Quand il a procédé au dernier remaniement ministériel avec plus d’une quarantaine de ministres dans la nouvelle équipe, le chef de l’Etat n’avait rien voulu comprendre sur les récriminations du bas peuple qui dénonçait la pléthore. Mais hier, le chef de l’Etat s’est réellement rendu compte de la taille de son nouveau gouvernement. S’il avait débarqué hier dans la salle habituelle du Conseil des ministres pour présider la séance, le chef de l’Etat aurait trouvé une salle remplie comme un œuf. Pas moins de 51 ministres parmi lesquels les ministres d’Etat sans portefeuille comme Awa Guèye Kébé, le secrétaire général du gouvernement, le secrétaire général de la Présidence Aminata Tall, les quelques ministres-conseillers comme Mamadou Bamba Ndiaye et les 41 ministres nommés récemment. Tout ce beau monde devait trouver de la place dans la petite salle. Tous les coins de la pièce allaient être occupés. Comme pour un dîner-débat. Me Wade ne pouvant pas travailler dans ces conditions de promiscuité sans pareil, les services du Palais ont décide que le Conseil des ministres allait tout simplement être transféré à la Salle des banquets.
Mais ce qui turlupine davantage ceux qui ont pris part à ce Conseil des ministres, c’est la confidentialité des délibérations. En effet, avec un nombre aussi impressionnant, il est difficile de contrôler ce qui s’y dit. Comme un maître dans une salle de classe surpeuplée, Me Wade aura du mal à contrôler son Conseil. L’autre aspect est lié à l’efficacité de la nouvelle équipe : combien de temps faudra-t-il au chef de l’Etat pour écouter tout ce monde exposer ses activités quotidiennes ? Certainement plus de douze heures d’horloge. A moins que certains d’entre eux ne viennent que pour se tourner les pouces, écouter religieusement le Premier ministre, puis le chef de l’Etat et repartir.
Georges Nesta DIOP
walf.sn
Mais ce qui turlupine davantage ceux qui ont pris part à ce Conseil des ministres, c’est la confidentialité des délibérations. En effet, avec un nombre aussi impressionnant, il est difficile de contrôler ce qui s’y dit. Comme un maître dans une salle de classe surpeuplée, Me Wade aura du mal à contrôler son Conseil. L’autre aspect est lié à l’efficacité de la nouvelle équipe : combien de temps faudra-t-il au chef de l’Etat pour écouter tout ce monde exposer ses activités quotidiennes ? Certainement plus de douze heures d’horloge. A moins que certains d’entre eux ne viennent que pour se tourner les pouces, écouter religieusement le Premier ministre, puis le chef de l’Etat et repartir.
Georges Nesta DIOP
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