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En conférence publique à New York Tanor vilipende Wade : « La fonction présidentielle frise aujourd’hui le vaudeville »

La fonction présidentielle frise aujourd’hui le vaudeville, a déclaré ce samedi Ousmane Tanor Dieng qui animait une conférence publique à New York sur le thème, « Le Sénégal, un pays bloqué : baliser un chemin d’espoir ».


Rédigé par leral.net le Lundi 9 Novembre 2009 à 08:13 | | 4 commentaire(s)|

En conférence publique à New York Tanor vilipende Wade : « La fonction présidentielle frise aujourd’hui le vaudeville »
« Nos valeurs ont volé en éclats, emportées par une subversion institutionnalisée et par le culte de l’argent corrupteur, considéré par le régime d’Abdoulaye Wade comme étant la mesure de toute chose. La vérité est que si notre pays en est arrivé à ce niveau de recul, c’est principalement à cause d’un mode de gouvernance qui n’obéit à aucune éthique et ne se donne aucune limite morale », a affirmé Ousmane Tanor Dieng. Pour le secrétaire général du Parti Socialiste (Ps), « il n’y a pas, à cet égard, meilleur indicateur que cette sordide affaire « Alex Segura/Abdoulaye Wade » qui met, tristement, au devant de la scène le Président de la République en personne. Et il a fallu, après une période de dénégations, d’intimidations et de silences, le soumettre à l’interrogatoire du FMI pour qu’il passe enfin à des aveux circonstanciés, admettant, toute honte bue, avoir tenté de soudoyer l’ancien représentant résident du FMI à Dakar ». Pour toute explication, indique le socialiste en chef, « Abdoulaye Wade convoque une pseudo-tradition de convivialité qui justifierait que l’on couvre d’or un homme déjà à l’abri du besoin, au moment où la grande majorité de nos compatriotes sont ballotés entre la misère et la faim ».

Il pousse, toujours selon Tanor Dieng, « l’indécence en ajoutant qu’il s’agit là d’une pratique courante. Bien entendu, ces propos sont faux ; dans la tradition républicaine sénégalaise, ce sont des tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art qui sont offerts à nos hôtes ». « Qu’il sache que si la légendaire Téranga sénégalaise est bonne fille, et peut avoir, au besoin, bon dos, il lui manquera toujours pour servir à grimer le crime le plus abject sous le masque de l’innocent présent de bienséance », précise Tanor Dieng.

Mais pour le secrétaire général du Ps, « le système de défense utilisé par Abdoulaye Wade pour se dédouaner, aurait été risible si hélas cette affaire ne portait pas sur des faits graves de corruption qui impliquent la plus haute autorité de l’Etat ». « De mensongère, la défense d’Abdoulaye Wade devient pitoyable lorsque, pour se dédouaner, il en vient à se défausser un loyal collaborateur, de surcroit officier supérieur de notre valeureuse armée, respectée partout dans le monde, et pour qui la dignité et l’honneur ont encore un sens », regrette Tanor Dieng. Décidément, souligne le secrétaire général du Ps, « la fonction présidentielle frise aujourd’hui le vaudeville « ! Toujours prompt à se dépêtrer d’un mauvais pas en se défaussant sur les enfants d’autrui alors qu’il couve chaudement les siens, Abdoulaye Wade, pose, avec cette affaire, à en croire le socialiste en chef, « un nouvel acte de parjure et de haute trahison qui pourrait le conduire, aujourd’hui ou demain, devant la Haute Cour de Justice ». D’ailleurs, dira Tanor Dien, « dans un système démocratique qui se respecte, l’Assemblée Nationale et le pouvoir judiciaire devraient être déjà à l’œuvre pour l’y attraire ».
source sununews

Pape Alé Niang


1.Posté par Objection le 09/11/2009 09:05 | Alerter
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waw! quelle pertinence!

2.Posté par Tamba Danfakha le 09/11/2009 13:41 | Alerter
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D'abord je voudrais saluer le serieux et la fidelité de Ousmane tanor Dieng pour tout ce qu'il fait pour notre pays. Ses efforts seront recompensés par les citoyens.
Ci-dessous je vais éditer une contribution qui loin d'être contre lui est une manière, pour moi, de le voir , avec son parti, demain jouer, encore une fois, un rôle de premier plan dans ce pays. Mes propos ne sont donc que le résultat d'une reflexion lucide sur la meilleure manière de bouter le clan Wade hors des affaires de la nation

3.Posté par Tamba Danfakha le 09/11/2009 13:42 | Alerter
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Moustapha Niasse,
le meilleur candidat pour l’après Wade !

Il est des moments dans la vie d'une nation où il est bon que les destins individuels s'effacent au profit du destin collectif.
Dans le débat qui a court, en ce moment dans l'opposition sénégalaise, il est question de candidature pour l'après Wade. Outre que j'estime qu'il ne faut pas croire, en cette étape de notre histoire politique que le régime libéral est fini, il est bon que l'on sache rester, tous, lucides et soucieux du sort de notre peuple.
Malheureusement, notre classe politique manque terriblement de lucidité et ne tire presque jamais profit de ses errements et de ses échecs passés. Souvenons-nous, il y a seulement dix années, un débat similaire a porté sur la candidature unique; à l'époque, ceux qui veulent nous faire croire, aujourd'hui, que le Président Abdoulaye Wade est le mal absolu nous vouaient aux gémonies lorsque nous leur demandions de ne pas se précipiter dans le choix d leur candidat unique.
A l'époque, au sein de la Coordination des Jeunesses de l'Opposition (CJPO), j'avais défendu l'idée que puisqu'il suffisait que l'opposition soit unie pour battre le Président Abdou Diouf, nous avions, donc, le choix quand à celui qui devait bénéficier de notre engagement à tous. Représentant l'Union pour le Renouveau Démocratique (URD), j'avais été soupçonné de vouloir torpiller la candidature de Maitre Wade au profit de celle de Djibo Leyti Ka. Cela n'était évidement pas vrai, car durant le séminaire de la CJPO sur la question, organisé au centre socio culturel de Derklé, j'avais suggéré, publiquement, que le candidat unique fut Moustapha Niasse! Pour des observateurs non avertis de la chose politique c'était là une position difficile à admettre car l'intéressé était alors toujours membre du parti socialiste au pouvoir.
Quelque temps après sa démission de ce parti, j'avais également suggéré que l'URD fasse appel à lui afin qu'il accepte d'être le président de notre mouvement car j'avais compris que le succès électoral obtenu, de haute lutte, par l'URD durant les législatives de 1998, ne pouvait se renouveler dès lors que les électeurs avaient le choix entre un Djibo Ka et un Moustapha Niasse en 2000. Ayant compris que cette position n'allait pas prospérer, au sein du mouvement, j'ai préféré, pour un temps, geler mes activités politiques.
L'histoire me donna, hélas, raison sur mes amis de l'URD et sur mes camarades de la CJPO. Par la suite, Abdoulaye Wade ne remportera les élections que grâce au soutien électoral, moral et financier de Monsieur Moustapha Niasse.
Après l'euphorie de la victoire, les craintes que je nourrissais quant à l'incapacité du secrétaire général du PDS à respecter ses engagements et à respecter ses alliés se réalisèrent en cascades. Tous ceux qui se sont battus, contre vents et marées pour imposer et défendre sa candidature se sont vus éjectés du gouvernement, vilipendés et trainés dans la boue.
Au fond, pour certains d'entre eux, ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient car ils ont cru qu'ils pouvaient se servir de Lui pour réaliser et accomplir leurs desseins personnels ou politiques sans avoir à se salir eux mêmes.
En politique il faut savoir prendre des risques, il faut savoir investir dans l'avenir et il faut surtout accepter de payer le prix de ses ambitions et de ses choix.
Aujourd'hui en 2009, alors qu'il faut décider de la meilleure stratégie pour l'opposition, j'affirme, sans ambages, que le meilleur des choix à faire, actuellement de manière rationnelle, pour succéder à Abdoulaye Wade est Moustapha Niasse. Je ne défends pas une telle thèse parce que je veux faire plaisir à celui-ci, je ne défends pas cette hypothèse parce que je crois que sa candidature est plus légitime que celle de n'importe quel candidat du parti socialiste ou de tout autre parti de l'opposition sénégalaise. Je défends cette option car elle est plus conforme aux intérêts du pays et plus susceptible de nous conduire, tous, ensemble, vers le succès électoral sur le camp libéral.
Lorsque l'on fait de la politique on ne s'arrête pas sur les évidences, on ne se laisse pas gouverner par ses émotions. On part de la réalité, des faits, des forces en présence et on reste les yeux rivés sur les souffrances des populations.
Car notre raison d'agir, le but de nos combats personnels et collectifs, la raison pour laquelle nous laissons nos épouses, nos enfants et nos passions derrière nous, dans le manque de nous, pour nous consumer dans des réunions interminables et dans l'écoute attentive de notre peuple, c'est bien pour trouver des solutions aux problèmes insupportables rencontrés au quotidien par le plus grand nombre d'être nous. Mais ce n'est pas parce que nous défendons des causes justes, que nous sacrifions nos plaisirs personnels que nous sommes sans reproches, que nous vaincrons. Nos idées, aussi généreuses qu'elles soient, ne seront pas au service de la patrie, tant que nous n'arriverons pas aux affaires. Mais pour y arriver, il faut, opérer des choix pertinents quelque fois douloureux.
C'est pourquoi, il serait bon que la candidature de Moustapha Niasse soit portée, d'abord, par le parti socialiste, première force politique de l'opposition et par L'APR de Macky Sall, une belle force politique en ascension; à défaut il serait judicieux que l'opposition élabore, dès maintenant, un code de conduite qui obligerait toutes ses composantes en compétition à s'engager à soutenir, sans conditions, le candidat qui sera qualifié pour le deuxième tour et à ne jamais attaquer ni en privé ni en public les autres candidats avant, pendant et après le scrutin.
Naturellement s'il ne devait y avoir qu'un seul tour, il faudra obligatoirement que tous se rangent derrière Moustapha Niasse.
Je tiens à rappeler que je ne connais pas Monsieur Moustapha Niasse, que je ne lui ai jamais serré la main. Je suis motivé par le désir de voir le régime libéral s'effondrer au soir de la prochaine élection présidentielle et je fonde mon choix sur les raisons rationnelles que voici :
Premièrement, bien que déçus de la gestion du Président Wade, des centaines de millier d'électeurs ne sont pas, pour autant, encore prêts à oublier la période "noire" du parti socialiste. Et la présence d'un candidat de ce parti face à Wade, en 2012 ou avant, pourrait faire renaitre des reflexes électoraux préjudiciables à l'opposition. En outre, si je m'en tiens, aux conclusions des assises nationales, le futur président sera plus un arbitre qu'un acteur omniprésent dans le champ institutionnel. Or parmi les trois grands ténors de l'opposition actuelle, Moustapha Niasse est le doyen d’âge. cette place lui revient de droit !
Deuxièmement, un candidat issu de la société civile ne pourra pas affronter, efficacement, le camp libéral qui fait feu de tout bois et qui ne respectera aucune règle pour rester aux affaires. Il faudra pour résister, à leur charge, quelqu'un qui a l'habitude des coups bas, qui dispose de solides relais proactifs dans le pays et hors du pays qui peuvent réagir en temps réel. Quelqu'un qu'il sera difficile de combattre. Et le fait que ce soit grâce à Moustapha Niasse qu’Abdoulaye Wade est devenu Président du Sénégal mettra, sans aucun doute dans l'embarras les stratèges du camp libéral.
Notre pays est doté d'un grand état, d'une grande complexité, les forces déterminantes dans son fonctionnement ne sont pas toujours celles que l'on voit. Il faudra, nécessairement, un homme politique d'expérience et de réseau
Troisièmement, quelle formidable manière de dire merci à un homme, comme Moustapha Niasse, qui aura tout donné à son pays et qui aura tant fait pour ses compatriotes, nous battre, pour lui, afin que nul n'ignore que les bienfaits et l'engagement personnel consentis pour son peuple, de manière désintéressée, pour l'Afrique et pour le monde sont reconnus à leur juste valeur.
Et, enfin, quatrièmement, se mobiliser, pour un seul homme, à l'élection présidentielle pour battre, dès le premier tour, le candidat du PDS, c'est aussi permettre, aux partis, pris individuellement, de mieux préparer les élections législatives et de se faire représenter valablement dans une assemblée qui sera, après la victoire, le véritable commandeur du pouvoir exécutif.
Naturellement, nous sommes encore loin de cette victoire et du jour où les conclusions des assises nationales seront appliquées car il faudra mobiliser des équipes de campagne, trouver des moyens, élaborer des stratégies de victoire et convaincre les uns et les autres à faire des choix judicieux.
Il y a, naturellement, plusieurs options mais il faut se décider maintenant. C'est urgent!

4.Posté par Mbaye SENE le 09/11/2009 13:46 | Alerter
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Et Tanor parla de morale HA HA HA HA!!!!!!!
Abdoulaye WADE devrait se suicider en bon sénégalais.

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