Selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé), elle est responsable de 15% du nombre total de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. La pneumonie, à laquelle une journée mondiale est consacrée ce mardi 12 novembre, continue de faire des ravages, au point qu'elle a tué un jeune enfant toutes les 39 secondes l'an dernier dans le monde, alertent six organisations, dont l'Unicef.
"La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153.000 sont dans leur premier mois de vie", poursuivent ces organisations, qui lancent un appel "pour une action mondiale. Selon elle, plus de la moitié des morts d'enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays : le Nigéria (162.000), l'Inde (127.000), le Pakistan (58.000), la République démocratique du Congo (40.000) et l'Ethiopie (32.000). Mais cette infection touche aussi chaque année de nombreuses personnes en France. On fait le point.
1- Qu’est-ce qu’une pneumonie ?
C’est une infection respiratoire. Dans la plupart des cas, elle est causée par une bactérie appelée "pneumocoque" mais elle peut aussi être due à un virus (celui du rhume et de la grippe) ou un champignon. Lorsque ces agents infectieux se fixent sur les alvéoles pulmonaires, ils causent une inflammation des poumons. La forme la plus courante est la pneumonie aigüe à pneumocoque. En France, elle touche entre 400.000 et 600.000 personnes par an.
"La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153.000 sont dans leur premier mois de vie", poursuivent ces organisations, qui lancent un appel "pour une action mondiale. Selon elle, plus de la moitié des morts d'enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays : le Nigéria (162.000), l'Inde (127.000), le Pakistan (58.000), la République démocratique du Congo (40.000) et l'Ethiopie (32.000). Mais cette infection touche aussi chaque année de nombreuses personnes en France. On fait le point.
1- Qu’est-ce qu’une pneumonie ?
C’est une infection respiratoire. Dans la plupart des cas, elle est causée par une bactérie appelée "pneumocoque" mais elle peut aussi être due à un virus (celui du rhume et de la grippe) ou un champignon. Lorsque ces agents infectieux se fixent sur les alvéoles pulmonaires, ils causent une inflammation des poumons. La forme la plus courante est la pneumonie aigüe à pneumocoque. En France, elle touche entre 400.000 et 600.000 personnes par an.
2- Quels sont les symptômes ?
Ils varient selon le germe en cause. Cependant, des symptômes sont régulièrement observés : une poussée de fièvre avec des frissons, une toux sèche puis grasse ou encore un essoufflement inhabituel lors d’activités quotidiennes. Le site de l’Assurance maladie ( Ameli), recommande de consulter absolument son médecin traitant en cas :
⇒d’une poussée de fièvre accompagnée d’une toux avec rejet du mucus jaune, vert ou teintée de sang.
⇒de sensation de douleur dans la poitrine lors d’une respiration profonde
⇒d’un rhume ou d’une bronchite qui ne s’améliore pas
Après examen, le médecin pourra demander une radiographie pulmonaire, seule façon d’établir le diagnostic de façon formelle.
3- Quels sont les facteurs de risques ?
La pneumonie est souvent la complication d’une grippe, mais il existe d’autres facteurs favorisant l’apparition de l’infection. Parmi eux :
⇒ l’âge : elle est plus fréquente chez les moins de 2 ans et chez les plus de 65 ans, même si elle peut apparaître à tout âge.
⇒ une maladie pulmonaire : les personnes souffrant d’asthme, de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), mucoviscidose etc. sont plus à risques.
Ils varient selon le germe en cause. Cependant, des symptômes sont régulièrement observés : une poussée de fièvre avec des frissons, une toux sèche puis grasse ou encore un essoufflement inhabituel lors d’activités quotidiennes. Le site de l’Assurance maladie ( Ameli), recommande de consulter absolument son médecin traitant en cas :
⇒d’une poussée de fièvre accompagnée d’une toux avec rejet du mucus jaune, vert ou teintée de sang.
⇒de sensation de douleur dans la poitrine lors d’une respiration profonde
⇒d’un rhume ou d’une bronchite qui ne s’améliore pas
Après examen, le médecin pourra demander une radiographie pulmonaire, seule façon d’établir le diagnostic de façon formelle.
3- Quels sont les facteurs de risques ?
La pneumonie est souvent la complication d’une grippe, mais il existe d’autres facteurs favorisant l’apparition de l’infection. Parmi eux :
⇒ l’âge : elle est plus fréquente chez les moins de 2 ans et chez les plus de 65 ans, même si elle peut apparaître à tout âge.
⇒ une maladie pulmonaire : les personnes souffrant d’asthme, de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), mucoviscidose etc. sont plus à risques.
⇒ une chimiothérapie : la pneumonie d’irradiation est liée à la toxicité des rayons utilisés dans le traitement des cancers.
⇒ des troubles de la déglutition : la pneumonie d’inhalation est liée au passage de liquide gastrique dans les bronches au cours des vomissements.
4- Quelles sont les complications possibles?
Si elle n’est pas traitée, la pneumonie peut être très grave. C’est d’ailleurs la première cause de mortalité infectieuse en France et dans de nombreux pays développés. Des complications sont notamment à craindre si le patient est âgé de plus de 65 ans, qu’il souffre d’une insuffisance cardiaque, d’une maladie rénale, d’une maladie hépatique ou s’il a déjà fait un accident vasculaire cérébral (AVC). L’infection peut ainsi évoluer vers :
⇒ une septicémie
⇒ un abcès du poumon
⇒ une pleurésie
5- Peut-on en guérir ?
⇒ des troubles de la déglutition : la pneumonie d’inhalation est liée au passage de liquide gastrique dans les bronches au cours des vomissements.
4- Quelles sont les complications possibles?
Si elle n’est pas traitée, la pneumonie peut être très grave. C’est d’ailleurs la première cause de mortalité infectieuse en France et dans de nombreux pays développés. Des complications sont notamment à craindre si le patient est âgé de plus de 65 ans, qu’il souffre d’une insuffisance cardiaque, d’une maladie rénale, d’une maladie hépatique ou s’il a déjà fait un accident vasculaire cérébral (AVC). L’infection peut ainsi évoluer vers :
⇒ une septicémie
⇒ un abcès du poumon
⇒ une pleurésie
5- Peut-on en guérir ?
Une pneumonie se soigne le plus souvent en quinze jours. Le type d’antibiotiques utilisé dépend alors bien évidemment de la bactérie responsable de l’infection. Mais sachez aussi qu’il est possible de prévenir une pneumonie grâce à la vaccination anti-pneumococcique ou antigrippale.
Enfin, l’hygiène est primordiale pour éviter que les germes responsables de l’infection passent d’une personne à l’autre. Pensez ainsi à bien vous laver les mains régulièrement, à jeter les mouchoirs usagés directement à la poubelle et à aérer votre intérieur une fois par jour.
Source : Autre Presse
Enfin, l’hygiène est primordiale pour éviter que les germes responsables de l’infection passent d’une personne à l’autre. Pensez ainsi à bien vous laver les mains régulièrement, à jeter les mouchoirs usagés directement à la poubelle et à aérer votre intérieur une fois par jour.
Source : Autre Presse