Dialo Diop Blondin a été élu secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND, opposition) à l’issue du troisième acte d’un congrès dit ’’d’achèvement’’ tenu le week-end dernier à Thiès, mais il est contesté par le secrétaire général sortant, Madior Diouf, qui n’entend pas céder son poste et dénonce un ‘’putsch’’. Décidé à conserver son poste qu’il occupe depuis 16 ans, Madior Diouf estime que Dialo Diop Blondin et ses partisans se sont, à travers leur acte, ’’auto exclus du parti’’.
‘’Que je puisse rester sans parti n’est pas le plus important. Moi je n’ai plus rien à prouver. J’ai déjà fait ma part de combat’’ dans la vie politique, a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio futurs médias (RFM, privée). Il a indiqué que si cela peut faire revenir l’unité dans les rangs de son ancienne formation politique, il est prêt à dissoudre son parti.
‘’Je ne peux condamner personne’’ dans le fait que le parti est resté 10 ans sans organiser de congrès, a-t-il dit en langue nationale wolof. Cela relève, selon lui, d’une responsabilité collective.
Après une première session tenue les 14 et 15 juin à Thiès et qui avait débouché sur une suspension, un Comité directeur dit d’achèvement avait été mis en place le 13 juillet à Dakar par le RND, mais il n’avait pu élire un nouveau secrétaire général. La troisième rencontre convoquée à nouveau à Thiès (70 km de Dakar) a porté Dialo Diop la tête du parti fondé par l’historien Cheikh Anta Diop.
‘’Face à la confusion qui règne au sein du parti, je ne peux qu’appeler les uns et les autres à revoir leurs positions, pour reconstruire le parti et repartir ensemble sur de nouvelles bases’’, a ajouté Ely Madiodio Fall, qui a dirigé le RND de 1986 à 1992.
Il a dit qu’il s’agit d’inviter les uns et les autres au dialogue et à la concertation, pour trouver les voies et moyens de remettre le parti sur les rails, comme l’aurait aimé Cheikh Anta Diop, son fondateur. Mais ‘’il ne me revient pas de dire qui a raison ou qui a tort. Cela n’est pas du ressort de quelqu’un qui veut concilier des parties en conflit’’, a-t-il souligné.
Médecin biologiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Dialo Diop serait si son élection est validée, le quatrième secrétaire général du RND après Cheikh Anta Diop (1976-86), Ely Madiodio Fall (1986-92) et Madior Diouf (1992-2008).
Les organisateurs du congrès de Thiès ont dénoncé les ‘’actes d’indiscipline caractérisés et répétés du secrétaire général sortant, notamment son refus obstiné de céder la présidence du Congrès à un présidium élu’’.
Le parti, qui se réclame du nationalisme africain, a été créé dans la clandestinité par le professeur Cheikh Anta Diop et reconnu officiellement le 18 juin 1981. En 1983, Cheikh Anta Diop a refusé d’occuper un siège de député à l’Assemblée nationale pour dénoncer les fraudes.
Le RND a participé aux élections législatives de 1998 et obtenu un siège. Il récidive aux législatives de 2001 et remporte un autre siège sur les 120 que comptait l’hémicycle.
Membre du Front Siggil Sénégal qui regroupe une vingtaine de formations de l’opposition sénégalaise, le RND est l’une des formations ayant boycotté les élections législatives de 2007.
BK/AD
‘’Que je puisse rester sans parti n’est pas le plus important. Moi je n’ai plus rien à prouver. J’ai déjà fait ma part de combat’’ dans la vie politique, a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio futurs médias (RFM, privée). Il a indiqué que si cela peut faire revenir l’unité dans les rangs de son ancienne formation politique, il est prêt à dissoudre son parti.
‘’Je ne peux condamner personne’’ dans le fait que le parti est resté 10 ans sans organiser de congrès, a-t-il dit en langue nationale wolof. Cela relève, selon lui, d’une responsabilité collective.
Après une première session tenue les 14 et 15 juin à Thiès et qui avait débouché sur une suspension, un Comité directeur dit d’achèvement avait été mis en place le 13 juillet à Dakar par le RND, mais il n’avait pu élire un nouveau secrétaire général. La troisième rencontre convoquée à nouveau à Thiès (70 km de Dakar) a porté Dialo Diop la tête du parti fondé par l’historien Cheikh Anta Diop.
‘’Face à la confusion qui règne au sein du parti, je ne peux qu’appeler les uns et les autres à revoir leurs positions, pour reconstruire le parti et repartir ensemble sur de nouvelles bases’’, a ajouté Ely Madiodio Fall, qui a dirigé le RND de 1986 à 1992.
Il a dit qu’il s’agit d’inviter les uns et les autres au dialogue et à la concertation, pour trouver les voies et moyens de remettre le parti sur les rails, comme l’aurait aimé Cheikh Anta Diop, son fondateur. Mais ‘’il ne me revient pas de dire qui a raison ou qui a tort. Cela n’est pas du ressort de quelqu’un qui veut concilier des parties en conflit’’, a-t-il souligné.
Médecin biologiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Dialo Diop serait si son élection est validée, le quatrième secrétaire général du RND après Cheikh Anta Diop (1976-86), Ely Madiodio Fall (1986-92) et Madior Diouf (1992-2008).
Les organisateurs du congrès de Thiès ont dénoncé les ‘’actes d’indiscipline caractérisés et répétés du secrétaire général sortant, notamment son refus obstiné de céder la présidence du Congrès à un présidium élu’’.
Le parti, qui se réclame du nationalisme africain, a été créé dans la clandestinité par le professeur Cheikh Anta Diop et reconnu officiellement le 18 juin 1981. En 1983, Cheikh Anta Diop a refusé d’occuper un siège de député à l’Assemblée nationale pour dénoncer les fraudes.
Le RND a participé aux élections législatives de 1998 et obtenu un siège. Il récidive aux législatives de 2001 et remporte un autre siège sur les 120 que comptait l’hémicycle.
Membre du Front Siggil Sénégal qui regroupe une vingtaine de formations de l’opposition sénégalaise, le RND est l’une des formations ayant boycotté les élections législatives de 2007.
BK/AD