Dans le sud de l'Égypte, une jeune fille âgée seulement de 12 ans est décédée il y a quelques jours après avoir été excisée. Même si la tradition commence à reculer dans les jeunes générations, avec 70% des 15-19 ans sexuellement mutilées en 2015, les mutilations génitales restent malheureusement largement répandues dans le pays même si elles sont aujourd'hui interdites par la loi.
La moitié des Égyptiens pense encore que l'excision est un devoir religieux, alors que le mufti, autorité sunnite d'al Azhar, a assuré plusieurs fois que cette pratique était contraire à l'islam et n'avait aucun fondement dans la Sharia. C'est en 2008 que l'excision est devenue un crime pénalisé par le code pénal, imposant une peine de prison de 2 ans et une amende de 1000 dollars aux exciseurs et parents complices de l'acte.
Un acte traumatisant pour les femmes
A l'heure actuelle, 200 millions de filles et de femmes vivent avec une mutilation génitale féminine. Les MGF désignent toutes les pratiques impliquant l'ablation partielle ou totale et/ou la lésion des organes génitaux externes d'une fille ou d'une femme à des fins non médicales. En Egypte, la forme de MGF la plus répandue et la plus pratiquée est l'excision. Cette pratique consiste en l'ablation totale ou partielle du clitoris et des petites lèvres de la femme ou de la petite fille.
Considérée comme un rite de passage au statut de femme, la pratique de l'excision rend une fille éligible au mariage et garantit une dote importante à sa famille. Elle est rarement pratiquée par du personnel médical, la plupart sont en effet réalisées par des exciseuses (82%) ou des sages-femmes traditionnelles (14%)
La moitié des Égyptiens pense encore que l'excision est un devoir religieux, alors que le mufti, autorité sunnite d'al Azhar, a assuré plusieurs fois que cette pratique était contraire à l'islam et n'avait aucun fondement dans la Sharia. C'est en 2008 que l'excision est devenue un crime pénalisé par le code pénal, imposant une peine de prison de 2 ans et une amende de 1000 dollars aux exciseurs et parents complices de l'acte.
Un acte traumatisant pour les femmes
A l'heure actuelle, 200 millions de filles et de femmes vivent avec une mutilation génitale féminine. Les MGF désignent toutes les pratiques impliquant l'ablation partielle ou totale et/ou la lésion des organes génitaux externes d'une fille ou d'une femme à des fins non médicales. En Egypte, la forme de MGF la plus répandue et la plus pratiquée est l'excision. Cette pratique consiste en l'ablation totale ou partielle du clitoris et des petites lèvres de la femme ou de la petite fille.
Considérée comme un rite de passage au statut de femme, la pratique de l'excision rend une fille éligible au mariage et garantit une dote importante à sa famille. Elle est rarement pratiquée par du personnel médical, la plupart sont en effet réalisées par des exciseuses (82%) ou des sages-femmes traditionnelles (14%)
Ces mutilations génitales entraînent de graves conséquences physiques et psychologiques pour les femmes. Parmi les risques auxquels sont exposées les filles et les femmes victimes d'excision, il est possible de citer : des douleurs intenses, des troubles d'ordre sexuel, des infections, des hémorragies qui peuvent parfois conduire à la mort.
Source: aufeminin.com
Source: aufeminin.com