« Nos valeurs ont volé en éclats, emportées par une subversion institutionnalisée et par le culte de l’argent corrupteur, considéré par le régime d’Abdoulaye Wade comme étant la mesure de toute chose. La vérité est que si notre pays en est arrivé à ce niveau de recul, c’est principalement à cause d’un mode de gouvernance qui n’obéit à aucune éthique et ne se donne aucune limite morale », a affirmé Ousmane Tanor Dieng. Pour le secrétaire général du Parti Socialiste (Ps), « il n’y a pas, à cet égard, meilleur indicateur que cette sordide affaire « Alex Segura/Abdoulaye Wade » qui met, tristement, au devant de la scène le Président de la République en personne. Et il a fallu, après une période de dénégations, d’intimidations et de silences, le soumettre à l’interrogatoire du FMI pour qu’il passe enfin à des aveux circonstanciés, admettant, toute honte bue, avoir tenté de soudoyer l’ancien représentant résident du FMI à Dakar ». Pour toute explication, indique le socialiste en chef, « Abdoulaye Wade convoque une pseudo-tradition de convivialité qui justifierait que l’on couvre d’or un homme déjà à l’abri du besoin, au moment où la grande majorité de nos compatriotes sont ballotés entre la misère et la faim ».
Il pousse, toujours selon Tanor Dieng, « l’indécence en ajoutant qu’il s’agit là d’une pratique courante. Bien entendu, ces propos sont faux ; dans la tradition républicaine sénégalaise, ce sont des tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art qui sont offerts à nos hôtes ». « Qu’il sache que si la légendaire Téranga sénégalaise est bonne fille, et peut avoir, au besoin, bon dos, il lui manquera toujours pour servir à grimer le crime le plus abject sous le masque de l’innocent présent de bienséance », précise Tanor Dieng.
Mais pour le secrétaire général du Ps, « le système de défense utilisé par Abdoulaye Wade pour se dédouaner, aurait été risible si hélas cette affaire ne portait pas sur des faits graves de corruption qui impliquent la plus haute autorité de l’Etat ». « De mensongère, la défense d’Abdoulaye Wade devient pitoyable lorsque, pour se dédouaner, il en vient à se défausser un loyal collaborateur, de surcroit officier supérieur de notre valeureuse armée, respectée partout dans le monde, et pour qui la dignité et l’honneur ont encore un sens », regrette Tanor Dieng. Décidément, souligne le secrétaire général du Ps, « la fonction présidentielle frise aujourd’hui le vaudeville « ! Toujours prompt à se dépêtrer d’un mauvais pas en se défaussant sur les enfants d’autrui alors qu’il couve chaudement les siens, Abdoulaye Wade, pose, avec cette affaire, à en croire le socialiste en chef, « un nouvel acte de parjure et de haute trahison qui pourrait le conduire, aujourd’hui ou demain, devant la Haute Cour de Justice ». D’ailleurs, dira Tanor Dien, « dans un système démocratique qui se respecte, l’Assemblée Nationale et le pouvoir judiciaire devraient être déjà à l’œuvre pour l’y attraire ».
source sununews
Il pousse, toujours selon Tanor Dieng, « l’indécence en ajoutant qu’il s’agit là d’une pratique courante. Bien entendu, ces propos sont faux ; dans la tradition républicaine sénégalaise, ce sont des tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art qui sont offerts à nos hôtes ». « Qu’il sache que si la légendaire Téranga sénégalaise est bonne fille, et peut avoir, au besoin, bon dos, il lui manquera toujours pour servir à grimer le crime le plus abject sous le masque de l’innocent présent de bienséance », précise Tanor Dieng.
Mais pour le secrétaire général du Ps, « le système de défense utilisé par Abdoulaye Wade pour se dédouaner, aurait été risible si hélas cette affaire ne portait pas sur des faits graves de corruption qui impliquent la plus haute autorité de l’Etat ». « De mensongère, la défense d’Abdoulaye Wade devient pitoyable lorsque, pour se dédouaner, il en vient à se défausser un loyal collaborateur, de surcroit officier supérieur de notre valeureuse armée, respectée partout dans le monde, et pour qui la dignité et l’honneur ont encore un sens », regrette Tanor Dieng. Décidément, souligne le secrétaire général du Ps, « la fonction présidentielle frise aujourd’hui le vaudeville « ! Toujours prompt à se dépêtrer d’un mauvais pas en se défaussant sur les enfants d’autrui alors qu’il couve chaudement les siens, Abdoulaye Wade, pose, avec cette affaire, à en croire le socialiste en chef, « un nouvel acte de parjure et de haute trahison qui pourrait le conduire, aujourd’hui ou demain, devant la Haute Cour de Justice ». D’ailleurs, dira Tanor Dien, « dans un système démocratique qui se respecte, l’Assemblée Nationale et le pouvoir judiciaire devraient être déjà à l’œuvre pour l’y attraire ».
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