La frontière franco-espagnole est durement touchée par les incendies. Après Bouleternère samedi, où 210 hectares de garrigue et de forêt de chênes sont partis en fumée, c'est au tour du secteur de Perthus dans les Pyrénées-Orientales d'être la cible des flammes. Le feu, attisé par une très forte tramontane à 90 km/h, a déjà ravagé au moins 13.000 hectares dans le nord-est de l'Espagne. La région de La Junquera, la ville frontière située du côté espagnol, et les villages avoisinants se sont transformés en brasier.La fumée est visible depuis Barcelone, à plus de 150 kilomètres.
Le sinistre reste toujours hors de contrôle, mais ne progresse plus d'après les autorités. Le feu se trouvait lundi matin à un ou deux kilomètres de Figueres, à une vingtaine de kilomètres au sud de la Junquera, mais ne menaçait pas la ville. Une légère accalmie du vent a permis de faire entrer en action les moyens aériens, soit 22 appareils au total, espagnols et français, qui ont appuyé les 500 pompiers au sol. Les soldats du feu espèrent que le vent de nord-ouest laisse place à un vent d'est venu de la Méditerranée et apportant de l'air plus humide, qui pourrait faciliter leur travail.
Des milliers d'habitants sont confinés chez eux, côté espagnol, dans 17 villages, tandis que ceux qui ont fui étaient hébergés dans des centres d'urgence, notamment à Figueres.
Quatre personnes ont péri dans cet incendie. Un père de famille français de 60 ans et sa fille de 15 ans ont sauté dans la mer à Portbou pour échapper aux flammes, et n'ont pas survécu. A cet endroit, la route côtière, envahie par la fumée, s'est transformée en piège pour des automobilistes, paniqués, qui ont abandonné leur voiture à l'approche des flammes, se lançant sur la paroi descendant vers la mer. Un autre Français, brûlé à 80% sur le corps, a succombé à ses blessures lundi. Un homme de 75 ans, Catalan, a été victime d'une crise cardiaque alors que l'incendie s'approchait de son logement à Llers, non loin de Figueres. 23 personnes sont elles blessées, huit restent hospitalisées.
Un mégot peut-être à l'origine du drame
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incendie se serait déclenché dimanche midi dans un parking de la ville franco-espagnole du Perthus, connue pour son tabac et son alcool à bon prix. Il aurait peut-être pour origine un mégot jeté par négligence. Les rafales plus fortes de vent ont ensuite poussé les flammes vers l'Espagne. Les feux, côté français, ont été maîtrisés dans la nuit. Les pompiers continuaient cependant lundi matin à surveiller les zones parcourues par le feu, pour éviter d'éventuelles reprises.
L'autoroute entre la France et l'Espagne brièvement rouverte
L'A9 Barcelone-Perpignan, fermée dimanche à la mi-journée, a été rouverte lundi de 10 heures jusqu'à 13 heures. Puis l'axe a été de nouveau coupé, le feu ayant traversé l'autoroute au niveau de la gare de péage de La Jonquera. En revanche, la circulation est toujours possible sur la route départementale D900. La ligne de TGV a également été rétablie.
Tout ce week-end, une trentaine d'incendies ont ravagé des centaines d'hectares de végétation dans les Pyrénées-Orientales, côté français, le long de la frontière, avant de se propager côté espagnol. Les incendies de forêt et de broussailles sont particulièrement nombreux cette année en Espagne, où l'hiver a été le plus sec depuis environ 70 ans. Début juillet, un incendie a fait rage pendant plusieurs jours dans la région de Valence, dans l'est du pays, détruisant 50.000 hectares de végétation.
Par lefigaro.fr
Le sinistre reste toujours hors de contrôle, mais ne progresse plus d'après les autorités. Le feu se trouvait lundi matin à un ou deux kilomètres de Figueres, à une vingtaine de kilomètres au sud de la Junquera, mais ne menaçait pas la ville. Une légère accalmie du vent a permis de faire entrer en action les moyens aériens, soit 22 appareils au total, espagnols et français, qui ont appuyé les 500 pompiers au sol. Les soldats du feu espèrent que le vent de nord-ouest laisse place à un vent d'est venu de la Méditerranée et apportant de l'air plus humide, qui pourrait faciliter leur travail.
Des milliers d'habitants sont confinés chez eux, côté espagnol, dans 17 villages, tandis que ceux qui ont fui étaient hébergés dans des centres d'urgence, notamment à Figueres.
Quatre personnes ont péri dans cet incendie. Un père de famille français de 60 ans et sa fille de 15 ans ont sauté dans la mer à Portbou pour échapper aux flammes, et n'ont pas survécu. A cet endroit, la route côtière, envahie par la fumée, s'est transformée en piège pour des automobilistes, paniqués, qui ont abandonné leur voiture à l'approche des flammes, se lançant sur la paroi descendant vers la mer. Un autre Français, brûlé à 80% sur le corps, a succombé à ses blessures lundi. Un homme de 75 ans, Catalan, a été victime d'une crise cardiaque alors que l'incendie s'approchait de son logement à Llers, non loin de Figueres. 23 personnes sont elles blessées, huit restent hospitalisées.
Un mégot peut-être à l'origine du drame
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incendie se serait déclenché dimanche midi dans un parking de la ville franco-espagnole du Perthus, connue pour son tabac et son alcool à bon prix. Il aurait peut-être pour origine un mégot jeté par négligence. Les rafales plus fortes de vent ont ensuite poussé les flammes vers l'Espagne. Les feux, côté français, ont été maîtrisés dans la nuit. Les pompiers continuaient cependant lundi matin à surveiller les zones parcourues par le feu, pour éviter d'éventuelles reprises.
L'autoroute entre la France et l'Espagne brièvement rouverte
L'A9 Barcelone-Perpignan, fermée dimanche à la mi-journée, a été rouverte lundi de 10 heures jusqu'à 13 heures. Puis l'axe a été de nouveau coupé, le feu ayant traversé l'autoroute au niveau de la gare de péage de La Jonquera. En revanche, la circulation est toujours possible sur la route départementale D900. La ligne de TGV a également été rétablie.
Tout ce week-end, une trentaine d'incendies ont ravagé des centaines d'hectares de végétation dans les Pyrénées-Orientales, côté français, le long de la frontière, avant de se propager côté espagnol. Les incendies de forêt et de broussailles sont particulièrement nombreux cette année en Espagne, où l'hiver a été le plus sec depuis environ 70 ans. Début juillet, un incendie a fait rage pendant plusieurs jours dans la région de Valence, dans l'est du pays, détruisant 50.000 hectares de végétation.
Par lefigaro.fr