La crise et ses effets à retardements sur l’économie nationale ne décourage pas les mourides, toujours prêts à dépenser jusqu’au dernier franc, pour célébrer l’événement. La philosophie du «Jef Jel» (l’on ne récolte que ce que l’on a semé, Ndlr) en dogme, les disciples de Bamba dépensent toujours sans compter quand il s’agit de répondre à l’appel du guide (Se joindre à lui pour rendre grâce à Dieu, à chaque 18 Safar, Ndlr).
Dans la famille Fall, les préparatifs se font par étape, indique la dame, toute fière de pouvoir recevoir ses invités.
«A une semaine de ce grand événement, on procède au nettoyage des cuisines, toilettes et autres coins sensibles de la maison car, il faut prévoir les exigences des pèlerins qui viennent chez nous», explique l`aîné de la maison qui se positionne comme «chef de chantiers».
Un rôle que Bara Fall joue avec beaucoup de fierté. «Je veille à ce que tout soit fin prêt avant l’’arrivée des pèlerins». Ainsi, au milieu de la cour de la maison, une dizaine de femmes s`affairent autour du traitement du mil devant servir à la préparation su couscous.
Dans un magasin que la famille Fall a eu l’amabilité d’ouvrir au reporter de Kanal 150, sont entassés des sacs d`oignons, de pommes de terre, et d`autres ingrédients pour faire de délicieux plats.
Aussi, le chef de famille Cheikh Fall, qui a acheté un taureau à 175 mille francs, insiste pour que la maisonnée veille sur l’animal, jusqu’au jour J.
Les femmes de cette maison, par ailleurs, ne veillent pas seulement à rendre la maison propre. Elles vont se faire belles à l’occasion. Certains coins de la maison sont transformés en salles de coiffures occasionnelles avec des tas de mèches qui attendent d`être utilisés. D`autres, nous dit-on, ne cessent de faire la navette entre la maison et les ateliers de couture pour s`enquérir de l`état d`avancement de leur tenue.
Le Magal est également une occasion rêvée pour trouver un bon mari, surtout du côté des modou - modou.
KANAL150
Dans la famille Fall, les préparatifs se font par étape, indique la dame, toute fière de pouvoir recevoir ses invités.
«A une semaine de ce grand événement, on procède au nettoyage des cuisines, toilettes et autres coins sensibles de la maison car, il faut prévoir les exigences des pèlerins qui viennent chez nous», explique l`aîné de la maison qui se positionne comme «chef de chantiers».
Un rôle que Bara Fall joue avec beaucoup de fierté. «Je veille à ce que tout soit fin prêt avant l’’arrivée des pèlerins». Ainsi, au milieu de la cour de la maison, une dizaine de femmes s`affairent autour du traitement du mil devant servir à la préparation su couscous.
Dans un magasin que la famille Fall a eu l’amabilité d’ouvrir au reporter de Kanal 150, sont entassés des sacs d`oignons, de pommes de terre, et d`autres ingrédients pour faire de délicieux plats.
Aussi, le chef de famille Cheikh Fall, qui a acheté un taureau à 175 mille francs, insiste pour que la maisonnée veille sur l’animal, jusqu’au jour J.
Les femmes de cette maison, par ailleurs, ne veillent pas seulement à rendre la maison propre. Elles vont se faire belles à l’occasion. Certains coins de la maison sont transformés en salles de coiffures occasionnelles avec des tas de mèches qui attendent d`être utilisés. D`autres, nous dit-on, ne cessent de faire la navette entre la maison et les ateliers de couture pour s`enquérir de l`état d`avancement de leur tenue.
Le Magal est également une occasion rêvée pour trouver un bon mari, surtout du côté des modou - modou.
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