L'Etat français, qui a accepté de garantir la moitié du montant du financement pour l'acquisition de l'armement par Le Caire, affiche l'optimisme d'avoir réussi les premiers rounds des discussions qui se poursuivent. «Nous avons des discussions, elles sont bien avancées», a confirmé le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Paris et Le Caire, qui ont déjà signé l'accord de principe pour le financement de contrats d'équipements, harmonisent leurs positions depuis le début des négociations et comptent franchir vite les étapes restantes afin de conclure l'opération de vente.
Un deal de 5 milliards d'euros
Le constructeur avionneur français Dassault, qui devra fournir les 24 Rafale et la frégate, a affirmé hier lundi à Paris que les deux parties sont proches de réussir à décrocher le premier contrat export du Rafale. Son PDG, Éric Trappier, reste tout de même confiant quant à la suite des discussions qui devraient être bouclées bientôt. Un point gagné d'avance par Le Caire, lequel a accepté que Paris via la Coface puisse garantir hors acompte la moitié du montant de la transaction de fourniture d'armement (soit 2,5 milliards d'euros). L'Egypte décaissera le reste du financement. La question de la garantie du financement constituait un point de friction des discussions. La page est tournée et les deux parties s'acheminent vers la finalisation d'un des plus gros et premiers contrats d'armement en Afrique livrés par la France.
Signe que les lignes bougent : une délégation égyptienne a effectué une visite de travail technique à Paris début février pour ajuster certains détails qui entouraient l'accord de principe de vente.
(La suite à lire dans le n°311 du magazine Les Afriques, à paraître le 19 février 2015)
Un deal de 5 milliards d'euros
Le constructeur avionneur français Dassault, qui devra fournir les 24 Rafale et la frégate, a affirmé hier lundi à Paris que les deux parties sont proches de réussir à décrocher le premier contrat export du Rafale. Son PDG, Éric Trappier, reste tout de même confiant quant à la suite des discussions qui devraient être bouclées bientôt. Un point gagné d'avance par Le Caire, lequel a accepté que Paris via la Coface puisse garantir hors acompte la moitié du montant de la transaction de fourniture d'armement (soit 2,5 milliards d'euros). L'Egypte décaissera le reste du financement. La question de la garantie du financement constituait un point de friction des discussions. La page est tournée et les deux parties s'acheminent vers la finalisation d'un des plus gros et premiers contrats d'armement en Afrique livrés par la France.
Signe que les lignes bougent : une délégation égyptienne a effectué une visite de travail technique à Paris début février pour ajuster certains détails qui entouraient l'accord de principe de vente.
(La suite à lire dans le n°311 du magazine Les Afriques, à paraître le 19 février 2015)