Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel voisin du Canada, ont été comme de coutume les premiers à se rendre aux urnes, à partir de 12H00 (08H00 locales) sous un soleil radieux. Ce sont aussi les plus assidus : en 2007, ils avaient été 65,6% à voter. Leur ont emboîté le pas à 13H00 les électeurs de Guyane, puis à 14H00 ceux de Guadeloupe, de Martinique, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, le scrutin s'ouvrant à 22H00 à Wallis-et-Futuna et 23H00 en Nouvelle-Calédonie. Commenceront à voter dimanche, juste avant les 43,2 millions d'électeurs de la métropole, les deux départements de l'océan Indien que sont La Réunion et Mayotte.
Taux de participation faible à la mi-journée
L'abstention, traditionnelle pour des scrutins nationaux en outre-mer, risque une nouvelle fois d'être élevée. En 2007, elle avait frôlé les 47%, contre 39,02% en métropole. Cela dit, dans certains territoires comme en Guadeloupe, la proximité avec les candidats pourrait décider plus d'électeurs à faire le déplacement que pour la présidentielle.
Les taux de participation à la mi-journée étaient globalement faibles, même à Saint-Pierre et Miquelon avec 20,52%. Les autres départements ne dépassent pas la barre des 15% comme à Saint-Martin et Saint-Barthélemy (11,72%), en Martinique (12,26%), en Guadeloupe (12,39%) et en Guyane (14,48%).
La Polynésie française a déjà voté dès la semaine dernière (comme les Français de l'étranger) : deux semaines d'entre-deux tours sont nécessaires pour permettre aux candidats de faire campagne dans les trois circonscriptions de cette collectivité éparpillée sur une surface équivalente à l'Europe dans l'océan Pacifique.
Le ministre de l’Outre-mer candidat en Guadeloupe
Les quelque 1,5 million d'électeurs ultramarins appelés aux urnes ce week-end devront départager 222 candidats dans 24 circonscriptions des départements et collectivités d'outre-mer. Parmi eux, le socialiste Victorin Lurel qui est devenu ministre des outre-mer, est l'un des 25 membres du gouvernement Ayrault à concourir pour la députation. Tout ministre battu devra renoncer à son maroquin, a prévenu le Premier ministre, lui-même candidat.
Les ultramarins, qui ont en majorité voté pour François Hollande en mai, vont-ils conforter leur vote?
Rfi/Afp
Taux de participation faible à la mi-journée
L'abstention, traditionnelle pour des scrutins nationaux en outre-mer, risque une nouvelle fois d'être élevée. En 2007, elle avait frôlé les 47%, contre 39,02% en métropole. Cela dit, dans certains territoires comme en Guadeloupe, la proximité avec les candidats pourrait décider plus d'électeurs à faire le déplacement que pour la présidentielle.
Les taux de participation à la mi-journée étaient globalement faibles, même à Saint-Pierre et Miquelon avec 20,52%. Les autres départements ne dépassent pas la barre des 15% comme à Saint-Martin et Saint-Barthélemy (11,72%), en Martinique (12,26%), en Guadeloupe (12,39%) et en Guyane (14,48%).
La Polynésie française a déjà voté dès la semaine dernière (comme les Français de l'étranger) : deux semaines d'entre-deux tours sont nécessaires pour permettre aux candidats de faire campagne dans les trois circonscriptions de cette collectivité éparpillée sur une surface équivalente à l'Europe dans l'océan Pacifique.
Le ministre de l’Outre-mer candidat en Guadeloupe
Les quelque 1,5 million d'électeurs ultramarins appelés aux urnes ce week-end devront départager 222 candidats dans 24 circonscriptions des départements et collectivités d'outre-mer. Parmi eux, le socialiste Victorin Lurel qui est devenu ministre des outre-mer, est l'un des 25 membres du gouvernement Ayrault à concourir pour la députation. Tout ministre battu devra renoncer à son maroquin, a prévenu le Premier ministre, lui-même candidat.
Les ultramarins, qui ont en majorité voté pour François Hollande en mai, vont-ils conforter leur vote?
Rfi/Afp