Port-Saïd est en situation quasi insurrectionnelle. La cause de cette grande colère : l’agression contre les funérailles des 31 personnes tuées la veille dans des accrochages avec les forces de l’ordre.
Selon les témoins, le cortège composé de milliers de personnes a subi le tir de grenades lacrymogènes au moment où il était à la hauteur du club de la police. Une attaque qui a provoqué un énorme désordre au sein de la foule.
Mais le ministère de l’Intérieur dément avoir tiré sur la foule qui, par contre, a selon lui tenté d’incendier le club de la police. Le cortège aurait, selon le ministère de l’Intérieur, été agressé par une tierce partie.
Parallèlement, de nombreux policiers ont objecté à la présence du nouveau ministre de l’Intérieur lors des funérailles officielles au Caire d’un officier tombé à Port-Saïd. Le ministre a dû quitter précipitamment la mosquée pour éviter la colère des policiers le rendant responsable de la mort de leur camarade.
L’armée est désormais en charge du maintien de l’ordre dans la ville qui contrôle l’entrée du canal de Suez.
Le bilan provisoire des violences de ce dimanche à Port-Saïd est de six personnes tuées, dont un jeune homme de 18 ans atteint à la poitrine par une balle, et plus de 460 autres blessées, selon l'Agence France-Presse.
Dans une déclaration télévisée, Mohamed Morsi a décrété ce dimanche soir l'état d'urgence pendant trente jours, à Suez, Ismaïlia et Port-Saïd, trois villes où 46 personnes sont mortes en quatre jours. Un couvre-feu y sera observé dès ce lundi soir, pour un mois également.
Le président égyptien, qui affirme qu'il prendra d'autres dispositions si nécessaire, appelle néanmois à la tenue d'un dialogue avec les cadres de l'opposition ce lundi.
RFI
Selon les témoins, le cortège composé de milliers de personnes a subi le tir de grenades lacrymogènes au moment où il était à la hauteur du club de la police. Une attaque qui a provoqué un énorme désordre au sein de la foule.
Mais le ministère de l’Intérieur dément avoir tiré sur la foule qui, par contre, a selon lui tenté d’incendier le club de la police. Le cortège aurait, selon le ministère de l’Intérieur, été agressé par une tierce partie.
Parallèlement, de nombreux policiers ont objecté à la présence du nouveau ministre de l’Intérieur lors des funérailles officielles au Caire d’un officier tombé à Port-Saïd. Le ministre a dû quitter précipitamment la mosquée pour éviter la colère des policiers le rendant responsable de la mort de leur camarade.
L’armée est désormais en charge du maintien de l’ordre dans la ville qui contrôle l’entrée du canal de Suez.
Le bilan provisoire des violences de ce dimanche à Port-Saïd est de six personnes tuées, dont un jeune homme de 18 ans atteint à la poitrine par une balle, et plus de 460 autres blessées, selon l'Agence France-Presse.
Dans une déclaration télévisée, Mohamed Morsi a décrété ce dimanche soir l'état d'urgence pendant trente jours, à Suez, Ismaïlia et Port-Saïd, trois villes où 46 personnes sont mortes en quatre jours. Un couvre-feu y sera observé dès ce lundi soir, pour un mois également.
Le président égyptien, qui affirme qu'il prendra d'autres dispositions si nécessaire, appelle néanmois à la tenue d'un dialogue avec les cadres de l'opposition ce lundi.
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