"Il y a plein de gens qui aiment mes chansons, qui aiment me voir jouer. Et je suis l'un des précurseurs de ce qu'on appelle la musique acoustique. Il fut un moment ou je me consacrais à mes champs. Comme dans la vie de tout artiste, parfois, on marche sur des cactus et on a du mal à les extraire. Là je me dis que je suis en convalescence. Enfin je retrouve le gout de vraiment jouer et de renouer avec le public sénégalais. C'est aussi lié à un problème de conviction. Je n'ai jamais pris l'option de vivre en France. On ne peut pas habiter au Sénégal et ne se produire qu'en Europe. Mais il y a des véritables qui ont fait que je n'ai plus envie de me produire ici. Là, j'ai dupliqué toutes les productions que j'ai sorties sur l'international. Des albums qui restent inédits au Sénégal, j'ai au moins 36 chansons. Il faut faire beaucoup de vidéos car maintenant les gens n'entendent que ce qu'ils voient. J'ai créé un petit équipement qui me permet d’être libre aussi bien par le son que par l'image. Depuis un moi, je joue dans un bar restaurant, le weekend dernier. J'ai commencé à me produire à Mbour. Le groupe existe et est fonctionnel et c'est pour cela que je suis sorti de mon petit trou", confie El Hadj Ndiaye dans un entretien du quotidien Enquête.