
« Le premier problème, a-t-il dit, c’est la responsabilité des sénégalais eux-mêmes », a en effet dit El Hadj Ibrahima Sall. « A commencer par les intellectuels », dira-t-il, dénonçant les « opérations personnelles » de survie développées par l’élite, préférant le salaire et les vacances à la réforme : « nous avons tous trahis », dira-t-il.
El Hadj Ibrahima Sall dénonce dans la même lancée une gestion du « coup par coup » et « coup après coup » qui engendre « forcément des erreurs » et des conséquences sociales dramatiques. « Ces négligences ont un coût. Nos enfants, nos petits-fils, nos neveux vont prendre des pirogues parce que là ils se rendent, on s’est mobilisé pour donner un avenir meilleur à sa descendance ».
Analysant en effet la crise présente, El Hadj Ibrahima Sall parle d’ « économie du parasitisme », d’« économie d’intermédiation » , une « République de courtisans et de courtage ». Une réalité doublée "d’insouciance et d’ignorance" des acteurs sociaux confinés dans la sphère de la "jouissance" et "non de l’effort". « Depuis 50 ans, le Sénégal est resté comme il est : conservateur, ludique et très peu sérieux », estime M Sall. Alors que la logique voudrait qu’on en revienne à la planification et l’analyse. « Le programme de réformes est aujourd’hui devenu capital », assène-t-il.
L’ancien ministre du Plan sous Diouf cite les Petites et Moyennes entreprises (Pme) qui selon lui, aurait recevoir des financements de 500 milliards pour relancer l’économie. Une politique qui serait alors "couplée avec la régionalisation de sorte à avoir des effets diffusés le plus largement possible", propose El Hadj Ibrahima Sall, par ailleurs économiste.
L’autre solution qu’entrevoit El Hadj Ibrahima Sall, c’est de renforcer la Justice. "Il faut que la Justice fasse tomber des têtes. Car, estime-t-il, il urge "d’arrêter cette course effrénée vers l’accumulation des richesses par des détournements". Une "ruée vers l’or" qu’El Hadj Ibrahima Sall qualifie de "stupide" car faisant fuir les investisseurs.
El Hadj Ibrahima Sall dénonce dans la même lancée une gestion du « coup par coup » et « coup après coup » qui engendre « forcément des erreurs » et des conséquences sociales dramatiques. « Ces négligences ont un coût. Nos enfants, nos petits-fils, nos neveux vont prendre des pirogues parce que là ils se rendent, on s’est mobilisé pour donner un avenir meilleur à sa descendance ».
Analysant en effet la crise présente, El Hadj Ibrahima Sall parle d’ « économie du parasitisme », d’« économie d’intermédiation » , une « République de courtisans et de courtage ». Une réalité doublée "d’insouciance et d’ignorance" des acteurs sociaux confinés dans la sphère de la "jouissance" et "non de l’effort". « Depuis 50 ans, le Sénégal est resté comme il est : conservateur, ludique et très peu sérieux », estime M Sall. Alors que la logique voudrait qu’on en revienne à la planification et l’analyse. « Le programme de réformes est aujourd’hui devenu capital », assène-t-il.
L’ancien ministre du Plan sous Diouf cite les Petites et Moyennes entreprises (Pme) qui selon lui, aurait recevoir des financements de 500 milliards pour relancer l’économie. Une politique qui serait alors "couplée avec la régionalisation de sorte à avoir des effets diffusés le plus largement possible", propose El Hadj Ibrahima Sall, par ailleurs économiste.
L’autre solution qu’entrevoit El Hadj Ibrahima Sall, c’est de renforcer la Justice. "Il faut que la Justice fasse tomber des têtes. Car, estime-t-il, il urge "d’arrêter cette course effrénée vers l’accumulation des richesses par des détournements". Une "ruée vers l’or" qu’El Hadj Ibrahima Sall qualifie de "stupide" car faisant fuir les investisseurs.