Victime d’une image désastreuse en Angleterre, considéré là-bas comme l’un des footballeurs les plus détestés du Royaume, El Hadji Diouf a été rattrapé par ses incartades. Depuis son transfert à Liverpool en 2002, au lendemain d’une Coupe du monde qu’il l’avait révélé au monde, Diouf avait cessé d’être un footballeur. Pourtant, ses différents managers l’ont aimé, protégé et ménagé au-delà du possible. Mais, parce que son ego était plus grand que son talent, l’international sénégalais est resté sur le banc de touche des éternelles déceptions du football mondial. Un ancien sélectionneur français, subjugué par son talent naissant, annonçait le futur ballon d’or venu d’Afrique après Georges Weah. Diouf a eu un ballon d’or, africain celui-là. C’est dire où ont échoué les attentes sur la tête du Saint-Louisien. Programmé pour dérouler une carrière majuscule, El Hadji Diouf demeurera une énigme. On ne saura jamais ce qu’il aurait pu faire s’il s’était débarrassé de tous ces «effets-retards» dans son jeu. On l’attendait dans les grands clubs d’Europe, il a parcouru des clubs moyens d’Angleterre pendant que ses alter-ego africains trustaient palmarès et performances. Diouf, un génie malchanceux ?
Pas que ça. Echouer à 30 ans dans un club de deuxième division anglaise pour un ancien ballon d’or africain pose problème. On aurait compris une destination exotique pour l’aspect financier. Mais Doncaster ! Lui qui aime rouler des mécaniques doit bien évaluer ce qu’est devenue sa trajectoire. La carrière de Diouf ressemble à une semaine de pluie avec ses bourrasques, ses éclaircies et ses déluges. S’est-il seulement donné les moyens d’aller plus haut ? Rarement. Sa véritable saison pleine remonte à 2000-2001. Diouf évoluait à Lens où il avait explosé au cours de cette saison. Une autre époque qui en dit long sur ce gâchis. Puis, comme un fantôme, l’attaquant sénégalais avait traversé son époque anglaise comme on traverse un précipice : sur la pointe des pieds. Jamais lucide sur ses capacités de remise en cause, le footballeur sénégalais s’est enfermé depuis longtemps dans une autoglorification que ne rendaient en rien ses performances sur le terrain. Sur lui on a tout écrit. D’idole d’un peuple, il s’est tiré tout seul une balle dans les pieds en ne comprenant pas qu’un sportif qui n’est pas compétent est un sportif mort. Ceux qui l’ont aimé hier ont fini par se détourner de ses exigences maladroites. Personne ne pouvait prévoir qu’autant de talent allait se fracasser dans le confidentiel de la brumeuse deuxième division anglaise. Dans ces cas-là, la nuit du footballeur n’est jamais trop loin.
(XAMLE.NET)
Pas que ça. Echouer à 30 ans dans un club de deuxième division anglaise pour un ancien ballon d’or africain pose problème. On aurait compris une destination exotique pour l’aspect financier. Mais Doncaster ! Lui qui aime rouler des mécaniques doit bien évaluer ce qu’est devenue sa trajectoire. La carrière de Diouf ressemble à une semaine de pluie avec ses bourrasques, ses éclaircies et ses déluges. S’est-il seulement donné les moyens d’aller plus haut ? Rarement. Sa véritable saison pleine remonte à 2000-2001. Diouf évoluait à Lens où il avait explosé au cours de cette saison. Une autre époque qui en dit long sur ce gâchis. Puis, comme un fantôme, l’attaquant sénégalais avait traversé son époque anglaise comme on traverse un précipice : sur la pointe des pieds. Jamais lucide sur ses capacités de remise en cause, le footballeur sénégalais s’est enfermé depuis longtemps dans une autoglorification que ne rendaient en rien ses performances sur le terrain. Sur lui on a tout écrit. D’idole d’un peuple, il s’est tiré tout seul une balle dans les pieds en ne comprenant pas qu’un sportif qui n’est pas compétent est un sportif mort. Ceux qui l’ont aimé hier ont fini par se détourner de ses exigences maladroites. Personne ne pouvait prévoir qu’autant de talent allait se fracasser dans le confidentiel de la brumeuse deuxième division anglaise. Dans ces cas-là, la nuit du footballeur n’est jamais trop loin.
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