El Hadji Ndiaye a traîné devant le juge correctionnel son ex-chef de département commercial, Julia Cabrita Diatta, pour un montant de 2.774.400 francs. En fait, le patron d’Origines Sa estime avoir été roulé dans la farine par celle qui gérait son service commercial, il y a deux ans. En effet, c’est en novembre 2008 que Julia Diatta a signé un contrat avec la société dirigée par le patron de la chaîne 2STV. Selon les termes du contrat, en plus de son salaire, la nouvelle recrue pouvait percevoir un certain pourcentage sur chaque publicité apportée. Il en a été ainsi jusqu’à ce que le chef du service commercial, après une rupture de contrat, se retourne contre El Hadji Ndiaye et l’entraîne devant le Tribunal social pour réclamer des commissions. Elle finira par avoir gain de cause puisque, dans sa décision rendue le 3 août 2010, le juge social des référés a condamné Origines Sa à payer à la dame la somme de 2.774.400 francs.
C’est après le verdict du juge que le boss de 2Stv s’est rendu compte qu’en réalité, son ex-chef du service commercial avait reçu des commissions auxquelles elles n’avait pas droit. Du coup, El Hadji Ndiaye, par la voie de son avocat Me Baboucar Cissé, va lui envoyer une citation directe. Et à en croire Me Cissé, Julia Diatta, usant de sa qualité de chef du service commercial, établissait elle-même les fiches de paiement et encaissait l’argent, qui lui était payé en espèces. Ainsi, elle n’avait aucun souci pour récupérer ses commissions. C’est par ce même procédé qu’elle a retiré sa commission sur une publicité des « Mamelles Jaboot » démarchée par le chef du département comptabilité, Vincent Mendy. Idem pour la publicité de la Senelec. Là, c’est le patron El Hadji Ndiaye lui-même qui a fait les démarches. Ce, entre autres commissions encaissées.
En clair, pour Me Baboucar Cissé, Julia Cabrita Diatta avait trompé la religion du juge qui lui avait alloué la somme 2 millions de francs. Ainsi, en réplique, El hadji Ndiaye qui, si l’on en croit son avocat n’avait pas encore commencé à payer, poursuit son ex-chef de service commercial pour escroquerie à jugement et lui réclame en retour 50 millions de francs.
Mardi dernier, les parties se sont présentées devant le juge. Ainsi, pour mettre la dame dans l’embarras, Me Cissé a fait comparaître le chef de la comptabilité en qualité de témoin, pour prouver que Julia Diatta a encaissé ses commissions sur la base des états de paiement signés par le comptable et qu’elle a contresignés. Le chef comptable reconnaît également avoir démarché les « Mamelles Jaboot ». Pourtant, l’ex-agent commercial a dégagé en touche. Le juge se prononcera sur cette affaire le 14 Décembre prochain.
Alassane DRAME de l'As
C’est après le verdict du juge que le boss de 2Stv s’est rendu compte qu’en réalité, son ex-chef du service commercial avait reçu des commissions auxquelles elles n’avait pas droit. Du coup, El Hadji Ndiaye, par la voie de son avocat Me Baboucar Cissé, va lui envoyer une citation directe. Et à en croire Me Cissé, Julia Diatta, usant de sa qualité de chef du service commercial, établissait elle-même les fiches de paiement et encaissait l’argent, qui lui était payé en espèces. Ainsi, elle n’avait aucun souci pour récupérer ses commissions. C’est par ce même procédé qu’elle a retiré sa commission sur une publicité des « Mamelles Jaboot » démarchée par le chef du département comptabilité, Vincent Mendy. Idem pour la publicité de la Senelec. Là, c’est le patron El Hadji Ndiaye lui-même qui a fait les démarches. Ce, entre autres commissions encaissées.
En clair, pour Me Baboucar Cissé, Julia Cabrita Diatta avait trompé la religion du juge qui lui avait alloué la somme 2 millions de francs. Ainsi, en réplique, El hadji Ndiaye qui, si l’on en croit son avocat n’avait pas encore commencé à payer, poursuit son ex-chef de service commercial pour escroquerie à jugement et lui réclame en retour 50 millions de francs.
Mardi dernier, les parties se sont présentées devant le juge. Ainsi, pour mettre la dame dans l’embarras, Me Cissé a fait comparaître le chef de la comptabilité en qualité de témoin, pour prouver que Julia Diatta a encaissé ses commissions sur la base des états de paiement signés par le comptable et qu’elle a contresignés. Le chef comptable reconnaît également avoir démarché les « Mamelles Jaboot ». Pourtant, l’ex-agent commercial a dégagé en touche. Le juge se prononcera sur cette affaire le 14 Décembre prochain.
Alassane DRAME de l'As