget du ministère de l’intérieur, une ligne de crédit d’un montant de 100 millions de FCfa est prévue pour l’appui des cérémonies religieuses. Un montant de 10 millions FCfa est prévu aussi pour l’appui et à la rationalisation des partis politiques ». Visiblement, en langage clair, cela s’appelle purement et simplement la corruption active, à dessein de les rationnaliser ; dans le but inavoué de les rendre rationnels et dépendants, de sorte que demain, lorsque le besoin se fera pressentir, qu’ils soient rentables, corvéables et malléables, sans retenue, ni humilité, en renvoyant l’ascenseur dans la perspective du renouvellement d’un mandat hypothétique, si toutefois, le scrutin présidentiel aura lieu à date échue, en 2017.

Nous ne croyons nullement à cette version totalement erronée. Ceux qui croient à cette information obliquée font fausse route. Au contraire, les fonds politiques octroyés au président de la république monarchique, servent exclusivement à corrompre librement une certaine notoriété apparemment respectable. On continue à rouler dans la farine les sénégalais candides. Cette caisse noire dite des fonds politiques constitue remarquablement une véritable machine des rapines politiques à corruptions, diligentée par le premier magistrat de la république.

L’homme que l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui porte bien son nom. C’est un tic irréversible qui lui colle à la peau. En réalité, il ne doit sa posture que grâce à la production à flot de snippers convertis en directeurs de campagne, lesquels ont sciemment grugé les électeurs pour des raisons crypto personnelles. Autrement dit, les mêmes causes reproduisent toujours les mêmes effets. C’est la règle. La graine avariée ne peut produire que ce qu’elle est. Il n’y a pas de corrupteur sans corrompu. Que dire du « Plus de pub » : A « Jeune à fric », on cire les bottes de Macky Sall. Effectivement, « le créateur de Macky », Abdoulaye wade avait bien bénéficié des largesses de jeune Afrique pendant des années.
Une certaine presse de la sarabande même bien gloutonnée est confinée dans son rôle de mercenaire incorrigible depuis des lustres, la même après avoir mangé dans tous les râteliers, change maintenant son fusil d’épaule et mute tel un serpent. Harouna dia, vice-président : une diversion grotesque. Rien ne change maintenant. C’est bien la république des Al pulaars et des griots, convertis en courtisans-débauchage pénétration à l’infini. Qu’en est-il du mandat du président de l’assemblée nationale ? Réforme du mandat du président de l’assemblée nationale pour le rétablir de nouveau à 5 ans, à l’instar des grandes démocraties : motus et bouche cousue. Culte de personnalité : utilisation du journal à fric au service de l’escroquerie. Il n’y a rien qui tienne. Sobriété d’une bonne gouvernance, un discours creux et verbeux au nom d’une rupture des mots. Que dire des audits audibles à haut débit et à géométrie variable ?
Et karim wade, sindjéli, courant librement sur la planète entière, alors que de petits larcins sont trainés à la boue ? La montagne a-t-elle donc accouché d’une souris, alors que les effets d’annonce ne suivent nullement les actions sur le terrain ? « Souleymane Ndéné Ndiaye, est-il un intouchable ? »
Souleymane ndéné Ndiaye, accusé à tort ou à raison de collectionneur de voitures de luxe et d’une kyrielle de châteaux à la pelle, en l’espace de moins de 6 ans, très bavard, est-il donc un intouchable, au point de vouloir défier la justice apparemment libre et libérée de l’ancien régime ? Est-il sous la protection d’un philtre magique, imparable ? Les sénégalais ne comprendraient pas le silence sur la richesse rapide d’un homme, qui n’a jamais hérité d’aucune fortune connue, roule sur de rutilantes voitures. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est très loquace ces derniers jours, comme s’il cherche quelque chose. Provocation ou mauvaise humeur passagère ? Détient-il exclusivement des secrets hautement gardés ? Ce qui est sûr, c’est qu’il a été nommément cité dans la longue liste des nouveaux riches de l’alternance, en décembre 2011, puisqu’il fait partie de ceux qui possèdent des villas de luxe. Cette pièce à conviction-vidéos à l’appui- est toujours disponible dans notre site internet. Le Procureur suspend les Auditions De Syndjély, Souleymane Ndéné, Me Madické Niang, Ousmane Masseck Ndiaye…
Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Syndjély Wade, Madické Niang... ne seront pas audités. Cette décision fait suite aux instructions du procureur de la République, Ousmane Diagne. Allez savoir !
Macky reste bien le clone du wadisme débridé pour avoir emprunté le même chemin que son prédécesseur. En Afrique de la démocratie tyrannique, le pouvoir est une affaire de clans, car le meilleur président est toujours celui qui est aux commandes. Dés qu’il est aux manettes, il perd ses repères et personnalise son pouvoir pour sa propre gloire personnelle qu’il semble tirer d’un legs divin, en y tenant comme à la prunelle de ses yeux.
7 mois après une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment ethno centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne justifie, si ce n’est la même boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître, sans compter les reniements suffocants à répétitions sur fond de propagande répugnante, aussi pires que le régime défunt décrié, place maintenant à un gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini, au nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif électrisé, juge et partie. Une éternelle campagne de supercheries grotesques, ostensiblement insultantes !
Un comble ! Comme si cela ne suffisait pas encore, on assiste à une fuite en avant d’une politique certifiée conforme des années 2000. C’est bien les preuves matérielles des odeurs de mauvaise cuisine d’une présidence à défaut et par dépit, sans répit. Une sarabande de moutons tondus, décomplexés, convertibles, serviles et achetables à la pelle pour un sou, dont la compétence se résume exclusivement aux dithyrambiques surréalistes. Voilà donc le spectacle de mauvais goût auquel sont habitués les sénégalais pris comme des gueux. Comme d’habitude, ils sont grugés et tombent sous l’escarcelle des marchands d’illusions. Le vote libre n’est nullement rationnel, au contraire, il est sur commande recommandée de la mécanique de l’esbroufe. Plus c’est gros, plus ça rapporte. C’est la règle générale depuis 2000.
Pendant qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des circonstances exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots malléables, créables, crevables et corvéables convenablement confinés dans leur rôle de pantins à merci pour son renforcer son propre pouvoir et prolonger son mandat en 2017.
Qui peut parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans tomber dans le ridicule le plus loufoque ?

« Le parti avant la patrie ». C’est une rapine. Désormais, la chéchia rouge vissée sur la tête avec chemise assortie à la cravate et par-dessus la djellaba, place maintenant au spectacle burlesque des dithyrambes à la pelle et à couper le souffle, pour servir son excellence. Un refrain qui fait florès ! Circulez, il n’y a rien à voir !
Comme si cela ne suffisait pas encore, rien n’y fait, le slogan change constamment, « La patrie avant l’APR, l’AFP, le PS et les autres », pendant que le chef d’orchestre promet plus qu’il n’en fait, en réalité.

Glorifications tous azimuts, l’homme providentiel, le messie, le sauveur, l’homme le plus populaire, peut être de l’histoire du pays depuis son existence, « bonne gouvernance vertueuse et sobre » en marche, bref, il est parfait, rien que des qualités, qui fusent de toutes parts au point que les camériers et les bouffons à la solde du locataire du palais de l’avenue Roume perdent l’humilité par l’ivresse du pouvoir.
Il y a là un manque chronique de méthode de travail de la part d’une partie de l’apr. C’est une médiocrité affligeante. En matière de bonne gouvernance, point n’est besoin de trop parler, il faut agir sur le terrain. La parole doit être substantielle à l’action tangible, sinon c’est suspect. Or jusqu’à présent, le miracle ne se produit pas, sauf les superlatifs, les propos dithyrambiques à l’égard du bien aimé.
Ce n’est pas de l’argent comptant, puisque les faits aigus démontrent cruellement le contraire chaque jour que dieu fait. La bonne gouvernance, ce n’est pas maintenant ! Place maintenant à la république de la bamboula des griots et des rapines politiques. Un secret de polichinelle. Il chausse les mêmes bottes que son prédécesseur malgré les apparences. Le mal va en pis. Plus c’est gros, plus ça passe. Le rafistolage à la pelle des mesurettes à la renverse éblouit par son effet surréaliste. C’est bien l’anomalie de la démocratie tropicalisée. Macky Sall à "Jeune Afrique : « il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine». On ne peut pas être plus clair.
Il faut porter les noms Sall, Faye, Seck pour avoir des places disponibles.

Place à l’honneur de la dynastie des « Sall et des Faye » ! Il va sans dire que ceux qui garantissent le favoritisme, garantiront le reste !
Macky Sall n’a pas dérogé aux habitudes du wadisme débridé. Il ne fait pas de la dentelle. La bête reprend donc du poil. On semble changer, alors que rien ne change, en réalité, puisque le Président Macky nomme son entourage immédiat à des postes de hautes responsabilités. Il les met à l’abri de tout besoin.

Même le frère de l’argentier est même questeur à l’assemblée nationale. Retour sur investissement ?

Le propre frère du président, Aliou Sall, journaliste de formation, réussit une prouesse, en créant en un quart de tour la société Petro-Tim Sénégal S.A, quelques mois après l'accession de son frère, Macky sall, président de la république du Sénégal. C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des faits peu orthodoxes.

Son cousin Ibrahima SALL nommé chargé de missions à la présidence, Diagué SALL Pca, Samba SALL ministre conseiller, Son beau frère Daouda FAYE dit moulaye thieuguine est nommé ministre conseiller, Son beau frère Mansour FAYE dit marco polo Délégué à la solidarité, Adama FAYE est nommé chargé de mission à la présidence, Son beau père le vieux Abdourahmane SECK dit grand homer Pca petrosen, Son cousin Abdoulaye TIMBO Dg Fnpj, son sousin Harona TIMBO ministre conseiller, son oncle Djibo SALL pca, Ndeye Binta GASSAMA, la fille de son homonyme macky gassama, nommée ministre conseiller, les quartes chauffeurs du couple sall ont signé un contrat spécial avec l’Etat sénégalais avec rang de ministre, Sa belle tante Sira DIALLO ministre conseiller, Souleymane NDIAYE, le papa du mari de Fatou Bintou SECK, la petite soeur de Maréme FAYE, est nommé ministre conseiller. Abdourahmane Ndiaye, nommé Conseiller spécial, Boubacar Siguiri Sy, Conseiller spécial, Ablaye Badji nommé chef de cabinet du président. Farba NGOM, le griot de la dernière heure est élu député. C’est bien la galaxie des conseillers du président Macky.

Et Marième Faye, jadis décriée par les apéristes, il n’y a même pas un an, est lavée, blanchie maintenant au moment où son mari devient président de la république ? L’hypocrisie quand tu nous tiens donc !
Exemplaire, élégante par sa simplicité, pieuse musulmane, sénégalaise de pure souche, immortalisée par des caméras bienveillantes à son égard, alors qu’elle ne dispose d’aucun poste officiel dans la république, elle occupe l’ancien bureau de karim wade, sis au dixième étage de l’immeuble Tamaro, sous la couverture bidon de fondation « Servir le Sénégal », gérée par Daouada faye, responsable de la communication et des relations extérieures de la structure. D’où viennent donc ces mds de francs CFA ?
Quelle est donc la différence entre la fondation «Elisa¬beth Diouf, Solidarité partage» et «Education santé» de Mme Viviane Wade ?

Nous nous arrêtons là au risque d’être cardiaques !


Le combat continue !

Ahmadou Diop

6.Posté par D. le 07/11/2012 12:38 | Alerter
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Ces termes sont choisis pour faire un clin d'oeil aux gens de BrettonWood, et surtout leur rappeler notre allegeance!

7.Posté par Ahmadou Diop le 07/11/2012 12:47 | Alerter
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Nomination de Monsieur Mbaye Lô Tall, Consul Général du Sénégal à Bordeaux, l’APR avant la patrie.


Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 2 novembre 2012, sous la présidence de Son excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République.
Au terme de la réunion du Conseil, les mesures individuelles suivantes ont été adoptées :
Monsieur Mbaye Lô TALL, Agent décisionnaire, matricule de solde n°379 806/l, est nommé Consul général du Sénégal à Bordeaux, en remplacement de Monsieur Momar THIAM, viré depuis le 18 avril 2012.
Nous sommes scandalisés et choqués de cette nomination manifestement arbitraire, qui ne semble pas prendre la prise en compte de nos revendications légitimes sur la question. C’est pourquoi, nous dénonçons ouvertement cette nomination unilatérale, qui témoigne d’un véritable mépris affiché à l’égard des autres partis politiques au sein de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar et leurs représentants à Bordeaux. Pour nous, rien ne justifie la nomination de Monsieur Mbaye Lô Tall au poste de Consul Général du Sénégal à Bordeaux. A nos yeux, cette décision n’a pas sa raison d’être. En 2011, Monsieur Mbaye Lô TALL faisait valoir sa retraite, ne dispose d’aucune expérience, ni compétence avérées pour occuper ce poste de haute stature, c’est comme si au sein de la Diaspora sénégalaise à Bordeaux, il n’y a pas de compétences concrètes. C’est donc une véritable insulte contre la Diaspora sénégalaise et à l’Etat.
L’ensemble de la communauté sénégalaise à Bordeaux s’érigne contre cette nomination incompréhensible. Comment peut-on à la fois dénoncer les trafics d’influences en mettant en place les mêmes mécanismes peu orthodoxes ? On ne peut pas vouloir quelque chose et son contraire.
Par ailleurs, la mesure même met en porte- à- faux le discours de Monsieur Macky Sall, Président de la république, lors de la célébration de la fête de l'Aïd el-Kebir, pendant laquelle il disait, nous le citons : « la patrie avant le parti ».
Pour toutes ces raisons et à toute fin utile, nous reproduisons en fac-similé la Lettre ouverte à Messieurs les Secrétaires Généraux de la LD /MPT , Abdoulaye Bathily, du PS, Ousmane Tanor Dieng, de l’AFP, Moustapha Niasse et Amath Dansoko, président d’honneur du PIT, doyen des partis de l’opposition.
Messieurs,
Par devoir moral, au deuxième tour des élections présidentielles du 25 mars 2012, nous avons demandé à toute la communauté sénégalaise installée à Bordeaux à voter massivement Macky Sall, le candidat de l’APR, classé premier de l’opposition, conformément à notre éthique républicaine. Lors des élections législatives du 01 juillet 2012, dans le même élan, nous avons adressé un courrier de remerciements aux Sénégalais de Bordeaux, en leur demandant de suivre la même dynamique pour donner une majorité Présidentielle à la Coalition Bennoo Bokk Yakaar. Ce qui a été fait.
Malgré l’absence de notre camarade de lutte, responsable du parti socialiste à Bordeaux, khadim N’doye pour des raisons familiales, nous notons des dysfonctionnements notoires de la part des responsables de l’APR au sein de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar depuis la victoire de Macky Sall à la Présidence de la République du Sénégal.
Les jeux de l’APR à Bordeaux consistent à isoler autant que possible tous les autres représentants de la LD/ MPT [Messieurs Ahmadou Diop, Alassane Dièye], de l’AFP, Monsieur Philipppe Salomon et du parti socialiste, Monsieur Khadim N’doye quand il est question de savourer la victoire et le partage des rôles au sein de Bennoo Bokk Yakaar.
Du 25 mars 2012 jusqu’aux élections législatives du 01 juillet 2012, comme vous le savez, notre détermination pour la victoire totale de Bennoo Bokk Yakaar a été massive sans la moindre faille. Voici que Monsieur Macky Sall, Président de la République devrait rencontrer à Paris et Monsieur François Hollande, président de la République française et la délégation de Bordeaux, le représentant de la section APR de Bordeaux, s’arroge le droit de jouer au maître coordonnateur pour constituer une forte délégation « apériste », en octroyant unilatéralement une seule place à Monsieur Philippe Salomon de l’AFP, ignorant de facto l’existence des autres partis de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar.
Devant l’attitude scandaleuse et à répétitions dans les bureaux de vote où nous avions été réduits aux rôles de second plan, jusqu’à la dernière manifestation célébrant la victoire présidentielle, l’APR continue de jouer les tâches prépondérantes, ne nous laissant aucun choix. Dans une République normale, nous regrettons de tels comportements répréhensibles, car ce n’est pas notre vision de la démocratie dans une Coalition normale qui se réclame comme telle. Ce n’est pas non plus la victoire d’un seul parti, mais celle du Sénégal.
Par ailleurs, dans l’avenir, nous souhaiterions être informés des décisions prises par la Coalition, pour qu’elles s’appliquent de façon équitable pour tous. Considérant jusqu’ici que notre détermination a été exemplaire, les futures responsabilités éventuelles doivent être réparties ou partagées par tous les partis qui se sont engagés, en rendant possible cette victoire de toute l’opposition. L’implantation du Consulat Général du Sénégal à Bordeaux est antérieure à l’élection de Monsieur Macky Sall, président de la République. La sagesse aurait voulu que le maintien du Consulat Général du Sénégal à Bordeaux puisse être l’objet de concertation commune de tous les partis, y compris l’ensemble des Sénégalais de Bordeaux et non à un seul parti, en l’occurrence, l’APR, qui décide en lieu et place des Sénégalais et de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar.
Pour toutes ces raisons, nous déplorons fermement à haute et intelligible voix ces pratiques peu démocratiques. Dans l’avenir, nous demandons une meilleure prise en compte de nos doléances.
Pour les différents partis :
Philippe Solomon, responsable AFP/Bordeaux/ contact : philippesalomon@neuf.fr
Khadim N’doye, responsable PS/Bordeaux/ contact : khadimndoye@yahoo.fr
Ahmadou Diop, responsable/LD/MPT/Bordeaux /contact : diopahmadou17@yahoo.fr
Alassane Dièye, responsable/ LD/MPT/Bordeaux/contact : dalassaneone@yahoo.fr
Veuillez recevoir, Messieurs, nos salutations distinguées.
Copie à Moustapha Niasse/AFP, Abdoulaye Bathily/LD/MPT, Ousmane Tanor Dieng/PS
Nous nous excusons d’avoir omis dans le courrier envoyé aux principaux Secrétaires Généraux des partis politiques, Monsieur Amath Dansoko, président d’honneur du PIT, doyen des partis de l’opposition.

Fait à Bordeaux, le 14/07/2012

8.Posté par SECK le 07/11/2012 17:04 | Alerter
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Des terrains en vente à Sébikotane à des prix intéressants. Pour plus d'information, appeler M. SECK AU 77 617 53 46

9.Posté par critique le 07/11/2012 18:04 | Alerter
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kaolack n'a plus de ché depuis la distinction sur wax waet positif ou negatif .
ma conviction est que y a que Mody et Justin qui joue le rôle d'alerte et d'avant garde maintenant.
Continuez à jouer ce rôle.

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