Pourquoi autant de listes ? Qu’est ce qui explique cet engouement nouveau envers la gestion des collectivités locales ? Quel est le rôle et la place de l’Etat dans cette situation?
En essayant d’apporter quelques réponses à ces questions, nous pourrions dire que la floraison des listes relève :
1. de la vitalité de la démocratie sénégalaise
2. des attentes de la population non satisfaites par les élus locaux
3. du développement de l’entreprenariat politique
4. des opportunités qu’offre l’Acte 3 de la décentralisation
L’ensemble de ces éléments justifient entre-autres ce regain d’intérêt constaté sur les prochaines joutes électorales.
Rappelons-nous que le forum civil à travers le slogan « cila bok » arguait la nécessité de supprimer l’obligation de détenir un récépissé de parti pour participer aux élections locales. Aujourd’hui avec le renvoi de cette requête, on dénombre autant de liste, quel serait donc le nombre de listes en compétition s’il y’avait une réponse favorable de l’Etat ?
Pour faire face à cette situation sans trop enfreindre la vitalité de notre démocratie, il urge de nous inspirer du model Ghanéen.
Dans ce pays, les partis politiques sont exclus aux élections locales pour la simple raison qu’elles sont locales et de surcroît concernent LE LOCAL. Toutefois, il appartient aux élus locaux d’être dans le local et le global et autrement dit la GLOCALISION.
Dès lors, il revient aux autorités de ce pays de voir comment une telle initiative a été prise et d’évaluer ses impacts. Les défis pour les collectivités locales sont immenses : fructifier les recettes locales, assurer une bonne gestion de l’environnement et favoriser l’amélioration du cadre de vie, instaurer une bonne planification, promouvoir une formation de qualité et l’insertion professionnelle….
Face à cette situation, et surtout aux énormes enjeux que recouvrent l’Acte 3 de la décentralisation, les collectivités locales ont besoin de personnes à la hauteur des attentes.
Daouda Thiandoum
Aménagiste, urbaniste et géomarketeur
dthiandoum@yahoo.fr
En essayant d’apporter quelques réponses à ces questions, nous pourrions dire que la floraison des listes relève :
1. de la vitalité de la démocratie sénégalaise
2. des attentes de la population non satisfaites par les élus locaux
3. du développement de l’entreprenariat politique
4. des opportunités qu’offre l’Acte 3 de la décentralisation
L’ensemble de ces éléments justifient entre-autres ce regain d’intérêt constaté sur les prochaines joutes électorales.
Rappelons-nous que le forum civil à travers le slogan « cila bok » arguait la nécessité de supprimer l’obligation de détenir un récépissé de parti pour participer aux élections locales. Aujourd’hui avec le renvoi de cette requête, on dénombre autant de liste, quel serait donc le nombre de listes en compétition s’il y’avait une réponse favorable de l’Etat ?
Pour faire face à cette situation sans trop enfreindre la vitalité de notre démocratie, il urge de nous inspirer du model Ghanéen.
Dans ce pays, les partis politiques sont exclus aux élections locales pour la simple raison qu’elles sont locales et de surcroît concernent LE LOCAL. Toutefois, il appartient aux élus locaux d’être dans le local et le global et autrement dit la GLOCALISION.
Dès lors, il revient aux autorités de ce pays de voir comment une telle initiative a été prise et d’évaluer ses impacts. Les défis pour les collectivités locales sont immenses : fructifier les recettes locales, assurer une bonne gestion de l’environnement et favoriser l’amélioration du cadre de vie, instaurer une bonne planification, promouvoir une formation de qualité et l’insertion professionnelle….
Face à cette situation, et surtout aux énormes enjeux que recouvrent l’Acte 3 de la décentralisation, les collectivités locales ont besoin de personnes à la hauteur des attentes.
Daouda Thiandoum
Aménagiste, urbaniste et géomarketeur
dthiandoum@yahoo.fr