Ces cinq centrales, qui ont dépassé la barre fatidique des 10%, sont les plus représentatives de notre pays. Par conséquent, elle siègeront à la table des négociations avec le gouvernement et auront aussi des représentants dans les organismes sociaux. Tels sont les enseignements provisoires des résultats publiés hier, par la Commission nationale électorale de l’élection de représentativité des centrales syndicales de travailleurs, tenue le mardi 12 décembre 2023.
Montée en puissance de l’Unsas et de la CNTS-FC, entrée en force de la FGTS
Les autres enseignements à tirer du scrutin du mardi 12 décembre dernier, ce sont les montées en puissance de l’Unsas et de la Cnts/Fc, cette dernière étant une dissidence de la centrale historique de "la participation responsable". La centrale dirigée par Mademba Sock, s'est positionnée en deuxième position. En 2017, elle avait obtenu 19,94% des suffrages. En 2023, elle atteint 21,44%. Une performance qui s’explique grandement par l’appui du puissant syndicat de base, qu’est le Cusems (Cadre unitaire des syndicats du Moyen-Secondaire).
Autre centrale qui réalise un grand bond en avant, la Cnts-FC, qui est passée de 10,24% en 2017 à 15,62% en 2023. Tout comme l’Unsas qui a bénéficié de l’apport du Cusems, la centrale dirigée par Cheikh Diop, a bénéficié du précieux soutien du SAEMS (Syndicat autonome des enseignants du Moyen-Secondaire), l’autre grande force du monde enseignant.
En réalité, ces deux syndicats de base, majoritaires dans le segment du moyen-secondaire, n’ont pas adhéré aux deux centrales, mais ils ont juste signé des accords pour une coalition en vue de ce scrutin. Les avantages qu’ils tireront, c’est qu’ils pourront être aux côtés de l’Unsas et de la CNTS-FC lors des grandes négociations avec l’Etat.
Comme la Cnts, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) a reculé avec 11,26% en 2023, contre 11,77% en 2017. Ce recul est la conséquence de la perte du soutien du Sels/A. La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGT) dirigée par intérim par Mballo Dia Thiam, a réussi son entrée dans le cercle des centrales représentatives, avec un score de 10,20%.
Cependant, Mballo Dia Thiam qui succède à feu Sidiya Ndiaye décédé en juin dernier, fait l’objet d’une fronde interne qui a abouti à la mise sur pied de la FGTS/B dirigée par Moussa Cissokho Guèye.
Il est reproché à Mballo Dia Thiam d’avoir fait dans l’usurpation de titre de SG de la FGTS. Certes, de son vivant, Sidiya Ndiaye avait formulé le vœu d’être remplacé par Mballo Dia Thiam. Mais ce dernier devait obtenir une résolution signée des 15 Sg des syndicats de base de la FGTS. Ce qu’il n’a pas obtenu.
Et encore, il lui a été reproché de s’être précipité pour prendre la place de Sidiya Ndiaye au niveau du Conseil économique, social et environnemental. Mballo Dia Thiam avait écrit une lettre dans ce sens au président Abdoulaye Daouda Diallo.
Ce qui est resté à travers la gorge des 15 SG des syndicats de base.
Le Témoin
Montée en puissance de l’Unsas et de la CNTS-FC, entrée en force de la FGTS
Les autres enseignements à tirer du scrutin du mardi 12 décembre dernier, ce sont les montées en puissance de l’Unsas et de la Cnts/Fc, cette dernière étant une dissidence de la centrale historique de "la participation responsable". La centrale dirigée par Mademba Sock, s'est positionnée en deuxième position. En 2017, elle avait obtenu 19,94% des suffrages. En 2023, elle atteint 21,44%. Une performance qui s’explique grandement par l’appui du puissant syndicat de base, qu’est le Cusems (Cadre unitaire des syndicats du Moyen-Secondaire).
Autre centrale qui réalise un grand bond en avant, la Cnts-FC, qui est passée de 10,24% en 2017 à 15,62% en 2023. Tout comme l’Unsas qui a bénéficié de l’apport du Cusems, la centrale dirigée par Cheikh Diop, a bénéficié du précieux soutien du SAEMS (Syndicat autonome des enseignants du Moyen-Secondaire), l’autre grande force du monde enseignant.
En réalité, ces deux syndicats de base, majoritaires dans le segment du moyen-secondaire, n’ont pas adhéré aux deux centrales, mais ils ont juste signé des accords pour une coalition en vue de ce scrutin. Les avantages qu’ils tireront, c’est qu’ils pourront être aux côtés de l’Unsas et de la CNTS-FC lors des grandes négociations avec l’Etat.
Comme la Cnts, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) a reculé avec 11,26% en 2023, contre 11,77% en 2017. Ce recul est la conséquence de la perte du soutien du Sels/A. La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGT) dirigée par intérim par Mballo Dia Thiam, a réussi son entrée dans le cercle des centrales représentatives, avec un score de 10,20%.
Cependant, Mballo Dia Thiam qui succède à feu Sidiya Ndiaye décédé en juin dernier, fait l’objet d’une fronde interne qui a abouti à la mise sur pied de la FGTS/B dirigée par Moussa Cissokho Guèye.
Il est reproché à Mballo Dia Thiam d’avoir fait dans l’usurpation de titre de SG de la FGTS. Certes, de son vivant, Sidiya Ndiaye avait formulé le vœu d’être remplacé par Mballo Dia Thiam. Mais ce dernier devait obtenir une résolution signée des 15 Sg des syndicats de base de la FGTS. Ce qu’il n’a pas obtenu.
Et encore, il lui a été reproché de s’être précipité pour prendre la place de Sidiya Ndiaye au niveau du Conseil économique, social et environnemental. Mballo Dia Thiam avait écrit une lettre dans ce sens au président Abdoulaye Daouda Diallo.
Ce qui est resté à travers la gorge des 15 SG des syndicats de base.
Le Témoin