La digitalisation est au coeur des plans stratégiques des compagnies africaines productrices d’électricité, au regard des innovations et la rentabilité financière qu’elle permet. « La digitalisation a plusieurs avantages dont la réduction des temps de coupure, l’optimisation de la production qui permet aussi minimiser les pertes sur le réseau », a souligné, Régis Ledrezen, le directeur de Thinksmartgrid.
Rimant avec dématérialisation, la digitalisation intègre toute la chaîne de valeur de l’électricité, en plus de permettre une nouvelle relation avec les consommateurs.
Partageant l’expérience de la Côte d’Ivoire, Harouna Bakayoko, le Directeur général délégué des pôles systèmes informatique de la GS2E, a souligné que la digitalisation a permis une percée en milieu rural, où aujourd’hui 90% des achats d’électricité passe par le mobile via un système très simple sans recours à internet.
La digitalisation note aussi Harouna Bakayoko permet aussi de lutter efficacement contre la fraude, ce qui est synonyme d’amélioration du taux de recouvrement pour les compagnies. « L’Afrique sera beaucoup plus compétitive si elle prend les devants dans cette course vers la digitalisation », a estimé, Lamine Savadogo, directeur de Marison Energy.
Citant les exemples de la Senelec et de la CIE, M. Savadogo, a noté qu’il y a des « innovations intéressantes au sein des compagnies d’électricité africaines à travers le continent mais malheureusement, il n’y a pas de plateforme pour les partager avec le reste du monde ».
Exigence sécuritaire
Toutefois, la digitalisation obéit nécessite une attitude proactive et des prérequis sécuritaires pointus. En digitalisant leurs processus, les compagnies s’exposent aussi à des attaques informatiques. Un constat sur lequel les panélistes sont unanimes.
Sous ce rapport, le consultant, Alexis Rechain, a plaidé pour une « approche de gestion des risques », marquée au coin de la prévention. « 70% des accidents informatiques proviennent de vulnérabilités présentes depuis deux à trois ans au sein de l’entreprise », a-t-il souligné.
Au-delà des entreprises, le risque sécuritaire est une préoccupation au fur et à mesure que les réseaux sont interconnectés à travers le continent avec la mise en place de power pools.
Ce qui nécessite, d’après Harouna Bakayoko, que « tous les pays soient au même niveau en termes d’exigences sécuritaires ». Le but étant d’éviter le syndrome du « maillon faible » qui met en danger tous les autres.
La formation, l’autre nécessité
Plus qu’une nouvelle donne, la digitalisation installe les compagnies dans une nouvelle ère qui implique de nouvelles pratiques et de nouvelles compétences, d’où la nécessité de la formation et renforcement de capacités des agents et techniciens du secteur de l’électricité.
Au cours des discussions, la plupart des panélistes et des intervenants ont relevé la faiblesse des budgets de formation au sein des compagnies d’électricité.
Donnant une indication chiffrée, Alexis Rechain note que les compagnies membres de l’ASEA consacrent en moyenne de 7500 euros à la formation. « Il faut investir encore dix fois plus pour être en phase avec les standards en la matière ».
Dans son intervention qui a servi de clôture aux débats, le Directeur général de la Senelec a rappelé l’enjeu important que constitue la formation au sein de son entreprise.
Au-delà de ses propres agents, la Senelec va élargir la formation aux prestataires qui interviennent dans son réseau, a annoncé M. Bitèye, par ailleurs président de l’ASEA.
Rimant avec dématérialisation, la digitalisation intègre toute la chaîne de valeur de l’électricité, en plus de permettre une nouvelle relation avec les consommateurs.
Partageant l’expérience de la Côte d’Ivoire, Harouna Bakayoko, le Directeur général délégué des pôles systèmes informatique de la GS2E, a souligné que la digitalisation a permis une percée en milieu rural, où aujourd’hui 90% des achats d’électricité passe par le mobile via un système très simple sans recours à internet.
La digitalisation note aussi Harouna Bakayoko permet aussi de lutter efficacement contre la fraude, ce qui est synonyme d’amélioration du taux de recouvrement pour les compagnies. « L’Afrique sera beaucoup plus compétitive si elle prend les devants dans cette course vers la digitalisation », a estimé, Lamine Savadogo, directeur de Marison Energy.
Citant les exemples de la Senelec et de la CIE, M. Savadogo, a noté qu’il y a des « innovations intéressantes au sein des compagnies d’électricité africaines à travers le continent mais malheureusement, il n’y a pas de plateforme pour les partager avec le reste du monde ».
Exigence sécuritaire
Toutefois, la digitalisation obéit nécessite une attitude proactive et des prérequis sécuritaires pointus. En digitalisant leurs processus, les compagnies s’exposent aussi à des attaques informatiques. Un constat sur lequel les panélistes sont unanimes.
Sous ce rapport, le consultant, Alexis Rechain, a plaidé pour une « approche de gestion des risques », marquée au coin de la prévention. « 70% des accidents informatiques proviennent de vulnérabilités présentes depuis deux à trois ans au sein de l’entreprise », a-t-il souligné.
Au-delà des entreprises, le risque sécuritaire est une préoccupation au fur et à mesure que les réseaux sont interconnectés à travers le continent avec la mise en place de power pools.
Ce qui nécessite, d’après Harouna Bakayoko, que « tous les pays soient au même niveau en termes d’exigences sécuritaires ». Le but étant d’éviter le syndrome du « maillon faible » qui met en danger tous les autres.
La formation, l’autre nécessité
Plus qu’une nouvelle donne, la digitalisation installe les compagnies dans une nouvelle ère qui implique de nouvelles pratiques et de nouvelles compétences, d’où la nécessité de la formation et renforcement de capacités des agents et techniciens du secteur de l’électricité.
Au cours des discussions, la plupart des panélistes et des intervenants ont relevé la faiblesse des budgets de formation au sein des compagnies d’électricité.
Donnant une indication chiffrée, Alexis Rechain note que les compagnies membres de l’ASEA consacrent en moyenne de 7500 euros à la formation. « Il faut investir encore dix fois plus pour être en phase avec les standards en la matière ».
Dans son intervention qui a servi de clôture aux débats, le Directeur général de la Senelec a rappelé l’enjeu important que constitue la formation au sein de son entreprise.
Au-delà de ses propres agents, la Senelec va élargir la formation aux prestataires qui interviennent dans son réseau, a annoncé M. Bitèye, par ailleurs président de l’ASEA.