Aucun résultat officiel ne devrait être connu avant mardi et il est peu problable qu'un candidat obtienne la majorité absolue dès le premier tour. Les quelque 50 millions d'électeurs devraient donc selon toute probabilité reprendre le chemin des urnes pour un second tour les 16 et 17 juin afin de départager les deux adversaires les mieux placés. Selon les autorités électorales, le taux de participation au premier tour avoisinait les 50%. Parmi les principaux rivaux de Mohamed Morsi, figurent le dissident de la confrérie Abdel Moneim Aboul Fotouh, l'ex-ministre Amr Moussa et l'ancien général Ahmed Chafik, favori de l'armée et de la minorité copte.
Les États-Unis saluent une élection "historique"
Les Etats-Unis, par la voix de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, se sont engagés à "se tenir aux côtés du peuple égyptien" quelque soit le résultat de l'élection qu'elle a qualifiée d' "historique". "Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement égyptien élu démocratiquement", écrit-elle dans un communiqué. "Nous allons continuer à nous tenir aux côtés du peuple égyptien alors qu'il travaille à respecter la promesse du soulèvement populaire de l'année dernière et à construire une démocratie qui reflète leurs valeurs et leurs traditions, qui respecte les droits de l'homme universels et rencontre leurs aspirations à la dignité et à une vie meilleure."
"Nous sommes confiants sur le fait que le prochain président égyptien sera Mohamed Morsi", a déclaré Essam el Erian, un haut responsable du parti Liberté et Justice des Frères musulmans qui a raflé la majorité des sièges du parlement lors des élections législatives. Une victoire des Frères musulmans placerait la confrérie islamiste en position de force dans le pays le plus peuplé du monde arabe et contribuerait à redessiner la carte de la région. Les islamistes ont été les grands vainqueurs du "printemps arabe", notamment au Maroc, en Tunisie et en Libye et jouent un rôle influent dans le mouvement de contestation du régime du président syrien Bachar al Assad.
Les États-Unis saluent une élection "historique"
Les Etats-Unis, par la voix de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, se sont engagés à "se tenir aux côtés du peuple égyptien" quelque soit le résultat de l'élection qu'elle a qualifiée d' "historique". "Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement égyptien élu démocratiquement", écrit-elle dans un communiqué. "Nous allons continuer à nous tenir aux côtés du peuple égyptien alors qu'il travaille à respecter la promesse du soulèvement populaire de l'année dernière et à construire une démocratie qui reflète leurs valeurs et leurs traditions, qui respecte les droits de l'homme universels et rencontre leurs aspirations à la dignité et à une vie meilleure."
"Nous sommes confiants sur le fait que le prochain président égyptien sera Mohamed Morsi", a déclaré Essam el Erian, un haut responsable du parti Liberté et Justice des Frères musulmans qui a raflé la majorité des sièges du parlement lors des élections législatives. Une victoire des Frères musulmans placerait la confrérie islamiste en position de force dans le pays le plus peuplé du monde arabe et contribuerait à redessiner la carte de la région. Les islamistes ont été les grands vainqueurs du "printemps arabe", notamment au Maroc, en Tunisie et en Libye et jouent un rôle influent dans le mouvement de contestation du régime du président syrien Bachar al Assad.