• Quelle riposte du président syrien?
Le régime du président syrien est plus que jamais affaibli. Au lendemain de l'attentat qui a frappé le premier cercle du pouvoir, Bachar el-Assad préparerait la riposte. Selon les informations du Figaro, le chef de la répression se trouverait toujours dans ses bureaux de Damas, contredisant ce que croient savoir des proches de l'opposition syrienne, cités par Reuters. D'après ces sources, Bachar el-Assad, qui n'aurait plus été vu en public depuis mercredi, aurait fui à Lattaquié, ville portuaire située à 300km au nord-ouest de la capitale sur les bords de la méditerranée. L'opposition n'est cependant pas en mesure de dire s'il s'y trouvait avant ou après l'attaque qui a tué son beau-frère, le ministre de la Défense et blessé plusieurs hauts responsables.
«Selon nos informations, Bachar el-Assad se trouve dans son palais de Lattaquié et il pourrait y être depuis des jours», a affirmé une figure anonyme de l'opposition. Situé sur les collines de cette ville portuaire majeure de Syrie, ce palais est un lieu où ont déjà été prises des décisions officielles. «Tout le monde cherche à comprendre comment Assad peut maintenir les structures de commandement. Les meurtres d'hier ont porté un coup terrible, mais pas fatal», a ajouté le haut responsable.
• Combats et exodes massifs à Damas
Au cinquième jour du début de la «bataille de Damas», les combats continuent. Jeudi matin, des affrontements ont éclaté près du siège du gouvernement syrien, dans le quartier d'Ikhlas, faisant au moins un mort. Une attaque lancée par les rebelles contre les forces régulières du régime, rapportent des insurgés et des habitants. «Ces combats d'une extrême violence devraient se poursuivre pendant les prochaines 48 heures pour nettoyer Damas des terroristes avant le début du ramadan», a affirmé une source de sécurité à l'AFP. Le ramadan, mois de jeûne sacré chez les musulmans, débute vendredi.
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), plusieurs centaines de personnes cherchaient à fuir la capitale jeudi. Selon l'armée, il a été «demandé à la population de s'éloigner des zones de combat alors que les terroristes cherchent à utiliser les habitants comme boucliers humains».
• Mercredi, une journée particulièrement sanglante
La veille, les violences ont été particulièrement meurtrières. Selon l'OSDH, au moins 214 personnes ont été tuées mercredi, devenant la journée la plus sanglante depuis le 4 février, date à laquelle 230 personnes étaient mortes dans un bombardement à Homs. Le bilan de l'ONG est très lourd: 124 civils ont péri, ainsi que 62 soldats du régime et 28 rebelles. Rien qu'à Damas et sa province, 76 personnes sont mortes, dont 38 dans la capitale même.
Par Gary Assouline
Le régime du président syrien est plus que jamais affaibli. Au lendemain de l'attentat qui a frappé le premier cercle du pouvoir, Bachar el-Assad préparerait la riposte. Selon les informations du Figaro, le chef de la répression se trouverait toujours dans ses bureaux de Damas, contredisant ce que croient savoir des proches de l'opposition syrienne, cités par Reuters. D'après ces sources, Bachar el-Assad, qui n'aurait plus été vu en public depuis mercredi, aurait fui à Lattaquié, ville portuaire située à 300km au nord-ouest de la capitale sur les bords de la méditerranée. L'opposition n'est cependant pas en mesure de dire s'il s'y trouvait avant ou après l'attaque qui a tué son beau-frère, le ministre de la Défense et blessé plusieurs hauts responsables.
«Selon nos informations, Bachar el-Assad se trouve dans son palais de Lattaquié et il pourrait y être depuis des jours», a affirmé une figure anonyme de l'opposition. Situé sur les collines de cette ville portuaire majeure de Syrie, ce palais est un lieu où ont déjà été prises des décisions officielles. «Tout le monde cherche à comprendre comment Assad peut maintenir les structures de commandement. Les meurtres d'hier ont porté un coup terrible, mais pas fatal», a ajouté le haut responsable.
• Combats et exodes massifs à Damas
Au cinquième jour du début de la «bataille de Damas», les combats continuent. Jeudi matin, des affrontements ont éclaté près du siège du gouvernement syrien, dans le quartier d'Ikhlas, faisant au moins un mort. Une attaque lancée par les rebelles contre les forces régulières du régime, rapportent des insurgés et des habitants. «Ces combats d'une extrême violence devraient se poursuivre pendant les prochaines 48 heures pour nettoyer Damas des terroristes avant le début du ramadan», a affirmé une source de sécurité à l'AFP. Le ramadan, mois de jeûne sacré chez les musulmans, débute vendredi.
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), plusieurs centaines de personnes cherchaient à fuir la capitale jeudi. Selon l'armée, il a été «demandé à la population de s'éloigner des zones de combat alors que les terroristes cherchent à utiliser les habitants comme boucliers humains».
• Mercredi, une journée particulièrement sanglante
La veille, les violences ont été particulièrement meurtrières. Selon l'OSDH, au moins 214 personnes ont été tuées mercredi, devenant la journée la plus sanglante depuis le 4 février, date à laquelle 230 personnes étaient mortes dans un bombardement à Homs. Le bilan de l'ONG est très lourd: 124 civils ont péri, ainsi que 62 soldats du régime et 28 rebelles. Rien qu'à Damas et sa province, 76 personnes sont mortes, dont 38 dans la capitale même.
Par Gary Assouline