Si l'on parle aujourd'hui des Almadies, c'est grâce, en partie à El Hadj Babacar Kébé. Car l'on peut dire que Ndiouga avait une vision prospective des choses en allant implanter l’hôtel des Almadies sur ces terres en déshérence, à coté des berges de l'océan Atlantique. Roi de l'immobilier avec la création en 1972 de la Société Anonyme Immobilière SAIM-Kébé, le marabout entrepreneur sera le bâtisseur des immeubles Peytavin, Calmette, Jean Jaures (rebaptisés après la disparition de Ndiouga complexe El Hadj Babacar Kébé dit Ndiouga) et de "Sokhna Anta" la splendide bâtisse du 52, rue Vincens, le siège fétiche du groupe Kébé. Ndiouga prendra, en outre, des participations importantes dans nombre de projets initiés par l'Etat. Il en est ainsi de deux réalisés par les socités SPIA (Industrie chimique de soutien à l'agriculture), SEIB (Huilerie et produits alimentaires et d'entretien), CAFEC (Industrie de la chaux), SONAFOR (Forages), SOTEXKA (confection, bonneterie, filature, tissage et impressions).
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