Le Premier ministre, Mahammad Abdallah Dionne, qui a fait face aux députés de l’Assemblée nationale, autour de quatorze questions d’actualité, a déclaré à qui veut l’entendre que la brouille autour dudit emprunt n’est guère d’ordre “politique”.
Mais plutôt elle est due à des raisons “techniques”, a dit, ce jeudi, le Chef du Gouvernement. Qui ajoute : “concernant l’emprunt de la Ville de Dakar, on parle de dossier politique. Non, c’est un dossier technique”, a-t-il martelé.
“L’endettement nécessite un regard extrêmement exhaustif”, a souligné M. Dionne, ajoutant que l’opération a été suspendue, en attendant de savoir si la mairie de Dakar “peut supporter un endettement supplémentaire de 20 milliards de francs CFA”.
Cela dit, le Premier ministre a dit ses quatre vérités à Khalifa Sall et cie en ces termes : “il y a un ordonnateur unique du Budget national, c’est le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. C’est lui qui a la signature de l’Etat en matière de finances publiques.
Il va donner une garantie à hauteur de 10 milliards de francs CFA, parce qu’il est sollicité pour 50% de l’emprunt. Avant de la donner, il doit évaluer la dette actuelle du bénéficiaire”, la mairie de Dakar en l’occurrence, a expliqué le Premier ministre”.
Poursuivant, Mahammed Dionne d’expliquer : “les avances” faites par l’Etat à la mairie de Dakar s’élèvent à 12,3 milliards de francs CFA. Et la dette à payer par cette collectivité locale aux banques s’élève à 19,7 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué”.
Dans la foulée, le Chef du Gouvernement a gentiment demandé aux mécontents d’aller au diable, de cette manière : “si le ministre de l’Economie et des Finances voit que les choses avancent, il donnera la signature de l’Etat”, en vue de la levée de la suspension de l’opération ; oui aux financements innovants ! Mais dans la transparence”.
Pour rappel, en 2014, le Conseil municipal de Dakar a autorisé la Mairie de lancer un emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dans le but de trouver de l’argent pour financer des infrastructures.
Seulement, le rêve de Khalifa Sall n’aura duré que le temps d’une rose, parce qu’à peine l’emprunt a-t-il été fait que le Gouvernement y a opposé une fin de non-recevoir.
Actusen.com
Mais plutôt elle est due à des raisons “techniques”, a dit, ce jeudi, le Chef du Gouvernement. Qui ajoute : “concernant l’emprunt de la Ville de Dakar, on parle de dossier politique. Non, c’est un dossier technique”, a-t-il martelé.
“L’endettement nécessite un regard extrêmement exhaustif”, a souligné M. Dionne, ajoutant que l’opération a été suspendue, en attendant de savoir si la mairie de Dakar “peut supporter un endettement supplémentaire de 20 milliards de francs CFA”.
Cela dit, le Premier ministre a dit ses quatre vérités à Khalifa Sall et cie en ces termes : “il y a un ordonnateur unique du Budget national, c’est le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. C’est lui qui a la signature de l’Etat en matière de finances publiques.
Il va donner une garantie à hauteur de 10 milliards de francs CFA, parce qu’il est sollicité pour 50% de l’emprunt. Avant de la donner, il doit évaluer la dette actuelle du bénéficiaire”, la mairie de Dakar en l’occurrence, a expliqué le Premier ministre”.
Poursuivant, Mahammed Dionne d’expliquer : “les avances” faites par l’Etat à la mairie de Dakar s’élèvent à 12,3 milliards de francs CFA. Et la dette à payer par cette collectivité locale aux banques s’élève à 19,7 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué”.
Dans la foulée, le Chef du Gouvernement a gentiment demandé aux mécontents d’aller au diable, de cette manière : “si le ministre de l’Economie et des Finances voit que les choses avancent, il donnera la signature de l’Etat”, en vue de la levée de la suspension de l’opération ; oui aux financements innovants ! Mais dans la transparence”.
Pour rappel, en 2014, le Conseil municipal de Dakar a autorisé la Mairie de lancer un emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dans le but de trouver de l’argent pour financer des infrastructures.
Seulement, le rêve de Khalifa Sall n’aura duré que le temps d’une rose, parce qu’à peine l’emprunt a-t-il été fait que le Gouvernement y a opposé une fin de non-recevoir.
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