Le 11 septembre, c'est en Libye qu'avaient démarré les premières protestations, entrainant la prise d’assaut du consulat des Etats-Unis à Benghazi et la mort de l’ambassadeur américain en Libye,
Vendredi 14 septembre, la Tunisie est en première ligne: des centaines de manifestants salafistes ont investi l’ambassade américaine à Tunis, entendant protester contre le contenu du film.
Tunisie Numérique, fait état d’émeutes qui auraient débuté dans la capitale tunisienne aux alentours de 14h30 heure locale.
Encerclés par les forces de la brigade anti-terroriste, et le service de sécurité de l’ambassade, composé de marines américains, les émeutiers ont incendié plusieurs pneus et véhicules présents sur le parking du bâtiment.
D’après Ouest France, les forces de l’ordre ont rapidement été visées par des jets de pierre et de cocktails molotov, ce à quoi elles ont répliqué par l’envoi de gaz lacrymogènes.
Vers 15h30, les manifestants sont parvenus, selon Tunisie Numérique, à décrocher le drapeau américain, et à le remplacer par un drapeau noir.
Les forces de sécurité, vraisemblablement dépassées et incapables de disperser la foule, ont fini par procéder à des tirs de sommation à l’arme automatique, autour des manifestants.
Peu de temps après, c’est l’école américaine, située à quelques pas de l’ambassade, qui aurait également été prise d’assaut.
Le dernier bilan donné par l'AFP serait de 2 morts et 28 blessés.
Les manifestants, guidés par les salafistes, s’en prendraient à présent aux journalistes et photographes présents sur les lieux.
L’envoyé spécial de Kapitalis sur place commente:
«Tout est noir, on ne voit absolument rien. Il y a plusieurs personnes asphyxiées ou évanouies par le gaz lacrymogène. Les pneus brûlent, les agents de police se sont retirés et je vois venir du renfort de l’armée au loin.»
Kapitalis rappelle que le parti islamiste Ennahda, majoritaire dans le pays, avait pourtant appelé ses partisans à ne pas manifester.
Reste que malgré une tension à son comble dans le monde arabe et la menace d’émeutes en Tunisie, le gouvernement Jebali a démontré son incapacité à empêcher les violences.
Lu sur Tunisie Numérique, Ouest France, Kapitalis
Vendredi 14 septembre, la Tunisie est en première ligne: des centaines de manifestants salafistes ont investi l’ambassade américaine à Tunis, entendant protester contre le contenu du film.
Tunisie Numérique, fait état d’émeutes qui auraient débuté dans la capitale tunisienne aux alentours de 14h30 heure locale.
Encerclés par les forces de la brigade anti-terroriste, et le service de sécurité de l’ambassade, composé de marines américains, les émeutiers ont incendié plusieurs pneus et véhicules présents sur le parking du bâtiment.
D’après Ouest France, les forces de l’ordre ont rapidement été visées par des jets de pierre et de cocktails molotov, ce à quoi elles ont répliqué par l’envoi de gaz lacrymogènes.
Vers 15h30, les manifestants sont parvenus, selon Tunisie Numérique, à décrocher le drapeau américain, et à le remplacer par un drapeau noir.
Les forces de sécurité, vraisemblablement dépassées et incapables de disperser la foule, ont fini par procéder à des tirs de sommation à l’arme automatique, autour des manifestants.
Peu de temps après, c’est l’école américaine, située à quelques pas de l’ambassade, qui aurait également été prise d’assaut.
Le dernier bilan donné par l'AFP serait de 2 morts et 28 blessés.
Les manifestants, guidés par les salafistes, s’en prendraient à présent aux journalistes et photographes présents sur les lieux.
L’envoyé spécial de Kapitalis sur place commente:
«Tout est noir, on ne voit absolument rien. Il y a plusieurs personnes asphyxiées ou évanouies par le gaz lacrymogène. Les pneus brûlent, les agents de police se sont retirés et je vois venir du renfort de l’armée au loin.»
Kapitalis rappelle que le parti islamiste Ennahda, majoritaire dans le pays, avait pourtant appelé ses partisans à ne pas manifester.
Reste que malgré une tension à son comble dans le monde arabe et la menace d’émeutes en Tunisie, le gouvernement Jebali a démontré son incapacité à empêcher les violences.
Lu sur Tunisie Numérique, Ouest France, Kapitalis