Dur redressement des finances publiques en Europe. Les 17 pays de la zone euro ont réduit leur déficit cumulé à 4,1% du produit intérieur brut en 2011, contre 6,2% en 2010, rapporte ce lundi Eurostat. C'est toutefois encore loin du niveau d'avant crise: en 2007, le déficit cumulé de la zone euro s'élevait à seulement 2,1%.
Dans l'ensemble de l'Union européenne, «les déficits publics les plus élevés, par rapport au PIB, ont été enregistrés en Irlande (-13,1%), en Grèce (-9,1%), en Espagne (-8,5%), au Royaume-Uni (-8,3%)», rapporte Eurostat. La France, elle, a réduit son déficit de 7,1% en 2010 à 5,2% en 2011. C'est mieux qu'espéré initialement, les premières estimations tablant sur un écart entre recettes et dépenses de -5,7%.
C'est surtout en se serrant la ceinture que les 17 pays ont réussi à réduire de plus de 2 points le trou dans leurs finances publiques. Les dépenses publiques ont en effet baissé plus rapidement que les recettes n'ont augmenté, permettant de réduire ainsi le déficit. Les premières ont rétréci de 1,6 point, à 49,3% du PIB, contre +0,5 point pour les deuxièmes, à 45,2% du PIB. Dans l'ensemble de l'Union européenne, «24 États membres ont enregistré une amélioration de leur déficit (dont la France, NDLR), deux une détérioration et un est resté stable», pointe l'institut européen de la statistique.
Même si le déficit de la zone euro s'est réduit, la dette publique, elle, a continué à gonfler. Certes, à un rythme plus lent que précédemment. La dette a augmenté de près de deux points, à 87,2% en 2011, après avoir explosé de presque cinq points et demi en 2010 et de presque dix points en 2009, sous l'effet de la crise. Reste que, au niveau observé, 14 États ont vu leur dette dépasser la barre de 60% du PIB, limite maximale fixée par le Traité européen. Parmi eux, la Grèce (165,3% d'endettement), l'Italie (120,1%), l'Irlande (108,2%) mais aussi la France (85,8%) et l'Allemagne (81,2%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, «les déficits publics les plus élevés, par rapport au PIB, ont été enregistrés en Irlande (-13,1%), en Grèce (-9,1%), en Espagne (-8,5%), au Royaume-Uni (-8,3%)», rapporte Eurostat. La France, elle, a réduit son déficit de 7,1% en 2010 à 5,2% en 2011. C'est mieux qu'espéré initialement, les premières estimations tablant sur un écart entre recettes et dépenses de -5,7%.
C'est surtout en se serrant la ceinture que les 17 pays ont réussi à réduire de plus de 2 points le trou dans leurs finances publiques. Les dépenses publiques ont en effet baissé plus rapidement que les recettes n'ont augmenté, permettant de réduire ainsi le déficit. Les premières ont rétréci de 1,6 point, à 49,3% du PIB, contre +0,5 point pour les deuxièmes, à 45,2% du PIB. Dans l'ensemble de l'Union européenne, «24 États membres ont enregistré une amélioration de leur déficit (dont la France, NDLR), deux une détérioration et un est resté stable», pointe l'institut européen de la statistique.
Même si le déficit de la zone euro s'est réduit, la dette publique, elle, a continué à gonfler. Certes, à un rythme plus lent que précédemment. La dette a augmenté de près de deux points, à 87,2% en 2011, après avoir explosé de presque cinq points et demi en 2010 et de presque dix points en 2009, sous l'effet de la crise. Reste que, au niveau observé, 14 États ont vu leur dette dépasser la barre de 60% du PIB, limite maximale fixée par le Traité européen. Parmi eux, la Grèce (165,3% d'endettement), l'Italie (120,1%), l'Irlande (108,2%) mais aussi la France (85,8%) et l'Allemagne (81,2%).