L’armée a informé mercredi Mohamed Morsi qu’il n’était plus président de l’Egypte, a rapporté le journal officiel Al Ahram citant une source présidentielle sur son site internet.
L’armée égyptienne s’apprête maintenant à annoncer une « feuille de route » destinée à sortir le pays de la grave crise politique, après l’expiration d’un ultimatum lancé au président Mohamed Morsi dont le camp a crié au « coup d’Etat ».
« La feuille de route », discutée lors de tractations entre le chef de l’armée, l’opposition et les chefs religieux du pays, prévoit une « courte » période de transition avant l’organisation d’élections présidentielle et législatives, selon l’agence officielle Mena.
Expiration de l’ultimatum
Ces développements surviennent après l’expiration de l’ultimatum de l’armée qui a menacé lundi d’imposer sa propre « feuille de route » à M.Morsi s’il ne « satisfait pas les revendications du peuple », en allusion à une partie de la population qui manifeste massivement depuis.
D’ailleurs, des dizaines de milliers d’anti-Morsi étaient toujours massés au Caire et dans d’autres provinces, de même que des partisans du président, faisant craindre de nouvelles violences, alors que les heurts ont déjà fait 47 morts et des centaines de blessés depuis le 26 juin.
Des blindés ont été déployés au Caire, bloquant les voies menant aux rassemblements pro-Morsi et encerclant le bâtiment où se trouve le président Morsi. Ce dernier a été informé par l’armée qu’il n’était plus chef de l’Etat.
Grave crise politique
Ce bras de fer entre l’armée et le président constitue la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir en juin 2012, au moment où le pays est profondément divisé.
Après la chute du régime de Hosni Moubarak, chassé en février 2011 par une révolte populaire, l’armée avait pris les rênes du pouvoir jusqu’à l’élection de M. Morsi, premier président civil et islamiste d’Egypte accusé par ses détracteurs de vouloir instaurer un régime autoritaire au profit des Frères musulmans dont il est issu
agences/gchi
L’armée égyptienne s’apprête maintenant à annoncer une « feuille de route » destinée à sortir le pays de la grave crise politique, après l’expiration d’un ultimatum lancé au président Mohamed Morsi dont le camp a crié au « coup d’Etat ».
« La feuille de route », discutée lors de tractations entre le chef de l’armée, l’opposition et les chefs religieux du pays, prévoit une « courte » période de transition avant l’organisation d’élections présidentielle et législatives, selon l’agence officielle Mena.
Expiration de l’ultimatum
Ces développements surviennent après l’expiration de l’ultimatum de l’armée qui a menacé lundi d’imposer sa propre « feuille de route » à M.Morsi s’il ne « satisfait pas les revendications du peuple », en allusion à une partie de la population qui manifeste massivement depuis.
D’ailleurs, des dizaines de milliers d’anti-Morsi étaient toujours massés au Caire et dans d’autres provinces, de même que des partisans du président, faisant craindre de nouvelles violences, alors que les heurts ont déjà fait 47 morts et des centaines de blessés depuis le 26 juin.
Des blindés ont été déployés au Caire, bloquant les voies menant aux rassemblements pro-Morsi et encerclant le bâtiment où se trouve le président Morsi. Ce dernier a été informé par l’armée qu’il n’était plus chef de l’Etat.
Grave crise politique
Ce bras de fer entre l’armée et le président constitue la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir en juin 2012, au moment où le pays est profondément divisé.
Après la chute du régime de Hosni Moubarak, chassé en février 2011 par une révolte populaire, l’armée avait pris les rênes du pouvoir jusqu’à l’élection de M. Morsi, premier président civil et islamiste d’Egypte accusé par ses détracteurs de vouloir instaurer un régime autoritaire au profit des Frères musulmans dont il est issu
agences/gchi